La plainte du fils de Gbagbo remise au juge d’instruction, les pro-Gbagbo ont jubilé. Avec à leur tête, son avocate, Me Habiba Touré, initiatrice de la plainte contre le président de l’Assemblée nationale (Pan) Guillaume Soro pour enlèvement, séquestration et traitements inhumains devant les juridictions françaises. C’était début mars. Au dire de ces pro-Gbagbo, toutefois que le président de l’Assemblée nationale mettra les pieds en France, il sera cueilli par ce juge. Tous les observateurs de la vie politique ivoirienne ont vu Soro Guillaume accompagnant le président de la République lors de la rencontre avec son homologue François Hollande. En lieu et place d’avoir mailles à partir avec la justice française, comme annoncé par les pro-Gbagbo, le tapis rouge a été déroulé au chef du Parlement ivoirien. Par ailleurs, depuis son séjour parisien, le président de l’Assemblée nationale circule librement dans les rues, sans que la justice ni les forces de l’ordre françaises ne l’inquiètent. Après une plainte simple, Michel Gbagbo a décidé de se constituer partie civile pour une deuxième. « Quand on sait qu’un dépôt de plainte avec constitution de partie civile entraîne automatiquement la saisine d’un juge d’instruction et c’est ce que le tribunal en charge du dossier avait décidé de faire en désignant un juge d’instruction afin de faire la lumière sur les accusations du fils de Gbagbo contre le président de l’Assemblée nationale », s’était justifiée la justice française.
Sam-Wakouboué
Sam-Wakouboué
