Un bel exemple de coopération sud-sud. Ainsi pourrait-on qualifier la visite de 48h effectuée récemment en Côte d’Ivoire, par le Roi du Maroc. En effet, Mohamed VI, accompagné d’une forte délégation n’a pas chômé. Ce sont au total six accords qui ont été signés et portant sur divers domaines de coopération entre le Royaume chérifien et la République de Côte d’Ivoire. Notamment dans les secteurs de la Diplomatie, de l’Economie (investissement), du Transport aérien, du Tourisme (Formation professionnelle) et de la Sécurité (Protection civile), de la Pêche et de l’Aquaculture. Et une visite de terrain à même eu lieu à Abobodoumé et à Jacqueville. Les Ministres ivoiriens et marocains de ces secteurs d’activités envisagent même la construction d’un village de pêche à Abidjan, avec des unités de fabriques de pêche, une garde de poissons et des locaux sociaux, à l’image des 22 villages de pêche construits au Maroc. A travers cette visite de Mohamed VI, la Côte d’Ivoire entend booster ses activités économiques, industrielles, touristiques et surtout son secteur tertiaire. L’implantation prochaine d’une cimenterie marocaine (en construction) devrait employer plusieurs jeunes ivoiriens. Idem pour l’extension du réseau de la Société ivoirienne de Banque (SIB), qui appartient au Groupe Marocain, Attijariwafa Bank. Ces entreprises, participeront à la croissance économique de la Côte d’Ivoire et à la réduction de la pauvreté.
Même si au niveau de l’immobilier il n’y a pas eu d’accord formel, force est de reconnaître que l’expertise immobilière n’a pas été occultée pendant le séjour du Roi Mohamed VI. Et le vaste programme de logements sociaux et économiques intéresse les entreprises marocaines qui l’ont réaffirmé. Tout comme l’exportation des produits fruitiers de la Côte d’Ivoire en direction de ce pays. Cette visite n’était pas protocolaire, diplomatique, politique mais soit source d’accord bilatéral. D’où les discussions pour la mise en place de la Grande commission mixte ivoiro-marocaine qui doit avoir lieu en juin prochain à Abidjan et qui devait permettre de donner un coup d’accélérateur à l’économie de la Côte d’Ivoire mais aussi celle du Maroc. La partie marocaine, a présenté à cet effet, des projets nouveaux dans l’industrie, les transports et l’équipement, les affaires islamiques, l’agriculture, la pêche et des stages de formation pour les diplomates dans le domaine du protocole. Quand la partie ivoirienne s’est appesantie sur la justice, le tourisme, la sécurité, la défense et la communication. La Côte d’Ivoire, première puissance économique de la zone Uemoa et le Maroc cinquième puissance économique de l’Afrique entendent jouer leur partition pour le bien de leurs populations respectives. Ce qui passe aussi par la nécessité d’une coopération policière plus accrue, pour lutter contre les nouvelles formes de criminalité. Notamment, le terrorisme, la cybercriminalité et la piraterie maritime. Toute chose qui n’a pas été occultée lors de cette visite en terre ivoirienne. En tout cas, ce déplacement du Roi a favorisé la création d’un pont entre les hommes d’affaires Ivoiriens et Marocains. Mieux, elle devra surtout contribuer à augmenter les investissements directs ou indirects du Maroc en Côte d’Ivoire. Surtout que des contrats sont en voie d’être signés dans plusieurs domaines.
Jean Eric ADINGRA
Même si au niveau de l’immobilier il n’y a pas eu d’accord formel, force est de reconnaître que l’expertise immobilière n’a pas été occultée pendant le séjour du Roi Mohamed VI. Et le vaste programme de logements sociaux et économiques intéresse les entreprises marocaines qui l’ont réaffirmé. Tout comme l’exportation des produits fruitiers de la Côte d’Ivoire en direction de ce pays. Cette visite n’était pas protocolaire, diplomatique, politique mais soit source d’accord bilatéral. D’où les discussions pour la mise en place de la Grande commission mixte ivoiro-marocaine qui doit avoir lieu en juin prochain à Abidjan et qui devait permettre de donner un coup d’accélérateur à l’économie de la Côte d’Ivoire mais aussi celle du Maroc. La partie marocaine, a présenté à cet effet, des projets nouveaux dans l’industrie, les transports et l’équipement, les affaires islamiques, l’agriculture, la pêche et des stages de formation pour les diplomates dans le domaine du protocole. Quand la partie ivoirienne s’est appesantie sur la justice, le tourisme, la sécurité, la défense et la communication. La Côte d’Ivoire, première puissance économique de la zone Uemoa et le Maroc cinquième puissance économique de l’Afrique entendent jouer leur partition pour le bien de leurs populations respectives. Ce qui passe aussi par la nécessité d’une coopération policière plus accrue, pour lutter contre les nouvelles formes de criminalité. Notamment, le terrorisme, la cybercriminalité et la piraterie maritime. Toute chose qui n’a pas été occultée lors de cette visite en terre ivoirienne. En tout cas, ce déplacement du Roi a favorisé la création d’un pont entre les hommes d’affaires Ivoiriens et Marocains. Mieux, elle devra surtout contribuer à augmenter les investissements directs ou indirects du Maroc en Côte d’Ivoire. Surtout que des contrats sont en voie d’être signés dans plusieurs domaines.
Jean Eric ADINGRA
