L’état des lieux de la justice juvénile a été au cœur d’un atelier organisé, le 18 mars, à la Riviera-Belle côte, par le Direction de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse (Dpjej). L’objectif de cette rencontre de réflexion était, selon Mme Goun-Koffi Marguérite, magistrat hors-hiérarchie et directrice de la Dpjej, de deux ordres : «Réunir l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux en charge de la protection des mineurs au contact du système judiciaire afin de permettre à la Dpjej de définir une nouvelle vision de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse en Côte d’Ivoire». Il s’agissait donc, de façon spécifique, d’échanger, d’une part, sur l’environnement et les règles qui régissent la justice des mineurs, et, d’autre part, sur le traitement actuellement réservé aux mineurs en contact avec le système judiciaire. Une vision totalement partagée par l’Unicef, qui a également exprimé sa vocation sur la question. «Nous apportons notre appui financier et technique pour le traitement des enfants incarcérés. L’enjeu de cet atelier est de proposer les mesures socio-éducatives pour les enfants en détention et leur réintégration familiale», a, pour sa part, indiqué Laetitia Bazzi, responsable de protection de l’enfant à Unicef-Côte d’Ivoire.
SYLVAIN TAKOUE
SYLVAIN TAKOUE