Korhogo - L’équipe de production de l’émission "Forum jeunes" de Radio Côte d’Ivoire a organisé samedi à Dikodougou (Nord, région du Poro), un forum d’échange sur la problématiques de l’emploi de la jeunesse.
Au cours de ce forum organisé avec l’appui du directeur général Des douanes, le Colonel Major Issa Coulibaly, fils de la région, et le député de la circonscription, Soro Tiohona, la jeunesse rurale a exprimé ses préoccupations en matière d’emploi tandis que les autorités leur ont donné des éléments de réponse et des conseils pour les aider à garder l’espoir.
La sanglante crise ivoirienne a impacté négativement le tissu social et la vie socioéconomique avec pour conséquence majeure l’accentuation du taux de chômage et la paupérisation des populations ivoiriennes. Cette paupérisation est encore plus perspective dans le quotidien des populations des zones centre, nord et ouest (CNO, ex-assiégées).
A Dikodougou tout comme dans d’autres régions du pays, les jeunes déscolarisés qui travaillent la terre ou qui exercent divers métiers ne considèrent pas leurs activités comme des emplois parce qu’ils estiment qu’ils sont mal rémunérés. « On veut travailler, mais il n’y a pas travail », a indiqué un jeune menuisier, Soro Drissa, qui ne considère pas son métier comme un emploi parce qu’il n’est pas salarié et trouve son revenu faible.
« Le problème est que les jeunes veulent faire autre chose que ce que font leurs parents », a fait savoir le préfet de Dikodougou, Kouakou N’Dri, qui exhorte les jeunes à se faire confiance et à être réalistes.
Plusieurs intervenants à cette tribune ont recommandé le retour de l’OSP, une société qui développait la production de la culture de soja dans la région avant la crise. Ils ont aussi demandé la création d’une unité de transformation de l’anacarde dans le département.
« L’Etat ne peut pas embaucher tout le monde », a souligné le tout premier préfet de la nouvelle préfecture de Dikodougou, inaugurée en 2010, avant d’exhorter les jeunes à l’auto-emploi. L’administrateur civil a aussi annoncé un projet de production de riz qui va permettre la création de plusieurs hectares de rizière autour du barrage hydro-agricole Solomougo et dans les bas-fonds du département. Il a conseillé aux jeunes de s’y intéresser.
(AIP)
nbf/cmas
Au cours de ce forum organisé avec l’appui du directeur général Des douanes, le Colonel Major Issa Coulibaly, fils de la région, et le député de la circonscription, Soro Tiohona, la jeunesse rurale a exprimé ses préoccupations en matière d’emploi tandis que les autorités leur ont donné des éléments de réponse et des conseils pour les aider à garder l’espoir.
La sanglante crise ivoirienne a impacté négativement le tissu social et la vie socioéconomique avec pour conséquence majeure l’accentuation du taux de chômage et la paupérisation des populations ivoiriennes. Cette paupérisation est encore plus perspective dans le quotidien des populations des zones centre, nord et ouest (CNO, ex-assiégées).
A Dikodougou tout comme dans d’autres régions du pays, les jeunes déscolarisés qui travaillent la terre ou qui exercent divers métiers ne considèrent pas leurs activités comme des emplois parce qu’ils estiment qu’ils sont mal rémunérés. « On veut travailler, mais il n’y a pas travail », a indiqué un jeune menuisier, Soro Drissa, qui ne considère pas son métier comme un emploi parce qu’il n’est pas salarié et trouve son revenu faible.
« Le problème est que les jeunes veulent faire autre chose que ce que font leurs parents », a fait savoir le préfet de Dikodougou, Kouakou N’Dri, qui exhorte les jeunes à se faire confiance et à être réalistes.
Plusieurs intervenants à cette tribune ont recommandé le retour de l’OSP, une société qui développait la production de la culture de soja dans la région avant la crise. Ils ont aussi demandé la création d’une unité de transformation de l’anacarde dans le département.
« L’Etat ne peut pas embaucher tout le monde », a souligné le tout premier préfet de la nouvelle préfecture de Dikodougou, inaugurée en 2010, avant d’exhorter les jeunes à l’auto-emploi. L’administrateur civil a aussi annoncé un projet de production de riz qui va permettre la création de plusieurs hectares de rizière autour du barrage hydro-agricole Solomougo et dans les bas-fonds du département. Il a conseillé aux jeunes de s’y intéresser.
(AIP)
nbf/cmas