Que se passe-t-il au ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie ? Depuis l’interpellation la semaine dernière, du premier responsable de ce département par le président de la République, les choses semblent y aller de mal en pis. Ainsi, alors que les Ivoiriens attendaient du ministre Adama Toungara qu’il prenne des décisions énergiques à l’objectif d’atténuer leurs souffrances face à la récurrence des coupures d’électricité, voici que l’homme choisit de s’enfermer dans un mutisme énervant et totalement renversant. Pire, les délestages se sont même accrus dans certains quartiers d’Abidjan, passant de 4 longues coupures habituelles, à maintenant 7, voire huit, au cours d’une même journée. Au cabinet de ce ministère, beaucoup de hauts fonctionnaires commencent à désespérer du manque de détermination de leur patron à faire bouger les choses dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des populations. Ces cadres reprochent surtout à Toungara de refuser de descendre sur le terrain pour se rendre compte des causes réelles des insuffisances constatées dans la production, la fourniture et la distribution du courant. ’’Adama Toungara prend bien du plaisir à passer plus de temps dans son bureau, que de se préoccuper des besoins de ses compatriotes », se plaint un de ses collaborateurs directs. Le ministre des Mines doit se ressaisir. Le président Alassane Ouattara s’emploie depuis qu’il est au pouvoir, à travailler sans relâche pour amélioration des conditions de vie de son peuple, et pour accroitre le développement de la Côte d’Ivoire ; qu’il voudrait voir émerger des nations sous développer, d’ici 2020. Or, de telles manœuvres contribuent délibérément à tirer la machine vers l’arrière.
Guy Pierre Antoine (lhebdoivoirien@yahoo.fr)
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