Discours de sem Daniel Kablan Duncan, premier ministre, ministre de l’economie et des finances
Ecole Nationale de Police, le vendredi 24 mai 2013
- Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ;
- Monsieur le Ministre auprès du Président de la République, chargé de la Défense ;
- Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques ;
- Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Partenaires au Développement ;
- Monsieur le Chef d’Etat-major Général des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire ;
- Monsieur le Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale ;
- Monsieur le Directeur Général de la Police ;
- Monsieur le Commandant de l’Ecole de Gendarmerie ;
- Monsieur le Directeur de l’Ecole Nationale de Police ;
- Mesdames et Messieurs les Officiers et Sous-Officiers ;
- Monsieur le Maire de la Commune de Cocody ;
- Monsieur le Directeur de Autorité pour le Désarmement la Démobilisation et la Réinsertion (ADDR) ;
- Excellences Mesdames et Messieurs,
Le 25 février 2013, je procédais, au nom de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, à la remise d’épaulettes à 443 nouveaux agents d’encadrement des établissements pénitentiaires.
A cette occasion, j’indiquais que 1 500 autres démobilisés devaient également intégrer ce corps, au terme de leur formation à l’Ecole Nationale de Police.
Trois mois après, je suis particulièrement heureux de prendre part à cette cérémonie de remise d’épaulettes à ces 1 538 ex-combattants qui rejoignent ainsi le corps des Agents d’Encadrement des Etablissements Pénitentiaires.
Je tiens donc, en cette heureuse circonstance, à adresser les salutations les plus chaleureuses de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, à l’ensemble des acteurs et partenaires qui ont rendu possible cette action.
Je tiens à féliciter les Ministres en charge de la Sécurité, de la Défense et de la Justice, qui ont su faire preuve d’une étroite collaboration pour traduire dans les faits, cet engagement du Président de la République de renforcer la sécurité dans notre pays, notamment dans nos maisons d’arrêts par un accroissement de l’effectif des personnels d’encadrement.
Je tiens surtout à rendre un hommage appuyé à nos partenaires, notamment à l’Union Européenne, à l’ONUCI et à l’Allemagne, dont l’appui a été déterminant dans la conduite de cet important processus.
Excellences Mesdames et Messieurs,
La présente cérémonie constitue une preuve tangible de la détermination du Président de la République, de faire face aux importants défis qui s’imposent à notre pays, après la grave et longue crise qu’il vient de traverser.
Il s’agit notamment de la paix et de la sécurité, dont l’une des équations majeure à résoudre est la question du Désarmement, de la Démobilisation et de la Réintégration des ex-combattants estimés à 64 777.
Pour relever cet important défi et garantir une paix et une sécurité durables en Côte d’Ivoire, le Gouvernement, sous la conduite du Président de la République, entend apporter des réponses concrètes et appropriées, comme c’est le cas ce matin, avec la remise d’épaulettes à 1 538 ex-combattants ; ce qui portent à 1 981, le nombre total des anciens combattants ainsi réintégrés dans le corps des Gardes Pénitentiaires, et plus largement dans le système social et économique de notre pays.
C’est pour moi le lieu de rassurer l’ensemble des ex-combattants, régulièrement recensés, sur la ferme volonté du Président de la République de trouver, avec le concours de nos partenaires au développement, des solutions durables et viables pour eux. Ils ne seront pas laissés sur le bord du chemin de l’émergence économique de la Côte d’Ivoire.
C’est ce qui explique la décision du Président de la République de mettre sur pied, par décret n° 2012-787 du 08 août 2012, l’Autorité de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration, en abrégé ADDR, chargé de la mise en œuvre opérationnelle du DDR.
L’objectif visé est de parvenir à une gestion plus coordonnée et plus efficient du dossier des ex-combattants qui conditionne en partie la paix et la sécurité dans notre pays.
La grande décision prise par le Président de la République sur cet important dossier est de réintégrer 30 000 ex-combattants en 2013 et 34 777 en 2014.
Pour l’atteinte de cet objectif, le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour rechercher ou favoriser les synergies entre les parties prenantes ainsi que les financements nécessaires à la bonne conduite de ce processus.
Excellences Mesdames et Messieurs,
Je voudrais à présent, me tourner vers nos heureux récipiendaires de ce jour qui intègrent le corps des Agents d’encadrement pénitentiaires de notre pays, après une formation assidue.
Chers Agents d’encadrement,
Vous faites partie, comme vos 443 devanciers, de la première promotion d’ex-combattants qui intègrent ce corps, dans un contexte socio-politique tout particulier, marqué encore l’année dernière par une série d’évasions dans nos prisons.
Comme, je l’ai indiqué à vos collègues le 25 février dernier, l’objectif poursuivi par le Gouvernement, à travers votre intégration, est d’instaurer un système carcéral démilitarisé, professionnel, sous un contrôle civil et respectueux des normes internationales, notamment en matière des Droits de l’Homme.
Votre mission est donc de contribuer à renforcer la sécurité dans nos prisons et à assurer la protection des pensionnaires, conformément aux règles établies en la matière.
Je vous exhorte donc à mériter, par votre travail, par votre dévouement et par votre sens de la responsabilité, la confiance ainsi placée en vous par Monsieur le Président de la République et vos compatriotes.
Le renouveau de l’administration pénitentiaire est en partie entre vos mains, et les ivoiriens vous jugeront par votre capacité à relever le défi de ce renouveau, que tous appellent de leurs vœux.
Pour ma part, je ne doute pas un seul instant de vos capacités à assumer cette responsabilité, puisque la formation que vous avez suivie vous en a donné les moyens.
C’est pourquoi, tout en vous renouvelant les sincères félicitations de Monsieur le Président de la République pour votre succès aux différentes étapes de votre cycle de formation, je vous souhaite une carrière professionnelle fructueuse au service de la paix et de la sécurité de notre pays à tous, la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Ecole Nationale de Police, le vendredi 24 mai 2013
- Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ;
- Monsieur le Ministre auprès du Président de la République, chargé de la Défense ;
- Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques ;
- Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Partenaires au Développement ;
- Monsieur le Chef d’Etat-major Général des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire ;
- Monsieur le Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale ;
- Monsieur le Directeur Général de la Police ;
- Monsieur le Commandant de l’Ecole de Gendarmerie ;
- Monsieur le Directeur de l’Ecole Nationale de Police ;
- Mesdames et Messieurs les Officiers et Sous-Officiers ;
- Monsieur le Maire de la Commune de Cocody ;
- Monsieur le Directeur de Autorité pour le Désarmement la Démobilisation et la Réinsertion (ADDR) ;
- Excellences Mesdames et Messieurs,
Le 25 février 2013, je procédais, au nom de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, à la remise d’épaulettes à 443 nouveaux agents d’encadrement des établissements pénitentiaires.
A cette occasion, j’indiquais que 1 500 autres démobilisés devaient également intégrer ce corps, au terme de leur formation à l’Ecole Nationale de Police.
Trois mois après, je suis particulièrement heureux de prendre part à cette cérémonie de remise d’épaulettes à ces 1 538 ex-combattants qui rejoignent ainsi le corps des Agents d’Encadrement des Etablissements Pénitentiaires.
Je tiens donc, en cette heureuse circonstance, à adresser les salutations les plus chaleureuses de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, à l’ensemble des acteurs et partenaires qui ont rendu possible cette action.
Je tiens à féliciter les Ministres en charge de la Sécurité, de la Défense et de la Justice, qui ont su faire preuve d’une étroite collaboration pour traduire dans les faits, cet engagement du Président de la République de renforcer la sécurité dans notre pays, notamment dans nos maisons d’arrêts par un accroissement de l’effectif des personnels d’encadrement.
Je tiens surtout à rendre un hommage appuyé à nos partenaires, notamment à l’Union Européenne, à l’ONUCI et à l’Allemagne, dont l’appui a été déterminant dans la conduite de cet important processus.
Excellences Mesdames et Messieurs,
La présente cérémonie constitue une preuve tangible de la détermination du Président de la République, de faire face aux importants défis qui s’imposent à notre pays, après la grave et longue crise qu’il vient de traverser.
Il s’agit notamment de la paix et de la sécurité, dont l’une des équations majeure à résoudre est la question du Désarmement, de la Démobilisation et de la Réintégration des ex-combattants estimés à 64 777.
Pour relever cet important défi et garantir une paix et une sécurité durables en Côte d’Ivoire, le Gouvernement, sous la conduite du Président de la République, entend apporter des réponses concrètes et appropriées, comme c’est le cas ce matin, avec la remise d’épaulettes à 1 538 ex-combattants ; ce qui portent à 1 981, le nombre total des anciens combattants ainsi réintégrés dans le corps des Gardes Pénitentiaires, et plus largement dans le système social et économique de notre pays.
C’est pour moi le lieu de rassurer l’ensemble des ex-combattants, régulièrement recensés, sur la ferme volonté du Président de la République de trouver, avec le concours de nos partenaires au développement, des solutions durables et viables pour eux. Ils ne seront pas laissés sur le bord du chemin de l’émergence économique de la Côte d’Ivoire.
C’est ce qui explique la décision du Président de la République de mettre sur pied, par décret n° 2012-787 du 08 août 2012, l’Autorité de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration, en abrégé ADDR, chargé de la mise en œuvre opérationnelle du DDR.
L’objectif visé est de parvenir à une gestion plus coordonnée et plus efficient du dossier des ex-combattants qui conditionne en partie la paix et la sécurité dans notre pays.
La grande décision prise par le Président de la République sur cet important dossier est de réintégrer 30 000 ex-combattants en 2013 et 34 777 en 2014.
Pour l’atteinte de cet objectif, le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour rechercher ou favoriser les synergies entre les parties prenantes ainsi que les financements nécessaires à la bonne conduite de ce processus.
Excellences Mesdames et Messieurs,
Je voudrais à présent, me tourner vers nos heureux récipiendaires de ce jour qui intègrent le corps des Agents d’encadrement pénitentiaires de notre pays, après une formation assidue.
Chers Agents d’encadrement,
Vous faites partie, comme vos 443 devanciers, de la première promotion d’ex-combattants qui intègrent ce corps, dans un contexte socio-politique tout particulier, marqué encore l’année dernière par une série d’évasions dans nos prisons.
Comme, je l’ai indiqué à vos collègues le 25 février dernier, l’objectif poursuivi par le Gouvernement, à travers votre intégration, est d’instaurer un système carcéral démilitarisé, professionnel, sous un contrôle civil et respectueux des normes internationales, notamment en matière des Droits de l’Homme.
Votre mission est donc de contribuer à renforcer la sécurité dans nos prisons et à assurer la protection des pensionnaires, conformément aux règles établies en la matière.
Je vous exhorte donc à mériter, par votre travail, par votre dévouement et par votre sens de la responsabilité, la confiance ainsi placée en vous par Monsieur le Président de la République et vos compatriotes.
Le renouveau de l’administration pénitentiaire est en partie entre vos mains, et les ivoiriens vous jugeront par votre capacité à relever le défi de ce renouveau, que tous appellent de leurs vœux.
Pour ma part, je ne doute pas un seul instant de vos capacités à assumer cette responsabilité, puisque la formation que vous avez suivie vous en a donné les moyens.
C’est pourquoi, tout en vous renouvelant les sincères félicitations de Monsieur le Président de la République pour votre succès aux différentes étapes de votre cycle de formation, je vous souhaite une carrière professionnelle fructueuse au service de la paix et de la sécurité de notre pays à tous, la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie de votre aimable attention.
