Bouaflé, 17 avr (AIP) – Le principal du collège moderne de Bouaflé, N’Dja Kolé Jean Baptiste, a affirmé, mercredi, avoir été "menacé", pendant plusieurs minutes, dans son bureau par quelques enseignants grévistes qui lui reprochent de refuser de suivre le mot d’ordre de grève déclenché par l’Intersyndicale du secteur éducation-formation (ISEF).
Selon le principal, des élèves et quelques enseignants grévistes qui sont arrivés bruyamment dans l’établissement, aux environs de 10H, pour déloger leurs camarades en plein cours, lui ont reproché de permettre à certains professeurs de continuer de dispenser des cours alors qu’un mouvement de grève de leur corporation devrait être suivi par tous les établissements scolaires de la ville.
"Ils ont commencé à me menacer parce que j’ai refusé d’échanger avec eux après leur forfait. On ne déloge pas avant de venir échanger", a-t-il déclaré, ajoutant qu’il a dû faire appel à la gendarmerie, arrivée sur les lieux après le départ des grévistes.
Selon N’Dja Jean Baptiste, les enseignants grévistes lui ont demandé de fermer l’administration, mais il a refusé, leur expliquant qu’il représente le ministre de l’Education nationale, par le biais de sa direction régionale, et qu’il est présent pour tous les enseignants ; grévistes ou non.
"Je suis là et je ne bougerai pas. Si je suis arrivé à ce poste, c’est par mon mérite. C’est pourquoi, l’administration m’a récemment primé comme deuxième meilleur chef d’établissement de collège", a-t-il clamé, invitant les enseignants grévistes à ne point empêcher leurs collègues non grévistes à dispenser des cours, au nom de la liberté d’expression et de pensée.
Depuis quelques jours, la ville de Bouaflé est perturbée par la grève des enseignants de l’ISEF, poussant certains élèves à déloger leurs camarades des établissements scolaires publics et privés.
(AIP)
Zaar/kp
Selon le principal, des élèves et quelques enseignants grévistes qui sont arrivés bruyamment dans l’établissement, aux environs de 10H, pour déloger leurs camarades en plein cours, lui ont reproché de permettre à certains professeurs de continuer de dispenser des cours alors qu’un mouvement de grève de leur corporation devrait être suivi par tous les établissements scolaires de la ville.
"Ils ont commencé à me menacer parce que j’ai refusé d’échanger avec eux après leur forfait. On ne déloge pas avant de venir échanger", a-t-il déclaré, ajoutant qu’il a dû faire appel à la gendarmerie, arrivée sur les lieux après le départ des grévistes.
Selon N’Dja Jean Baptiste, les enseignants grévistes lui ont demandé de fermer l’administration, mais il a refusé, leur expliquant qu’il représente le ministre de l’Education nationale, par le biais de sa direction régionale, et qu’il est présent pour tous les enseignants ; grévistes ou non.
"Je suis là et je ne bougerai pas. Si je suis arrivé à ce poste, c’est par mon mérite. C’est pourquoi, l’administration m’a récemment primé comme deuxième meilleur chef d’établissement de collège", a-t-il clamé, invitant les enseignants grévistes à ne point empêcher leurs collègues non grévistes à dispenser des cours, au nom de la liberté d’expression et de pensée.
Depuis quelques jours, la ville de Bouaflé est perturbée par la grève des enseignants de l’ISEF, poussant certains élèves à déloger leurs camarades des établissements scolaires publics et privés.
(AIP)
Zaar/kp
