A moins d’un changement de programme de dernière minute, c’est demain que le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a choisi pour se prononcer sur la vie politique, économique et sociale du pays devant les journalistes. Une occasion pour le Chef du gouvernement de revenir sur plusieurs dossiers brûlants du moment, dont la situation de plusieurs détenus pro-Gbagbo qui continuent de croupir dans les geôles du nord.
C’est autour du thème « Le Ptg (Programme de travail gouvernemental) : bilan et perspectives » que s’articulera l’essentiel de la conférence que le Premier ministre Daniel Kablan Duncan animera face à la presse nationale et internationale. Si la volonté de celui-ci est de justifier, devant les journalistes, les actions prioritaires menées par le gouvernement, il n’en demeure pas moins que l’une de celles-ci demeure le cas des pro-Gbagbo. A cela, il faut ajouter la question sensible de la réconciliation nationale, à laquelle le gouvernement peine encore à trouver une solution appropriée. Certes, au mois de décembre 2012, les autorités ivoiriennes ont marqué un grand coup dans ce sens, en libérant plusieurs prisonniers Lmp dont Gilbert Aké N’Gbo, l’ancien Premier ministre de l’éphémère gouvernement de Laurent Gbagbo, rapidement mis en place au lendemain du second tour de la présidentielle. Malheureusement, environ quatre mois après ce geste d’apaisement, aucun autre acte significatif n’a été posé dans ce sens. Quand l’on sait que le Fpi (Front populaire ivoirien), le plus important parti de l’opposition a fait de la libération de ses militants, la principale condition pour aller dans ce sens, il est clair que beaucoup d’actions sont attendues de la part du gouvernement. Malgré l’initiation du dialogue direct avec le gouvernement, à travers le Cpd (Cadre permanent de dialogue), l’horizon reste toujours sombre pour ce qui concerne une véritable lisibilité sur la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire. Dès lors, le Premier ministre devra justifier, face aux journalistes, les raisons qui ont freiné le dialogue direct avec l’opposition. A côté de cela, Daniel Kablan Duncan devra aussi se prononcer sur la sensible question de financement des partis de l’opposition. Question qui, selon certaines indiscrétions, serait l’une des raisons du quasi-échec du Cadre permanent de dialogue. Cet Oral permettra, certes, au Premier de se prononcer sur les avancées notables du gouvernement, mais il reste surtout une belle opportunité pour celui-ci de donner des explications sur les retards constatés au niveau de la mise en œuvre de certains axes prioritaires du Président Alassane Ouattara. Il s’agit, entre autres, de la consolidation de la paix, la sécurité et la réconciliation nationale qui continuent d’être confrontées à des difficultés. A coup sûr, le Premier ministre trouvera les ressources nécessaires pour donner des explications suffisantes afin d’apaiser les inquiétudes des populations face au blocage de la réconciliation nationale
Ephraïm Aboubacar
C’est autour du thème « Le Ptg (Programme de travail gouvernemental) : bilan et perspectives » que s’articulera l’essentiel de la conférence que le Premier ministre Daniel Kablan Duncan animera face à la presse nationale et internationale. Si la volonté de celui-ci est de justifier, devant les journalistes, les actions prioritaires menées par le gouvernement, il n’en demeure pas moins que l’une de celles-ci demeure le cas des pro-Gbagbo. A cela, il faut ajouter la question sensible de la réconciliation nationale, à laquelle le gouvernement peine encore à trouver une solution appropriée. Certes, au mois de décembre 2012, les autorités ivoiriennes ont marqué un grand coup dans ce sens, en libérant plusieurs prisonniers Lmp dont Gilbert Aké N’Gbo, l’ancien Premier ministre de l’éphémère gouvernement de Laurent Gbagbo, rapidement mis en place au lendemain du second tour de la présidentielle. Malheureusement, environ quatre mois après ce geste d’apaisement, aucun autre acte significatif n’a été posé dans ce sens. Quand l’on sait que le Fpi (Front populaire ivoirien), le plus important parti de l’opposition a fait de la libération de ses militants, la principale condition pour aller dans ce sens, il est clair que beaucoup d’actions sont attendues de la part du gouvernement. Malgré l’initiation du dialogue direct avec le gouvernement, à travers le Cpd (Cadre permanent de dialogue), l’horizon reste toujours sombre pour ce qui concerne une véritable lisibilité sur la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire. Dès lors, le Premier ministre devra justifier, face aux journalistes, les raisons qui ont freiné le dialogue direct avec l’opposition. A côté de cela, Daniel Kablan Duncan devra aussi se prononcer sur la sensible question de financement des partis de l’opposition. Question qui, selon certaines indiscrétions, serait l’une des raisons du quasi-échec du Cadre permanent de dialogue. Cet Oral permettra, certes, au Premier de se prononcer sur les avancées notables du gouvernement, mais il reste surtout une belle opportunité pour celui-ci de donner des explications sur les retards constatés au niveau de la mise en œuvre de certains axes prioritaires du Président Alassane Ouattara. Il s’agit, entre autres, de la consolidation de la paix, la sécurité et la réconciliation nationale qui continuent d’être confrontées à des difficultés. A coup sûr, le Premier ministre trouvera les ressources nécessaires pour donner des explications suffisantes afin d’apaiser les inquiétudes des populations face au blocage de la réconciliation nationale
Ephraïm Aboubacar