Abidjan, Un jeune turc de l'ex-junte militaire, le général Asso Hakawa Augustin, ayant conduit la transition militaro-civile en 2000, après le putsch perpétré contre le régime d'Henri Konan Bédié, le 24 décembre 1999, a tiré sa révérence, le 04 avril, "des suites d'une maladie au centre hospitalier universitaire de Treichville, à Abidjan, a-t-on appris en début de semaine dernière.
Ex-ministre de la Sécurité dans le troisième cabinet de Robert Guéï, après le limogeage du général Lansana Palenfo, soupçonné avec son frère d'armes le général Abdoulaye Coulibaly, d'"atteinte à la sûreté de l'Etat pour le compte du RDR", le général Asso Hakawa a été inhumé, samedi, à Ananguié, son village natal, dans le département d'Adzopé(nord-est d'Abidjan, région de La Mé).
Commandant en second de la gendarmerie nationale, dirigée par le général Georges Déon, Asso Hakawa dirigea également le Fonds de prévoyance militaire, en qualité de directeur général, puis de président du conseil d’administration. Il assuma, par ailleurs, les fonctions d'inspecteur général de la gendarmerie nationale.
Avec l'ancien ministre ivoirien de la Défense et de la Protection civile, Moïse Lida Kouassi, le général Asso Hakawa, l'un des maîtres à penser de la "politique sécuritaire" et de la police politique de l'ex- junte aux ordres, fut, par la suite, l'un des conseiIlers, chargé de la sécurité, de l'ancien chef de l'Etat, Laurent Gbagbo.
Après Robert Guéï, tué aux premières heures de la crise militaro-politique, déclenchée le 19 septembre 2002, Boka Yapi, décédé dans des conditions, à ce jour, non élucidées, alors qu'il s'était refugié au Bénin, et le caporal Ibrahim Coulibaly, alias "IB", tué dans la crise post-électorale, en avril 2010, à Abidjan, après un exil au Burkina et en France, le général Asso Hakawa constitue le quatrième homme de l'ex-junte qui a marqué la Côte d'Ivoire de ses contradictions.
(AIP)
gk/kkp/nf
Ex-ministre de la Sécurité dans le troisième cabinet de Robert Guéï, après le limogeage du général Lansana Palenfo, soupçonné avec son frère d'armes le général Abdoulaye Coulibaly, d'"atteinte à la sûreté de l'Etat pour le compte du RDR", le général Asso Hakawa a été inhumé, samedi, à Ananguié, son village natal, dans le département d'Adzopé(nord-est d'Abidjan, région de La Mé).
Commandant en second de la gendarmerie nationale, dirigée par le général Georges Déon, Asso Hakawa dirigea également le Fonds de prévoyance militaire, en qualité de directeur général, puis de président du conseil d’administration. Il assuma, par ailleurs, les fonctions d'inspecteur général de la gendarmerie nationale.
Avec l'ancien ministre ivoirien de la Défense et de la Protection civile, Moïse Lida Kouassi, le général Asso Hakawa, l'un des maîtres à penser de la "politique sécuritaire" et de la police politique de l'ex- junte aux ordres, fut, par la suite, l'un des conseiIlers, chargé de la sécurité, de l'ancien chef de l'Etat, Laurent Gbagbo.
Après Robert Guéï, tué aux premières heures de la crise militaro-politique, déclenchée le 19 septembre 2002, Boka Yapi, décédé dans des conditions, à ce jour, non élucidées, alors qu'il s'était refugié au Bénin, et le caporal Ibrahim Coulibaly, alias "IB", tué dans la crise post-électorale, en avril 2010, à Abidjan, après un exil au Burkina et en France, le général Asso Hakawa constitue le quatrième homme de l'ex-junte qui a marqué la Côte d'Ivoire de ses contradictions.
(AIP)
gk/kkp/nf