“ Nous avons déposé nos papiers depuis deux ans pour obtenir les agréments afin de travailler. Mais jusque là, les agréments n’ont pas été signés. Pourtant nous faisons face aux charges de nos bureaux et payons les taxes ». Ces propos sont ceux de Fadiga Sirakoné, présidente de l’Union nationale des opérateurs miniers de Côte d’Ivoire (Unomici), qui les a tenus samedi dernier, lors d’un point de presse, au Plateau. Ces acteurs, issus de l’Unomici et exerçant dans l’achat et la vente du Diamant et de l’Or, ont dit déplorer des défaillances dans le système d’attribution d’agrément. Selon Fadiga Sirakoné, le secteur minier depuis quelques temps, est investi pas des exploitants clandestins et acheteurs clandestins qui opèrent en toute illégalité et sans la moindre inquiétude. Ces derniers ont investi toutes les zones d’exploitation. Et de regretter que durant deux ans, les agréments soient bloqués au ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie. «Sans ces agréments, les acteurs ne sont pas reconnus et ne peuvent pas travailler alors que les clandestins eux continuent d’opérer dans le secteur », a décrié la présidente de l’Unomici. Et de souhaiter une réaction du ministère de tutelle afin de mettre un terme à ce trafic. Et Assougba Félicien, secrétaire adjoint à la Communication de poursuivre : «cela fait deux ans que nous les opérateurs agréés n’arrivons pas à travailler. Nous disons qu’il faut que cela cesse et qu’on ait nos agréments pour travailler ». Plaidant toutefois pour que les autorités se penchent sur la question et leur permettent d’exercer leur activité tout en mettant fin à celles des exploitants clandestin.
Soumba.O
Soumba.O