Minignan - les cantines scolaires de la région du Folon (nord-ouest) souffrent d’un manque d’approvisionnement en vivres, en raison de l’incapacité des coopératives vivrières des femmes de Minignan à couvrir, comme prévu, les besoins en vivres de ces infrastructures socioéducatives.
Cette situation qui s’est aggravée depuis le retrait de la subvention du Programme alimentaire mondial (PAM) de la subvention des cantines scolaires en Côte d’Ivoire, il y a un mois, a conduit les responsables locaux de l’Education à réduire la ration des écoliers de quatre à deux jours de service dans la semaine.
Des études de terrain rendues publiques sous forme de préambule sur les cantines en avril 2012, ont permis au ministère de l’Education nationale de Côte d’Ivoire, de présenter la faim comme l’une des raisons fondamentales de nombreux abandons en milieu scolaire.
Pour pallier ce problème, le PAM avait décidé d’apporter des dons en vivres et en non vivres aux coopératives agricoles des femmes de Minignan, qui devraient en retour alimenter les cantines pour la restauration des écoliers.
Mais" la contribution de ces coopératives est restée insuffisante pour combler le déficit en vivres. Ce qui a amené l’Etat, avec le retrait de la PAM, à prendre le relais, et à n’assurer la ration des écoliers de Minignan que sur deux jours (lundi et jeudi) au lieu de quatre auparavant", a expliqué à l’AIP le conseiller du secteur pédagogique de Minignan, Diallo Abou.
(AIP)
ms/amak/tm
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Cette situation qui s’est aggravée depuis le retrait de la subvention du Programme alimentaire mondial (PAM) de la subvention des cantines scolaires en Côte d’Ivoire, il y a un mois, a conduit les responsables locaux de l’Education à réduire la ration des écoliers de quatre à deux jours de service dans la semaine.
Des études de terrain rendues publiques sous forme de préambule sur les cantines en avril 2012, ont permis au ministère de l’Education nationale de Côte d’Ivoire, de présenter la faim comme l’une des raisons fondamentales de nombreux abandons en milieu scolaire.
Pour pallier ce problème, le PAM avait décidé d’apporter des dons en vivres et en non vivres aux coopératives agricoles des femmes de Minignan, qui devraient en retour alimenter les cantines pour la restauration des écoliers.
Mais" la contribution de ces coopératives est restée insuffisante pour combler le déficit en vivres. Ce qui a amené l’Etat, avec le retrait de la PAM, à prendre le relais, et à n’assurer la ration des écoliers de Minignan que sur deux jours (lundi et jeudi) au lieu de quatre auparavant", a expliqué à l’AIP le conseiller du secteur pédagogique de Minignan, Diallo Abou.
(AIP)
ms/amak/tm
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