YAMOUSSOUKRO (Côte d’Ivoire), Les chefs d’Etat-major de la force africaine déployée au Mali (Misma) sont réunis depuis lundi à Yamoussoukro (centre) pour "garantir" un succès au projet de transformation à terme de la Misma en une "mission de paix", capable de "recourir à la force".
"Nous sommes là pour apprécier la situation et faire des recommandations appropriées afin de garantir un succès au passage de la Misma en une mission des Nations unies", a déclaré le Général ivoirien Soumaïla Bakayoko, à l’ouverture de la réunion prévue pour durer deux jours.
"Ce ne sera pas une mission de paix classique. Qu’on nous permette cette fois-ci d’utiliser la force réellement", a plaidé le général Bakayoko, chef des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).
"Cette réunion marquera un tournant dans la résolution de la crise au Mali. Nous demeurons convaincus qu’avec une telle mobilisation de la communauté internationale, le Mali retrouvera une paix durable", a souligné de son côté le ministre ivoirien délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi.
Outre les chefs militaires ouest-africains, les généraux Babacar Guèye (conseiller militaire du secrétaire général de l’Onu), Grégoire de Saint-Quentin (commandant de l’opération Serval) et Brahim Sehid Mahamat (chef d’état-major de l’armée tchadienne) participent à cette rencontre.
Les dirigeants d’Afrique de l’Ouest ont apporté fin février leur soutien au projet de transformer à terme la Misma, en une mission de paix de l’ONU.
Le sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix de l’ONU Edmond Mulet, avait déclaré à la mi-mars que l’Onu tablait sur la "présence complète" de sa "mission de stabilisation" au Mali en juillet pour remplacer la mission africaine Misma et le gros de l’armée française.
La Misma déploie actuellement au Mali environ 6.300 soldats d’Afrique de l’Ouest et du Tchad, auxquels s’ajoutent quelque 4.000 soldats français.
Elle pourrait mobiliser au total jusqu’à 10.000 hommes. Aux forces africaines actuellement dans la Misma qui inclut depuis peu le contingent tchadien, pourraient s’ajouter d’autres unités, notamment burundaises et mauritaniennes.
L’idée est d’installer la base principale et logistique de cette mission de stabilisation dans le nord du pays, à Gao, avec une "présence politique et minimale à Bamako".
str-ck/eak/hm
"Nous sommes là pour apprécier la situation et faire des recommandations appropriées afin de garantir un succès au passage de la Misma en une mission des Nations unies", a déclaré le Général ivoirien Soumaïla Bakayoko, à l’ouverture de la réunion prévue pour durer deux jours.
"Ce ne sera pas une mission de paix classique. Qu’on nous permette cette fois-ci d’utiliser la force réellement", a plaidé le général Bakayoko, chef des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).
"Cette réunion marquera un tournant dans la résolution de la crise au Mali. Nous demeurons convaincus qu’avec une telle mobilisation de la communauté internationale, le Mali retrouvera une paix durable", a souligné de son côté le ministre ivoirien délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi.
Outre les chefs militaires ouest-africains, les généraux Babacar Guèye (conseiller militaire du secrétaire général de l’Onu), Grégoire de Saint-Quentin (commandant de l’opération Serval) et Brahim Sehid Mahamat (chef d’état-major de l’armée tchadienne) participent à cette rencontre.
Les dirigeants d’Afrique de l’Ouest ont apporté fin février leur soutien au projet de transformer à terme la Misma, en une mission de paix de l’ONU.
Le sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix de l’ONU Edmond Mulet, avait déclaré à la mi-mars que l’Onu tablait sur la "présence complète" de sa "mission de stabilisation" au Mali en juillet pour remplacer la mission africaine Misma et le gros de l’armée française.
La Misma déploie actuellement au Mali environ 6.300 soldats d’Afrique de l’Ouest et du Tchad, auxquels s’ajoutent quelque 4.000 soldats français.
Elle pourrait mobiliser au total jusqu’à 10.000 hommes. Aux forces africaines actuellement dans la Misma qui inclut depuis peu le contingent tchadien, pourraient s’ajouter d’autres unités, notamment burundaises et mauritaniennes.
L’idée est d’installer la base principale et logistique de cette mission de stabilisation dans le nord du pays, à Gao, avec une "présence politique et minimale à Bamako".
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