Dr. AKA Kroo Florent, président de l’Ordre national des médecins de Côte d’Ivoire, a plaidé mercredi dernier à la cérémonie d’ouverture du salon international de la santé et du bien-être (Saidalya 2013) à la Caistab au Plateau, pour la mise en place « d’un fonds spécifique d’investissement du secteur médical ». En présence de l’ambassadeur de la Tunisie en Côte d’Ivoire et de plusieurs personnalités du monde de la médecine et de la pharmacie, Dr. Raymonde Goudou Coffie, ministre de la santé et de la lutte contre le sida, représentant par ailleurs le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, a officiellement lancé cette foire aux échanges entre les industriels pharmaceutiques, les médecins tunisiens, marocains et ceux de la Côte d’Ivoire.
Ainsi, le président de l’Ordre national des médecins de Côte d’Ivoire a fait son plaidoyer pour hisser la médecine ivoirienne au niveau des pays du Maghreb. « Nos hôtes du Maghreb ont bénéficié de conditions financières incitatives et fiscales particulières qui ont permis l’essor médical et pharmaceutique que nous admirons tous aujourd’hui », a fait remarquer Dr. Aka kroo Florent qui pense « que la coopération Sud-Sud doit aller au-delà de la tenue de salons et de congrès ». C'est-à-dire dans le concret. Et ce concret pour lui, c’est de faire « un saut qualitatif indéniable en matière de santé avec la mise en place de la couverture médicale universelle que toute la corporation médicale ivoirienne attend patiemment et résolument ».
De son côté, le Pr. Maurice Kacou Guikahué, président de la société ivoirienne de cardiologie qui accueille à l’occasion le premier congrès international de cardiologie, a exhorté le ministre de la santé à combattre aussi comme elle le fait avec le paludisme et le Vih/Sida, les maladies non transmissibles avec à leur tête, les maladies cardiovasculaires ». Selon lui, ces maladies sont là « au coin de la rue et vous regardent ». Il s’agit de l’hypertension artérielle, du tabagisme, du diabète aidé par l’inactivité physique, l’obésité. Il a révélé que « les infarctus du myocarde qu’on disait très rares en 1980 chez nous, représentent actuellement 8% des hospitalisations à l’Institut de cardiologie d’Abidjan et 20,6% de la mortalité totale ». Le congrès baptisé « cardiovoire » va passer en revue la pratique de la cardiologie en Afrique en présence d’environ 150 cardiologues venus de la Tunisie, du Maroc et de l’Afrique Subsaharienne. C’est le Pr. Edmond Bertrand, qui a ouvert le congrès avec la conférence inaugurale sur le thème « la cardiologie en Afrique : Hier, aujourd’hui et demain ».
Coulibaly Zié Oumar
Ainsi, le président de l’Ordre national des médecins de Côte d’Ivoire a fait son plaidoyer pour hisser la médecine ivoirienne au niveau des pays du Maghreb. « Nos hôtes du Maghreb ont bénéficié de conditions financières incitatives et fiscales particulières qui ont permis l’essor médical et pharmaceutique que nous admirons tous aujourd’hui », a fait remarquer Dr. Aka kroo Florent qui pense « que la coopération Sud-Sud doit aller au-delà de la tenue de salons et de congrès ». C'est-à-dire dans le concret. Et ce concret pour lui, c’est de faire « un saut qualitatif indéniable en matière de santé avec la mise en place de la couverture médicale universelle que toute la corporation médicale ivoirienne attend patiemment et résolument ».
De son côté, le Pr. Maurice Kacou Guikahué, président de la société ivoirienne de cardiologie qui accueille à l’occasion le premier congrès international de cardiologie, a exhorté le ministre de la santé à combattre aussi comme elle le fait avec le paludisme et le Vih/Sida, les maladies non transmissibles avec à leur tête, les maladies cardiovasculaires ». Selon lui, ces maladies sont là « au coin de la rue et vous regardent ». Il s’agit de l’hypertension artérielle, du tabagisme, du diabète aidé par l’inactivité physique, l’obésité. Il a révélé que « les infarctus du myocarde qu’on disait très rares en 1980 chez nous, représentent actuellement 8% des hospitalisations à l’Institut de cardiologie d’Abidjan et 20,6% de la mortalité totale ». Le congrès baptisé « cardiovoire » va passer en revue la pratique de la cardiologie en Afrique en présence d’environ 150 cardiologues venus de la Tunisie, du Maroc et de l’Afrique Subsaharienne. C’est le Pr. Edmond Bertrand, qui a ouvert le congrès avec la conférence inaugurale sur le thème « la cardiologie en Afrique : Hier, aujourd’hui et demain ».
Coulibaly Zié Oumar