La Banque mondiale(BM) appelle à un renforcement du rôle de la femme et à l’égalité des genres dans la région du Bafing, réaffirmant son objectif d'œuvrer au renforcement de l’implication sociale et politique des femmes dans la gestion du pays.
" La situation de précarité dans laquelle vit la femme du Bafing, constitue un obstacle majeur au développement de la Côte d’Ivoire ; (…) et l’objectif de la Banque mondiale est de renforcer le rôle de la femme en tant qu’actrice politique, économique et sociale ", a déclaré le coordonnateur du secteur développement humain à la Banque mondiale, Azedine Ouerghi, lors d’un atelier de consultation initié jeudi par cette institution à Touba (région du Bafing),
En Côte d’Ivoire, les femmes restent sous représentés dans les différentes sphères de décisions malgré une nette amélioration de leur taux de scolarisation ces dernières années. L’on dénombre, dans le gouvernement, cinq femmes ministres sur une trentaine de membres, une seul femme présidente d’institution.
Les consultations de Touba "sont complémentaires à ce que la Côte d’Ivoire fait déjà pour la femme. ", a affirmé M. Ouerghi, laissant observer que "les femmes de Bouaké, d’Abidjan, de Korhogo, de Man, d’Aboisso et de Bondoukou, consultées avant par la BM, vivent la même situation de pauvreté" que celle du Bafing.
Soixante-cinq participants dont 53 femmes et 12 hommes ont pris part à cet atelier, qui a vu la participation de la première vice-présidente de l’Assemblée nationale, Sako Fadiga, fille de la région.
Les participants de cet atelier ont recommandé l’organisation des femmes en "structures viables afin qu’elles aient accès au crédit". Ils ont également suggéré la formation des femmes, la facilitation de leur accès à la terre, la scolarisation de la petite fille, ainsi que la protection de la femme contre les violences et les mutilations sexuelles.
" Ces propositions montrent la maturité de nos femmes. Et la Banque mondiale ne peut que les aider à avoir une plus grande implication dans la vie économique, politique et sociale du pays", a rassuré pour sa part le consultant projet à la BM, Agnès Kraidy.
Le taux de représentativité de 30% de femmes, recommandé lors de la conférence de Beijing en 1995 n’est pas encore respecté dans de nombreux pays africains dont la Côte d’Ivoire.
(AIP)
dm/amak/tm
" La situation de précarité dans laquelle vit la femme du Bafing, constitue un obstacle majeur au développement de la Côte d’Ivoire ; (…) et l’objectif de la Banque mondiale est de renforcer le rôle de la femme en tant qu’actrice politique, économique et sociale ", a déclaré le coordonnateur du secteur développement humain à la Banque mondiale, Azedine Ouerghi, lors d’un atelier de consultation initié jeudi par cette institution à Touba (région du Bafing),
En Côte d’Ivoire, les femmes restent sous représentés dans les différentes sphères de décisions malgré une nette amélioration de leur taux de scolarisation ces dernières années. L’on dénombre, dans le gouvernement, cinq femmes ministres sur une trentaine de membres, une seul femme présidente d’institution.
Les consultations de Touba "sont complémentaires à ce que la Côte d’Ivoire fait déjà pour la femme. ", a affirmé M. Ouerghi, laissant observer que "les femmes de Bouaké, d’Abidjan, de Korhogo, de Man, d’Aboisso et de Bondoukou, consultées avant par la BM, vivent la même situation de pauvreté" que celle du Bafing.
Soixante-cinq participants dont 53 femmes et 12 hommes ont pris part à cet atelier, qui a vu la participation de la première vice-présidente de l’Assemblée nationale, Sako Fadiga, fille de la région.
Les participants de cet atelier ont recommandé l’organisation des femmes en "structures viables afin qu’elles aient accès au crédit". Ils ont également suggéré la formation des femmes, la facilitation de leur accès à la terre, la scolarisation de la petite fille, ainsi que la protection de la femme contre les violences et les mutilations sexuelles.
" Ces propositions montrent la maturité de nos femmes. Et la Banque mondiale ne peut que les aider à avoir une plus grande implication dans la vie économique, politique et sociale du pays", a rassuré pour sa part le consultant projet à la BM, Agnès Kraidy.
Le taux de représentativité de 30% de femmes, recommandé lors de la conférence de Beijing en 1995 n’est pas encore respecté dans de nombreux pays africains dont la Côte d’Ivoire.
(AIP)
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