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International Publié le samedi 23 mars 2013 | Le Democrate

France / Mise en examen : Sarkozy en difficulté

© Le Democrate Par DR
Alassane Ouattara à l`Elysée: la Côte d`Ivoire et la France signent un nouveau traité de Défense
Jeudi 26 janvier 2012. Paris (France). Palais de l`Elysée. A la faveur de la visite d`Etat qu`il effectue en France, le chef de l`Etat ivoirien, SEM Alassane Ouattara et son homologue français, SEM Nicolas Sarkozy (photo) signent un nouveau traité de défense entre leurs deux pays
La mise en examen, jeudi dernier, de Nicolas Sarkozy pour « abus de faiblesse » dans le dossier Bettencourt a suscité la colère de l’UMP, qui a dénoncé « un acharnement judiciaire », tandis que la gauche est restée plutôt discrète tout en défendant le travail de la justice. L’Élysée, pour sa part, a opposé un non catégorique aux demandes de réactions.

Premier à donner le ton à l’UMP, le député Lionnel Luca, par un tweet accusateur : « La seule chance de FH (François Hollande) en 2017, c’est d’éliminer par tous les moyens la possibilité d’une candidature du seul adversaire qui peut le battre. » En moins de 140 caractères, Lionnel Luca a mis en cause le vainqueur de Nicolas Sarkozy le 6 mai dernier, ouvrant la porte à la théorie du complot. Un credo repris, avec moins de virulence toutefois, par Geoffroy Didier, coprésident du collectif UMP La droite forte, qui s’est dit sur BFM TV « choqué » par « l’acharnement judiciaire contre Nicolas Sarkozy ». Pour lui, il y a « un traitement à part à l’endroit de Nicolas Sarkozy, un homme parfaitement intègre ». « Sans doute pour avoir dit un certain nombre de vérités, sans doute pour avoir condamné les dérives du milieu judiciaire, aujourd’hui, certains ont décidé de régler des comptes personnels avec Nicolas Sarkozy », a-t-il accusé.
Sur la même ligne, l’ex-ministre et président de l’association des Amis de Nicolas Sarkozy Brice Hortefeux a estimé vendredi que la mise en examen de l’ancien chef de l’État tombait étrangement « bien à propos ». Dans un message sur le site de l’association, Hortefeux souligne : « Depuis maintenant plusieurs semaines (…), au travers de plus d’une dizaine d’enquêtes d’opinion allant toutes dans le même sens ou encore la multiplication impressionnante des adhésions que nous enregistrons, une confiance croissante envers Nicolas Sarkozy apparaît clairement et fortement. Or, aujourd’hui, alors qu’après les perquisitions multiples et des auditions particulièrement longues tout paraissait clarifié, voici qu’une mise en examen bien à propos voudrait remettre en cause cette confiance grandissante. Comment ne pas y voir l’acharnement de quelques-uns, de tous les instants, qui, d’ailleurs, ne peut me surprendre tant il est apparu constant et permanent tout au long de ces dernières années ? Comment ne pas s’étonner d’un traitement aussi exceptionnel et exclusivement à charge ? »

Le juge « a déshonoré la justice »

Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice et membre de l’association Les Amis de Nicolas Sarkozy, a dénoncé des « méthodes au relent politique évident » en ajoutant toutefois « espérer que la justice de notre pays ne permettra pas longtemps encore l’instrumentalisation de cette affaire ». Il a fait remarquer que la mise en examen de Nicolas Sarkozy était intervenue « 48 heures après la mise en cause d’un ministre socialiste », Jérôme Cahuzac, contraint de démissionner de son poste de ministre du Budget. « Sans doute pour faire compensation », a glissé Christian Estrosi.

L’ancien Premier ministre UMP François Fillon a, lui, estimé que la mise en examen de Nicolas Sarkozy était « aussi injuste qu’extravagante ». « Je suis stupéfait par cette décision de mise en examen qui m’apparaît aussi injuste qu’extravagante », a écrit François Fillon dans un message à l’Agence France-Presse.
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