Korhogo - Pour une utilisation de l’eau potable dans de bonnes conditions d’hygiène, un séminaire de renforcement de capacités de cinq jours s’est ouvert mardi à Korhogo, à l’intention des comités féminins de gestion des pompes hydrauliques villageoises de la région du Poro.
A l’initiative de la Cellule nationale de coordination des comités de gestion des points d’eau, l’atelier de formation est axé sur le thème "Hygiène comportementale et environnementale à l’utilisation de l’eau potable".
Il vise à rendre les femmes capables de reconnaître les actes néfastes à éviter dans l’utilisation de l’eau potable et à les amener à acquérir et à s’approprier les bonnes notions d’hygiène pour le bien-être et la santé de leurs communautés.
En provenance des 15 sous-préfectures de la région, les participantes, au nombre de 100, recevront des notions de base nécessaires à l’hygiène comportementale et environnementale, afin de servir de relais auprès des communautés villageoises.
"A nos participantes, nos chères fontainières, nous vous demandons d’œuvrer pour le succès de ces formations, en vous impliquant dans l’animation des comités de gestion sur le terrain. Ce qui se traduira par un changement de comportements vis-à-vis des pratiques néfastes qui sont de mise dans nos villages en matière d’utilisation de l’eau potable et de l’hygiène", a déclaré la présidente de la Cellule nationale de coordination des comités de gestion des points d’eau, Mme Acko Sopi Madeleine.
Eu égard à leur rôle prépondérant dans la tâche quotidienne d’approvisionnement des ménages en eau potable, le ministère des Infrastructures économiques a décidé de responsabiliser davantage les femmes dans la gestion des points d’eau villageois.
La mise en place de comités féminins de gestion des pompes d’hydraulique villageoise à motricité humaine, connus sous l’appellation de comités de gestion des points d’eau (CGPE), répond à ce défi.
La Cellule nationale de coordination des comités de gestion des points d’eau a été créée le 24 octobre 2011 par le ministère des Infrastructures économiques, afin d’apporter une réponse au dysfonctionnement des comités de gestion des points d’eau en milieu rural, par la réorganisation de ce qui existait depuis 1989.
En effet, la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire a eu un impact négatif sur le sous-secteur de l’hydraulique villageoise avec plus de 50% de comités de gestion des points non opérationnels et plus de 60% de pompes en panne.
Le préfet de la région du Poro, préfet du département de Korhogo, M. Daouda Ouattara, a loué le mérite des femmes en matière de gestion, avant d’exhorter les participantes à accorder beaucoup d’attention aux enseignements.
Il a également félicité la présidente de la Cellule nationale de coordination des comités de gestion des points d’eau pour le travail qu’elle a déjà abattu à la tête de la structure dont elle a la charge.
Les comités de gestion des points d’eau sont des structures de coordination, de concertation et de programmation des activités villageoises. Outils de sensibilisation, d’information, de formation et de cohésion sociale, ils servent d’interface entre les populations et la Cellule nationale de coordination des comités de gestion des points d’eau ainsi que du contrôle de la bonne marche des pompes du village, de l’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable des populations et de l’hygiène autour des points d’eau.
Selon la présidente de la Cellule nationale de coordination des comités de gestion des points d’eau, Mme Acko, les séminaires de renforcement des capacités des fontainières se tiendront au fur et à mesure au profit de 16.000 femmes sur toute l’étendue du territoire.
(AIP)
Nbf/kkp/kp
A l’initiative de la Cellule nationale de coordination des comités de gestion des points d’eau, l’atelier de formation est axé sur le thème "Hygiène comportementale et environnementale à l’utilisation de l’eau potable".
Il vise à rendre les femmes capables de reconnaître les actes néfastes à éviter dans l’utilisation de l’eau potable et à les amener à acquérir et à s’approprier les bonnes notions d’hygiène pour le bien-être et la santé de leurs communautés.
En provenance des 15 sous-préfectures de la région, les participantes, au nombre de 100, recevront des notions de base nécessaires à l’hygiène comportementale et environnementale, afin de servir de relais auprès des communautés villageoises.
"A nos participantes, nos chères fontainières, nous vous demandons d’œuvrer pour le succès de ces formations, en vous impliquant dans l’animation des comités de gestion sur le terrain. Ce qui se traduira par un changement de comportements vis-à-vis des pratiques néfastes qui sont de mise dans nos villages en matière d’utilisation de l’eau potable et de l’hygiène", a déclaré la présidente de la Cellule nationale de coordination des comités de gestion des points d’eau, Mme Acko Sopi Madeleine.
Eu égard à leur rôle prépondérant dans la tâche quotidienne d’approvisionnement des ménages en eau potable, le ministère des Infrastructures économiques a décidé de responsabiliser davantage les femmes dans la gestion des points d’eau villageois.
La mise en place de comités féminins de gestion des pompes d’hydraulique villageoise à motricité humaine, connus sous l’appellation de comités de gestion des points d’eau (CGPE), répond à ce défi.
La Cellule nationale de coordination des comités de gestion des points d’eau a été créée le 24 octobre 2011 par le ministère des Infrastructures économiques, afin d’apporter une réponse au dysfonctionnement des comités de gestion des points d’eau en milieu rural, par la réorganisation de ce qui existait depuis 1989.
En effet, la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire a eu un impact négatif sur le sous-secteur de l’hydraulique villageoise avec plus de 50% de comités de gestion des points non opérationnels et plus de 60% de pompes en panne.
Le préfet de la région du Poro, préfet du département de Korhogo, M. Daouda Ouattara, a loué le mérite des femmes en matière de gestion, avant d’exhorter les participantes à accorder beaucoup d’attention aux enseignements.
Il a également félicité la présidente de la Cellule nationale de coordination des comités de gestion des points d’eau pour le travail qu’elle a déjà abattu à la tête de la structure dont elle a la charge.
Les comités de gestion des points d’eau sont des structures de coordination, de concertation et de programmation des activités villageoises. Outils de sensibilisation, d’information, de formation et de cohésion sociale, ils servent d’interface entre les populations et la Cellule nationale de coordination des comités de gestion des points d’eau ainsi que du contrôle de la bonne marche des pompes du village, de l’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable des populations et de l’hygiène autour des points d’eau.
Selon la présidente de la Cellule nationale de coordination des comités de gestion des points d’eau, Mme Acko, les séminaires de renforcement des capacités des fontainières se tiendront au fur et à mesure au profit de 16.000 femmes sur toute l’étendue du territoire.
(AIP)
Nbf/kkp/kp