L’ambiance était à la fête le week-end dernier à l’occasion de la journée internationale de la sage-femme autour du thème «sage-femme et planification familiale dans la réduction de la mortalité maternelle» organisée conjointement par l’UNFPA et le ministère de la Santé et de la lutte contre le sida. C’était au palais du carnaval de Bouaké en présence des autorités administratives, politiques et des têtes couronnées. A l’occasion, les sages-femmes se sont engagées à contribuer fortement à la réduction des décès maternels et néo-natals. En revanche, elles ont émis le souhait de voir les autorités leur offrir un plateau technique de qualité pour des soins qualitatifs aux patients. «Nous nous tournons vers les décideurs ivoiriens afin qu’ils s’investissent dans notre profession de sage-femme pour espérer des soins de qualité» a fait savoir Mme Kouamé née Senou Marie Chantal avant de plaider pour le renforcement de leur capacité dans les domaines du droit et de la communication en vue de la revalorisation de leur corporation. Représentant l’UNFPA, Dr Ané Ambroise a fait savoir que son institution entend œuvrer, en collaboration avec le gouvernement ivoirien, de sorte qu’aucune femme ne perde la vie en la donnant. C’est pourquoi l’UNFPA a entrepris plusieurs actions dont le renforcement de base des prestataires pour la réhabilitation et l’équipement de 4 salles de développement de compétences, la formation de plus de 100 encadreurs, la formation de 800 sages-femmes. Pour sa part, Blédi Félix a indiqué que madame le ministre entend mettre tout en œuvre pour améliorer les conditions de travail des sage femmes, ainsi que les soins maternels et néo-natals.
Coulibaly Souleymane, correspondant
Coulibaly Souleymane, correspondant