Gagnoa – Une semaine après l’évasion de 43 prisonniers, dont sept ont été repris et un tué à la prison civile de Gagnoa, l’identification des points faibles du système de sécurité de cette prison a permis la prise de nouvelles mesures de sécurité par les autorités judiciaires, pénitentiaires et les forces de sécurité, en vue d'y renforcer la surveillance.
Trois abris de sécurité ont été construits au lendemain de l’évasion par le chef de sécurité des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) de Gagnoa, pour permettre aux agents de police, de la gendarmerie et des FRCI affectés à la sécurité de la prison de les occuper 24H sur 24.
« La forte pluie tombée dans la nuit de l’évasion des prisonniers a été un facteur dans la réussite de l’opération des fugitifs », a expliqué, jeudi, le régisseur de la maison d’arrêt de Gagnoa, Fran Ibo Luc, à l’AIP. Il a déclaré que 35 agents pénitenciaires stagiaires ont été envoyés par sa hiérarchie dès le 1er avril pour renforcer la surveillance interne de la prison.
Concernant la sécurisation autour de la prison, le préfet de police, le commandant de la gendarmerie et le régisseur de la prison se sont concertés pour mieux coordonner leurs actions de sécurisation.
Dans cette logique, la gendarmerie nationale va faire venir de l’école militaire de Toroguhé (Daloa) dans les prochains jours un groupe de gendarmes qui viendra renforcer également le dispositif sécuritaire autour de la prison, a-t-on appris.
Pour la solidité des murs de la prison, le régisseur Ibo Luc a sollicité l’expertise du directeur régional de la Construction qui, après une visite des bâtiments de la prison, mercredi, a constaté l’inadaptation des murs du bâtiment des condamnés à ceux d’une prison. Ce, en raison de leur manque de solidité dû à leur composition en modèle de briques 12 faibles en teneur de ciment.
Une décision en avril 2012 d’un responsable de l’ONG ‘’Prisonniers sans frontière’’, en charge du suivi des travaux de la réhabilitation de cette maison d’arrêt avait jugé non nécessaires la démolition et la reconstruction des murs du bâtiment des condamnés, préférant plutôt leur réhabilitation, en dépit des réserves faites à l’époque, en présence de la presse, par le régisseur d'alors, Bandama Yobouet.
L’un des facteurs énumérés aujourd’hui comme ayant favorisé la réussite de l’évasion des prisonniers est la friabilité des murs du bâtiment des condamnés qui avaient été plus atteints par l’incendie du 30 mars 2011, lors de la crise postélectorale. Cet incendie avait affecté en partie la solidité de certaines parties des murs de la prison.
Les fugitifs avaient dans la nuit du 28 au 29 mars, réussi à creuser, à l’aide de cuillères et d’une hache, un trou dans le mur donnant sur l’arrière-cour de leur bâtiment pour pouvoir prendre la fuite. La présence de cette hache dans l’enceinte de la prison est, selon le régisseur, le fait du chef magasinier qui l’utilisait pour faire découper sur place le bois de chauffe avant de la renfermer dans le magasin.
Mais les prisonniers, après avoir longuement épié chacun de ses gestes, ont profité d’un moment d’inattention dans la journée de jeudi pour faire pénétrer l’instrument dans leur bâtiment en le dissimulant dans un sac de pain, a confié l’un des prisonniers. Ce dernier, ayant découvert que quelque chose se tramait, a tenté en vain d’alerter le chef de poste.
Le régisseur Fran Ibo Luc a indiqué être parvenu à la même conclusion avec le directeur régional de la Construction sur la nécessité de reconstruire en béton les murs en cause et de refaire une clôture impressionnante autour de la prison, pour rendre l’évasion impossible, sinon beaucoup plus difficile.
Selon Fran Ibo, absent de Gagnoa pour nécessités de service au moment de l’évasion, avec les nouvelles mesures prises par les autorités supérieures nationales pour renforcer le système de sécurité de la maison d’arrêt de Gagnoa, une mise en garde a été faite aux différentes forces, afin que tout soit mis en œuvre pour éviter la réédition d’un tel exploit de la part des prisonniers.
« Si les agents mis à notre disposition ne sont pas bien utilisés et si un évènement similaire se reproduit, il ne sera pas toléré par nos supérieurs qui nous l’ont signifié », a confié le régisseur qui s’attèle à renforcer la vigilance de ses éléments.
Une enquête judiciaire est en cours pour déterminer les circonstances de l’évasion, identifier les complices éventuels et situer les responsabilités, a appris l’AIP.
Trois abris de sécurité ont été construits au lendemain de l’évasion par le chef de sécurité des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) de Gagnoa, pour permettre aux agents de police, de la gendarmerie et des FRCI affectés à la sécurité de la prison de les occuper 24H sur 24.
« La forte pluie tombée dans la nuit de l’évasion des prisonniers a été un facteur dans la réussite de l’opération des fugitifs », a expliqué, jeudi, le régisseur de la maison d’arrêt de Gagnoa, Fran Ibo Luc, à l’AIP. Il a déclaré que 35 agents pénitenciaires stagiaires ont été envoyés par sa hiérarchie dès le 1er avril pour renforcer la surveillance interne de la prison.
Concernant la sécurisation autour de la prison, le préfet de police, le commandant de la gendarmerie et le régisseur de la prison se sont concertés pour mieux coordonner leurs actions de sécurisation.
Dans cette logique, la gendarmerie nationale va faire venir de l’école militaire de Toroguhé (Daloa) dans les prochains jours un groupe de gendarmes qui viendra renforcer également le dispositif sécuritaire autour de la prison, a-t-on appris.
Pour la solidité des murs de la prison, le régisseur Ibo Luc a sollicité l’expertise du directeur régional de la Construction qui, après une visite des bâtiments de la prison, mercredi, a constaté l’inadaptation des murs du bâtiment des condamnés à ceux d’une prison. Ce, en raison de leur manque de solidité dû à leur composition en modèle de briques 12 faibles en teneur de ciment.
Une décision en avril 2012 d’un responsable de l’ONG ‘’Prisonniers sans frontière’’, en charge du suivi des travaux de la réhabilitation de cette maison d’arrêt avait jugé non nécessaires la démolition et la reconstruction des murs du bâtiment des condamnés, préférant plutôt leur réhabilitation, en dépit des réserves faites à l’époque, en présence de la presse, par le régisseur d'alors, Bandama Yobouet.
L’un des facteurs énumérés aujourd’hui comme ayant favorisé la réussite de l’évasion des prisonniers est la friabilité des murs du bâtiment des condamnés qui avaient été plus atteints par l’incendie du 30 mars 2011, lors de la crise postélectorale. Cet incendie avait affecté en partie la solidité de certaines parties des murs de la prison.
Les fugitifs avaient dans la nuit du 28 au 29 mars, réussi à creuser, à l’aide de cuillères et d’une hache, un trou dans le mur donnant sur l’arrière-cour de leur bâtiment pour pouvoir prendre la fuite. La présence de cette hache dans l’enceinte de la prison est, selon le régisseur, le fait du chef magasinier qui l’utilisait pour faire découper sur place le bois de chauffe avant de la renfermer dans le magasin.
Mais les prisonniers, après avoir longuement épié chacun de ses gestes, ont profité d’un moment d’inattention dans la journée de jeudi pour faire pénétrer l’instrument dans leur bâtiment en le dissimulant dans un sac de pain, a confié l’un des prisonniers. Ce dernier, ayant découvert que quelque chose se tramait, a tenté en vain d’alerter le chef de poste.
Le régisseur Fran Ibo Luc a indiqué être parvenu à la même conclusion avec le directeur régional de la Construction sur la nécessité de reconstruire en béton les murs en cause et de refaire une clôture impressionnante autour de la prison, pour rendre l’évasion impossible, sinon beaucoup plus difficile.
Selon Fran Ibo, absent de Gagnoa pour nécessités de service au moment de l’évasion, avec les nouvelles mesures prises par les autorités supérieures nationales pour renforcer le système de sécurité de la maison d’arrêt de Gagnoa, une mise en garde a été faite aux différentes forces, afin que tout soit mis en œuvre pour éviter la réédition d’un tel exploit de la part des prisonniers.
« Si les agents mis à notre disposition ne sont pas bien utilisés et si un évènement similaire se reproduit, il ne sera pas toléré par nos supérieurs qui nous l’ont signifié », a confié le régisseur qui s’attèle à renforcer la vigilance de ses éléments.
Une enquête judiciaire est en cours pour déterminer les circonstances de l’évasion, identifier les complices éventuels et situer les responsabilités, a appris l’AIP.