Le samedi 11 mai, le Premier Ministre, Ministre de l'Economie et des Finances, M. Daniel Kablan Duncan prendra part à N'Djamena (Tchad), à la 16ème Conférence des Chefs d’Etat et/ou de Gouvernement du Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest (CILSS). Le Premier ministre y représentera le Président de la République, SEM Alassane Ouattara.
Eu égard aux objectifs et ambitions de cette organisation, l'on peut dire qu'il s'agit d'une rencontre décisive et stratégique. En effet, le CILSS qui célèbre, cette année ses 40 ans et que notre pays a intégré le 5 juillet 2012, a été créé le 12 septembre 1973, à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 70. Le CILSS regroupait, à sa création, neuf (09) pays (Gambie, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad, Cap Vert).
La Conférence des Chefs d’Etat et/ou de Gouvernement à laquelle le Premier Ministre Duncan participe est l’instance suprême de l’Organisation qui a en charge la détermination de ses orientations générales et de sa politique de coopération.
Depuis 2010, elle se réunit de façon biennale et non triennale comme précédemment défini par la réforme de 1994.
Le pays siège de la dernière conférence en assure la présidence en exercice pour les deux années à venir, la coordination du Conseil des Ministres étant assurée par son Ministre en charge de l’Agriculture
La 16ème Conférence de ce samedi, a à son ordre du jour divers dossiers déjà examinés par les autres instances, tels :
l Le rapport du Secrétaire Exécutif ;
l L’état de mise en ?uvre des recommandations et décisions du 15ème Sommet des Chefs ?d’Etat et de Gouvernement tenu en mars 2010 ;
- L’état de mise en ?uvre des résolutions de la 47ème session ordinaire du Conseil des Ministres tenue en juillet 2012 à Ndjamena, notamment le rapprochement CILSS-CEDEAO ;
l Les dossiers spécifiques comprenant la stratégie de communication du CILSS, la constitution d’un dispositif organisationnel des ressources humaines (noyau dur), l’Alliance globale pour l’Initiative Résilience-Sahel (AGIR), l’état d’avancement de l’audit externe, etc.
l Les questions administratives et financières : exercices 2012, le plan d’opérations et le budget 2013.
Quel est l'intérêt pour la Côte d'Ivoire en prenant part à cette organisation et surtout à ce sommet ? La question n'est pas superfétatoire mais des réponses tout aussi pertinentes et probantes peuvent être données.
Dans le domaine de la maîtrise de la sécurité alimentaire dans la sous-région, le CILSS joue un grand rôle. Ses orientations cadrent parfaitement avec l’ambition de la Côte d’Ivoire qui entend devenir le hub alimentaire de la sous-région, en assurant aussi bien sa sécurité alimentaire que celle des autres pays voisins, qui, pour la plupart, sont membres de l’organisation.
En outre, elle est appelée à jouer son rôle de catalyseur de l’intégration sous régionale en favorisant une meilleure coordination entre le CILSS et les autres organisations régionales telles l’UEMOA et la CEDEAO dont elle assure actuellement la présidence en exercice, dans les politiques de sécurité alimentaire.
La Côte d’Ivoire a été choisie pour abriter le prochain conseil des ministres du CILSS.
Le Service Communication
Eu égard aux objectifs et ambitions de cette organisation, l'on peut dire qu'il s'agit d'une rencontre décisive et stratégique. En effet, le CILSS qui célèbre, cette année ses 40 ans et que notre pays a intégré le 5 juillet 2012, a été créé le 12 septembre 1973, à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 70. Le CILSS regroupait, à sa création, neuf (09) pays (Gambie, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad, Cap Vert).
La Conférence des Chefs d’Etat et/ou de Gouvernement à laquelle le Premier Ministre Duncan participe est l’instance suprême de l’Organisation qui a en charge la détermination de ses orientations générales et de sa politique de coopération.
Depuis 2010, elle se réunit de façon biennale et non triennale comme précédemment défini par la réforme de 1994.
Le pays siège de la dernière conférence en assure la présidence en exercice pour les deux années à venir, la coordination du Conseil des Ministres étant assurée par son Ministre en charge de l’Agriculture
La 16ème Conférence de ce samedi, a à son ordre du jour divers dossiers déjà examinés par les autres instances, tels :
l Le rapport du Secrétaire Exécutif ;
l L’état de mise en ?uvre des recommandations et décisions du 15ème Sommet des Chefs ?d’Etat et de Gouvernement tenu en mars 2010 ;
- L’état de mise en ?uvre des résolutions de la 47ème session ordinaire du Conseil des Ministres tenue en juillet 2012 à Ndjamena, notamment le rapprochement CILSS-CEDEAO ;
l Les dossiers spécifiques comprenant la stratégie de communication du CILSS, la constitution d’un dispositif organisationnel des ressources humaines (noyau dur), l’Alliance globale pour l’Initiative Résilience-Sahel (AGIR), l’état d’avancement de l’audit externe, etc.
l Les questions administratives et financières : exercices 2012, le plan d’opérations et le budget 2013.
Quel est l'intérêt pour la Côte d'Ivoire en prenant part à cette organisation et surtout à ce sommet ? La question n'est pas superfétatoire mais des réponses tout aussi pertinentes et probantes peuvent être données.
Dans le domaine de la maîtrise de la sécurité alimentaire dans la sous-région, le CILSS joue un grand rôle. Ses orientations cadrent parfaitement avec l’ambition de la Côte d’Ivoire qui entend devenir le hub alimentaire de la sous-région, en assurant aussi bien sa sécurité alimentaire que celle des autres pays voisins, qui, pour la plupart, sont membres de l’organisation.
En outre, elle est appelée à jouer son rôle de catalyseur de l’intégration sous régionale en favorisant une meilleure coordination entre le CILSS et les autres organisations régionales telles l’UEMOA et la CEDEAO dont elle assure actuellement la présidence en exercice, dans les politiques de sécurité alimentaire.
La Côte d’Ivoire a été choisie pour abriter le prochain conseil des ministres du CILSS.
Le Service Communication
