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Économie Publié le mardi 2 avril 2013 | APA

Forte atténuation du déficit budgétaire des pays de l’UEMOA

© APA Par DR
UEMOA : Ouverture de la première session ordinaire du Conseil des ministres.
Vendredi 22 mars 2013, Abidjan. Le Conseil des ministres de l`Uemoa tient sa première session ordinaire à Abidjan, au siège local de la Bceao. Photo : Le gouverneur BCEAO, Tiémoko Meyliet KONE et le President du Conseil des Ministres, Tièna COULIBALY.
Le déficit budgétaire global des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a connu une atténuation de 234,4 milliards FCFA (environ 468,800 millions de dollars) au quatrième trimestre 2012, a-t-on appris mardi auprès du siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Dakar.

’’Le déficit global, base engagements, hors dons, serait de 2.123,1 milliards FCFA contre 2.357,5 milliards FCFA un an auparavant’’, note l’institut d’émission de la zone UEMOA.

En pourcentage du PIB, il représente 5,3% en 2012 contre 6,4% en 2011. Quant au solde budgétaire de base il ressortirait déficitaire de 867,3 milliards, en nette diminution par rapport à son niveau de l’année précédente. ‘’Cette situation est imputable aux efforts déployés par tous les Etats pour améliorer le recouvrement des recettes fiscales’’, souligne la BCEAO.

Les recettes budgétaires totales des Etats membres de l’Union, estimées à 7.671,1 milliards à fin décembre 2012, enregistrent une augmentation de 1.302,6 milliards par rapport à la même période de l’année 2011.

Cette progression est notamment imputable à un recouvrement plus vigoureux des recettes fiscales en Côte d’Ivoire et aux retombées positives de l’augmentation de la production minière sur les ressources budgétaires du Burkina.

Quant aux dépenses et prêts nets, ils se sont accrus de 12,2%, en passant de 8.726 milliards à fin décembre 2011 à 9.794,3 milliards à fin décembre 2012. Cette situation s’explique par la hausse des dépenses courantes, notamment la masse salariale et les charges d’intérêt sur la dette publique qui ont enregistré respectivement une progression de 16,5% et 9,8%.

Le montant des transferts et subventions a été contenu pratiquement au même niveau qu’en 2011. Les dépenses en capital se sont accrues de 480,8 milliards, pour se situer à 3.032,3 milliards en 2012, en liaison avec l’exécution des programmes d’investissements dans certains pays de l’Union.

Les prévisions initiales pour 2012 tablaient sur un montant de dépenses en capital de 3.763,0 milliards.

‘’L’écart entre les prévisions et les réalisations s’expliquerait notamment par la faiblesse dans la mobilisation de ressources extérieures, dont le taux moyen est ressorti à 59,0% en 2012’’, relève la BCEAO.

MS/cat/APA
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