16 mois après avoir été élu à la tête de l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’alimentation (FAO), le brésilien José Graziano Da Silva a présenté son nouveau schéma pour éradiquer la faim dans le monde au cours du conseil de l’organisation tenu à Rome, le 22 avril 2013.
Limiter la bureaucratie pour des actions concrètes tout en réduisant les coûts, afin d’optimiser le fonctionnement de l’organisation. Parlant de cette orientation, José Graziano a fait savoir qu’elle «vient juste de commencer». Il est donc difficile de voir immédiatement les effets. Cependant, souligne-t-il, il importe pour l’ensemble des fonctionnaires de cette organisation de continuer à œuvrer efficacement pour remplir le rôle pour lequel elle a été créée. «Je pense qu’une forte présence sur le terrain est la clé pour faire de la FAO, une organisation détentrice de savoirs réellement ancrés dans le concret», a-t-il ajouté. Mais pour y arriver, José Graziano compte sur les pays membres dans le cadre du financement de l’ensemble des activités de l’organisation. «Pour la première fois de son histoire, le budget de l’Organisation sera dicté par ses objectifs et par les résultats qu’elle vise, et pas uniquement par ses activités», a-t-il annoncé. Selon les statistiques, 870 millions de personnes de par le monde souffrent encore de sous-nutrition chronique quoique la production alimentaire ait augmenté de manière exponentielle. «Le problème actuel est plus complexe et difficile à resoudre. Actuellement, la faim s’explique essentiellement par un accès insuffisant à la nourriture, ce qui est lié à la pauvreté, notamment la pauvreté rurale. Ainsi, améliorer la protection sociale renforce efficacement la capacité des populations pauvres à acheter les aliments dont elles ont besoin à court terme. Ces mesures complètent les initiatives visant à renforcer la productivité des petits exploitants…», a précisé José Graziano. Qui estime que la réduction de la pauvreté passe aussi par un soutien à l’emploi rural.
Source, fao.org
K.H
Limiter la bureaucratie pour des actions concrètes tout en réduisant les coûts, afin d’optimiser le fonctionnement de l’organisation. Parlant de cette orientation, José Graziano a fait savoir qu’elle «vient juste de commencer». Il est donc difficile de voir immédiatement les effets. Cependant, souligne-t-il, il importe pour l’ensemble des fonctionnaires de cette organisation de continuer à œuvrer efficacement pour remplir le rôle pour lequel elle a été créée. «Je pense qu’une forte présence sur le terrain est la clé pour faire de la FAO, une organisation détentrice de savoirs réellement ancrés dans le concret», a-t-il ajouté. Mais pour y arriver, José Graziano compte sur les pays membres dans le cadre du financement de l’ensemble des activités de l’organisation. «Pour la première fois de son histoire, le budget de l’Organisation sera dicté par ses objectifs et par les résultats qu’elle vise, et pas uniquement par ses activités», a-t-il annoncé. Selon les statistiques, 870 millions de personnes de par le monde souffrent encore de sous-nutrition chronique quoique la production alimentaire ait augmenté de manière exponentielle. «Le problème actuel est plus complexe et difficile à resoudre. Actuellement, la faim s’explique essentiellement par un accès insuffisant à la nourriture, ce qui est lié à la pauvreté, notamment la pauvreté rurale. Ainsi, améliorer la protection sociale renforce efficacement la capacité des populations pauvres à acheter les aliments dont elles ont besoin à court terme. Ces mesures complètent les initiatives visant à renforcer la productivité des petits exploitants…», a précisé José Graziano. Qui estime que la réduction de la pauvreté passe aussi par un soutien à l’emploi rural.
Source, fao.org
K.H
