Les Etats-Unis ont invité mercredi les autorités ivoiriennes à pratiquer une justice ‘’impartiale’’ après la violente crise post électorale qui a fait plus de 3000 morts de décembre 2010 à avril 2011.
‘’Le gouvernement à tous les niveaux devrait tenir cet engagement (…). Des violations des droits de l’Homme et des crimes de guerre ont été commis par les deux camps impliqués dans le conflit (…) à ce jour, à l’exception de quelques soldats du rang, toutes les personnes détenues et inculpées pour leur rôle dans la crise postélectorale sont issues d’un seul camp du conflit’’ a déclaré l’ambassadeur américain en Côte d’Ivoire, Phillip Carter III dans un discours prononcé à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, cité par une note d’information de ses services.
Il a rappelé la promesse du président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé selon qui ‘’toutes les personnes responsables de crimes graves devraient être traduites en justice et qu’il n’y a pas de place pour une culture de l’impunité ou une justice des vainqueurs en Côte d’Ivoire’’.
Le diplomate américains, a par ailleurs souligné que la réconciliation nationale dépend des ‘’progrès’’ en matière d’une justice ‘’impartiale’’.
Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan a affirmé le jeudi 4 avril que la justice ivoirienne ‘’ne sera pas aux ordres’’, réagissant ainsi aux critiques de l’ONG de défense des droits humains, Human Rights Watch (HRW).
‘’Certains parlent de justice à deux vitesses, d’autres de justice des vainqueurs (…) mais comment voulez-vous juger les gens si vous n’avez pas les preuves tangibles?’’ s’était interrogé M. Duncan au cours de sa première conférence de presse depuis sa nomination en novembre 2012.
‘’Vous allez dire que c’est une justice bananière’’, a-t-il poursuivi en ajoutant en présence des membres de son gouvernement et des patrons d’entreprises que la ‘’justice a son rythme de travail’’.
‘’On doit laisser la justice suivre son rythme et qu’on ne veuille pas demander au gouvernement d’imposer un rythme à la justice. Ce n’est pas notre rôle’’, avait insisté le chef du gouvernement ivoirien. Pour lui, il faut ‘’laisser la justice jouer son rôle’’.
‘’La justice en Côte d’Ivoire ne sera pas aux ordres, elle fera son travail et le gouvernement n’a pas peur de la vérité’’, avait-il dit.
Human Rights Watch (HRW) avait reproché la veille au gouvernement ivoirien de n’avoir pas encore honoré sa promesse de réclamer des comptes de manière impartiale pour les crimes internationaux graves, après les violences post-électorales consécutive au second tour de la présidentielle du 29 novembre 2010.
L’organisation de défense des droits humains a également reproché à la Cour pénale internationale (CPI) de légitimer la mise en place d’une justice partiale contre l’ex-président Gbagbo et ses proches en Côte d’Ivoire.
‘’Le gouvernement à tous les niveaux devrait tenir cet engagement (…). Des violations des droits de l’Homme et des crimes de guerre ont été commis par les deux camps impliqués dans le conflit (…) à ce jour, à l’exception de quelques soldats du rang, toutes les personnes détenues et inculpées pour leur rôle dans la crise postélectorale sont issues d’un seul camp du conflit’’ a déclaré l’ambassadeur américain en Côte d’Ivoire, Phillip Carter III dans un discours prononcé à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, cité par une note d’information de ses services.
Il a rappelé la promesse du président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé selon qui ‘’toutes les personnes responsables de crimes graves devraient être traduites en justice et qu’il n’y a pas de place pour une culture de l’impunité ou une justice des vainqueurs en Côte d’Ivoire’’.
Le diplomate américains, a par ailleurs souligné que la réconciliation nationale dépend des ‘’progrès’’ en matière d’une justice ‘’impartiale’’.
Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan a affirmé le jeudi 4 avril que la justice ivoirienne ‘’ne sera pas aux ordres’’, réagissant ainsi aux critiques de l’ONG de défense des droits humains, Human Rights Watch (HRW).
‘’Certains parlent de justice à deux vitesses, d’autres de justice des vainqueurs (…) mais comment voulez-vous juger les gens si vous n’avez pas les preuves tangibles?’’ s’était interrogé M. Duncan au cours de sa première conférence de presse depuis sa nomination en novembre 2012.
‘’Vous allez dire que c’est une justice bananière’’, a-t-il poursuivi en ajoutant en présence des membres de son gouvernement et des patrons d’entreprises que la ‘’justice a son rythme de travail’’.
‘’On doit laisser la justice suivre son rythme et qu’on ne veuille pas demander au gouvernement d’imposer un rythme à la justice. Ce n’est pas notre rôle’’, avait insisté le chef du gouvernement ivoirien. Pour lui, il faut ‘’laisser la justice jouer son rôle’’.
‘’La justice en Côte d’Ivoire ne sera pas aux ordres, elle fera son travail et le gouvernement n’a pas peur de la vérité’’, avait-il dit.
Human Rights Watch (HRW) avait reproché la veille au gouvernement ivoirien de n’avoir pas encore honoré sa promesse de réclamer des comptes de manière impartiale pour les crimes internationaux graves, après les violences post-électorales consécutive au second tour de la présidentielle du 29 novembre 2010.
L’organisation de défense des droits humains a également reproché à la Cour pénale internationale (CPI) de légitimer la mise en place d’une justice partiale contre l’ex-président Gbagbo et ses proches en Côte d’Ivoire.