Une entrée en campagne sans exagération. C’est le choix fait par le candidat du Pdci qui avait à ses côtés, le doyen, Pr. Vakaba Touré membre du bureau politique du Pdci. Pour le lancement de sa campagne, il a choisi le quartier ‘’Doukouré Merci’’. Tout un symbole pour lui. C’est sous son premier mandat que ce quartier presque précaire au centre de Yopougon a été créé. Ses habitants sont venus de l’actuel site qui abrite le Chu de Yopougon et recasés sous l’impulsion du maire qu’il était. Voici pour l’histoire. Le candidat du Pdci qui fait campagne depuis trois ans, dit courir pour les jeunes, les femmes mais surtout pour les couches défavorisées qui ont droit à un mieux-être. Ceci explique le choix du quartier Doukouré et ses populations le lui ont rendu. Elles sont sorties avec au premier plan, leurs premiers responsables : le chef central Adama Diomandé et des dignitaires comme Bamba Bakary et Adou Marcel. Tous ont fait des prières et promis la victoire à l’ancien maire qui, aux dires des intervenants, a autrefois fait des investissements importants dans ce quartier. Les notes de gaieté ont été données par «l’Italienne du Zouglou» qui a sorti un morceau spécial (‘’Doukouré Ayo’’, Doukouré merci, en langue bété, ndlr) pour la campagne et la reggae-maker, Nédi Jerth qui a appelé ses parents Wê et Dan à voter pour Dr Doukouré Moustapha. Qui est resté serein et stoïque devant cette ambiance. ‘’Pas de fête avant la fête. Le match n’est pas terminé, j’invite tout le monde au combat dès maintenant’’, a-t-il dit à la tribune, promettant de danser et de faire la ‘’prodada’’ après le 21 avril. ‘’Quand Dieu a décidé d’être avec vous, il reste avec vous. On fait notre campagne depuis trois ans, maintenant c’est le temps de Dieu’’, a-t-il affirmé en guise de conclusion. Auparavant il est revenu sur les grandes lignes de son projet, basées sur la reconstruction économique et sociale qui passe par le rassemblement et la réconciliation. A ses supporters, il a lancé ce message en terminant : ‘’on ne peut pas partager l’éléphant si on ne l’a pas tué. Pour cela, il faut aller voter et apprendre à voter. Vous devez être vigilants. Si vous ne l’êtes pas, on peut nous voler notre victoire’’.
SD
SD