L’intégration et le développement régional ou sous-régional passe inéluctablement par la réalisation en commun, par nos Etats, d’infrastructures viables et de qualité. C’est un Daniel Kablan Duncan ardent défenseur de l’intégration et du développement qui a coanimé, mardi dernier, à Marrakech (Maroc), en marge des Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD), un panel sur le rôle des infrastructures dans l’intégration et le développement. Les deux autres panélistes n’étaient autres que l’ambassadeur Ibrahim Bocar Ba, responsable de la politique macro-économique à la commission de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’ouest) et un représentant du secteur privé en la personne de M. Kara Binga.
Devant l’aréopage d’hommes d’affaires, de responsables de la Bad, de diplomates , etc., le Premier ministre ivoirien, ministre de l’Economie et des Finances, représentant le Président de la République à ces assises, s’est voulu rassurant, optimiste et convaincant quant aux perspectives de grands travaux d’infrastructures qui vont, à terme, conduire à "une intégration des peuples", comme le souhaite ardemment le Président Alassane Ouattara. M. Duncan a réussi avec brio à communiquer sa foi intégrationniste et à démontrer à l’auditoire que les infrastructures telles que l’Autoroute Abidjan-Lagos, la voie ferrée Abidjan-Ouaga-Niamey, seront des outils majeurs d’intégration et de développement.
Sur le premier cité, le Premier ministre Duncan a rappelé l’engagement fort et réaffirmé des Présidents Goodluck Jonathan et Alassane Ouattara pour rendre effectif ce projet d’envergure. Le domaine ferroviaire n’échappe pas à cette mise en place d’infrastructures nouvelles nécessaires à l’intégration et au développement. Ainsi, la vieille régie Abidjan-Niger (Ran) va pouvoir, enfin, se concrétiser en reliant effectivement la capitale économique ivoirienne et la capitale nigérienne via Ouagadougou.
Au nombre des moyens de toutes ces transformations structurelles et infrastructurelles, il y a, précise le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, " la volonté politique - et elle existe -, la viabilité du projet lui-même". Sur l’autoroute Abidjan-Lagos, "il y aura un accroissement rapide du trafic", assure M. Duncan.
Tous ces projets d’infrastructures, témoigne pour sa part le représentant du secteur privé, « sont au cœur du développement des ressources naturelles car », ajoute M. Kara Binga, « le plus grand frein à la mise en valeur de ces ressources, c’est la difficulté d’accès à ces ressources et le manque d’infrastructures ». Ultime conclusion: « aucun pays ne peut à lui tout seul développer ses infrastructures ».
Pour sa part, l’Ambassadeur Bocar Ba de la Cedeao, originaire du Mali, « la sous-région ouest africaine connait une bonne croissance économique ». Et le diplomate malien de dire haut et fort que « Yamoussoukro est devenue la plaque tournante des infrastructures car beaucoup d’initiatives et d’actions sont menées à partir de cette ville ».
En tout état de cause, la sous-région ouest-africaine est en train d’évoluer très vite.
Désormais, « le secteur privé sera étroitement associé au tour de table et ce qui est le plus important, c’est la volonté politique qui permet d’obtenir des financements », a conclu le Premier ministre Daniel Kablan Duncan qui aura été la principale vedette de cet important panel.
Le Service Communication
Devant l’aréopage d’hommes d’affaires, de responsables de la Bad, de diplomates , etc., le Premier ministre ivoirien, ministre de l’Economie et des Finances, représentant le Président de la République à ces assises, s’est voulu rassurant, optimiste et convaincant quant aux perspectives de grands travaux d’infrastructures qui vont, à terme, conduire à "une intégration des peuples", comme le souhaite ardemment le Président Alassane Ouattara. M. Duncan a réussi avec brio à communiquer sa foi intégrationniste et à démontrer à l’auditoire que les infrastructures telles que l’Autoroute Abidjan-Lagos, la voie ferrée Abidjan-Ouaga-Niamey, seront des outils majeurs d’intégration et de développement.
Sur le premier cité, le Premier ministre Duncan a rappelé l’engagement fort et réaffirmé des Présidents Goodluck Jonathan et Alassane Ouattara pour rendre effectif ce projet d’envergure. Le domaine ferroviaire n’échappe pas à cette mise en place d’infrastructures nouvelles nécessaires à l’intégration et au développement. Ainsi, la vieille régie Abidjan-Niger (Ran) va pouvoir, enfin, se concrétiser en reliant effectivement la capitale économique ivoirienne et la capitale nigérienne via Ouagadougou.
Au nombre des moyens de toutes ces transformations structurelles et infrastructurelles, il y a, précise le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, " la volonté politique - et elle existe -, la viabilité du projet lui-même". Sur l’autoroute Abidjan-Lagos, "il y aura un accroissement rapide du trafic", assure M. Duncan.
Tous ces projets d’infrastructures, témoigne pour sa part le représentant du secteur privé, « sont au cœur du développement des ressources naturelles car », ajoute M. Kara Binga, « le plus grand frein à la mise en valeur de ces ressources, c’est la difficulté d’accès à ces ressources et le manque d’infrastructures ». Ultime conclusion: « aucun pays ne peut à lui tout seul développer ses infrastructures ».
Pour sa part, l’Ambassadeur Bocar Ba de la Cedeao, originaire du Mali, « la sous-région ouest africaine connait une bonne croissance économique ». Et le diplomate malien de dire haut et fort que « Yamoussoukro est devenue la plaque tournante des infrastructures car beaucoup d’initiatives et d’actions sont menées à partir de cette ville ».
En tout état de cause, la sous-région ouest-africaine est en train d’évoluer très vite.
Désormais, « le secteur privé sera étroitement associé au tour de table et ce qui est le plus important, c’est la volonté politique qui permet d’obtenir des financements », a conclu le Premier ministre Daniel Kablan Duncan qui aura été la principale vedette de cet important panel.
Le Service Communication