Le groupe scolaire hôpital de Bongouanou va-t-il rouvrir ses portes à ses occupants, élèves et enseignants, au retour de ces congés de Pâques ? Difficile de donner une réponse à cette question ou du moins, seule la mairie de cette localité pourra valablement y répondre. Les raisons en sont qu’un dépotoir d’immondices a été créé dans le proche voisinage de ce groupe scolaire, pour ne pas dire que ces immondices forment une autre clôture contigüe à ce groupe. Causant de nombreux désagréments aux élèves et enseignants. Ils ne savent plus où donner la tête dans la mesure où, provenant des ménages, ces ordures, qui jouxtent cette école primaire, ont atteint la hauteur des fenêtres des classes. Et les conséquences se ressentent immédiatement dans les salles de classe. Où, odeurs nauséabondes et nuées de mouches sont quotidiennement présents. Empêchant, à certains moments de la journée, les enseignants de dispenser les cours du fait de ces odeurs suffocantes. Qui deviennent insupportables après chaque passage de la pluie. C’est face à cette situation qui met en péril leur santé que, voulant épargner les enfants d’une quelconque infection, les enseignants se sont résignés à ne pas remettre les pieds dans cet établissement au retour des congés de Pâques si rien n’était fait. Il faut rappeler que, toujours selon ces enseignants, les différentes démarches menées depuis le mois de novembre dernier auprès des autorités de la ville sont restées vaines. Il est donc clair que seule la mairie de Bongouanou a le dernier mot dans cette affaire.
TANO KOFFI HENRI
TANO KOFFI HENRI
