Le sélectionneur ivoirien des U17, Kamara Ibrahim fait des mises au point. Selon lui, la Can cadets remportée par les Eléphanteaux au Maroc, ne signifie pas que la formation des jeunes est une réussite en Côte d’Ivoire.
«Je ne vais pas au Maroc pour gagner la Can, ce n’est pas mon objectif. Je travaille sur le long terme avec un groupe. Il n’y a pas de championnat de jeunes en Côte d’Ivoire. Mais si les jeunes gens arrivent à remporter le trophée, ce serait formidable», avait dit Kamara Ibrahim, le sélectionneur des cadets ivoiriens avant de s’envoler pour le Maroc. Quelques semaines après le retour au bercail avec le trophée de la 10ème édition de la Can cadets dans la besace, Kamara Ibrahim reste toujours constant dans ses propos. «Notre projet, bâtir des équipes compétitives de jeunes pour 2015 et 2017», insiste-t-il. Avant de mettre les points sur les «I» en ces termes : «Il ne faut pas qu’on se voile la face avec ce succès et penser que la formation des joueurs est une réussite dans notre pays. Ce n’est un secret pour personne. Nous ne travaillons pas assez au niveau de la base pour espérer monter des sélections compétitives chez les jeunes et de façon durable». Le trophée de la Can 2013 au niveau des cadets ne l’emballe guère. Il se pose des questions fondamentales : «Aujourd'hui, est-ce que le système de formation de nos jeunes footballeurs est susceptible de donner des joueurs de haut niveau capables de rivaliser avec leurs homologues des équipes africaines, voire mondiales? Quels sont les moyens et les conditions nécessaires à la réalisation de cet objectif ?». Et de préciser que «pour nous, il est clair qu'il faut un football avec des assises plus solides. Cela nécessite une modernisation du secteur de la formation des joueurs de haut niveau. Il s'agit de l'élaboration, d'abord, par la DTN d'un projet de formation. De déterminer l’exigence de notre football et de la sélection nationale. De déterminer une politique de formation pour avoir à terme des joueurs de bon niveau en sélection. De réfléchir à la meilleure formule de notre championnat pour avoir un championnat le plus compétitif, de manière à garder les meilleurs éléments le plus longtemps possible». Enfin, le second entraîneur ivoirien qui a remporté une Can après Yéo Martial, estime qu’il faut «assurer la relève, pas seulement chez les joueurs, mais aussi dans les ligues et à la Dtn pour permettre à de jeunes cadres d'apporter leur aide et continuer de gérer le football national dans les meilleures conditions». Cette sortie du sélectionneur des cadets sur sa page facebook, hier, est une invite au travail pour des résultats probants et non à se targuer des performances antérieures.
Annoncia Sehoué
«Je ne vais pas au Maroc pour gagner la Can, ce n’est pas mon objectif. Je travaille sur le long terme avec un groupe. Il n’y a pas de championnat de jeunes en Côte d’Ivoire. Mais si les jeunes gens arrivent à remporter le trophée, ce serait formidable», avait dit Kamara Ibrahim, le sélectionneur des cadets ivoiriens avant de s’envoler pour le Maroc. Quelques semaines après le retour au bercail avec le trophée de la 10ème édition de la Can cadets dans la besace, Kamara Ibrahim reste toujours constant dans ses propos. «Notre projet, bâtir des équipes compétitives de jeunes pour 2015 et 2017», insiste-t-il. Avant de mettre les points sur les «I» en ces termes : «Il ne faut pas qu’on se voile la face avec ce succès et penser que la formation des joueurs est une réussite dans notre pays. Ce n’est un secret pour personne. Nous ne travaillons pas assez au niveau de la base pour espérer monter des sélections compétitives chez les jeunes et de façon durable». Le trophée de la Can 2013 au niveau des cadets ne l’emballe guère. Il se pose des questions fondamentales : «Aujourd'hui, est-ce que le système de formation de nos jeunes footballeurs est susceptible de donner des joueurs de haut niveau capables de rivaliser avec leurs homologues des équipes africaines, voire mondiales? Quels sont les moyens et les conditions nécessaires à la réalisation de cet objectif ?». Et de préciser que «pour nous, il est clair qu'il faut un football avec des assises plus solides. Cela nécessite une modernisation du secteur de la formation des joueurs de haut niveau. Il s'agit de l'élaboration, d'abord, par la DTN d'un projet de formation. De déterminer l’exigence de notre football et de la sélection nationale. De déterminer une politique de formation pour avoir à terme des joueurs de bon niveau en sélection. De réfléchir à la meilleure formule de notre championnat pour avoir un championnat le plus compétitif, de manière à garder les meilleurs éléments le plus longtemps possible». Enfin, le second entraîneur ivoirien qui a remporté une Can après Yéo Martial, estime qu’il faut «assurer la relève, pas seulement chez les joueurs, mais aussi dans les ligues et à la Dtn pour permettre à de jeunes cadres d'apporter leur aide et continuer de gérer le football national dans les meilleures conditions». Cette sortie du sélectionneur des cadets sur sa page facebook, hier, est une invite au travail pour des résultats probants et non à se targuer des performances antérieures.
Annoncia Sehoué
