La 2è journée de la mission de prospection et d’imprégnation des investisseurs en Côte d’Ivoire, organisée par le SPECI (Service de promotion économique de la Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique) a été marquée, le mardi 28 mai 2013, par une série de visites dans les locaux du ministère auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances (Immeuble Sciam), et au ministère de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs (Cité administrative, Tour B, 8è étage). A ses différents hôtes, Inza Camara, délégué général de la SPECI, a expliqué que le rôle de la mission. Composée d’une dizaine d’hommes d’affaires américains, canadiens et chinois, cette mission vise selon lui, a promouvoir le partenariat public-privé initié par le Gouvernement. Abdourahmane Cissé, directeur de cabinet du ministère auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances a instruit ses visiteurs sur des opportunités d’affaires pour les investisseurs étrangers. Selon lui, les opportunités e matérialisent par la volonté du Gouvernement d’atteindre une croissance économique à deux chiffres à l’horizon 2015 (9,8% en 2012). Ce faisant, dira-t-il, plusieurs projets ont été entrepris pour sécuriser un environnement des affaires. A savoir l’instauration d’un cadre légal et formel pour favoriser le partenariat public-privé, l’engagement de diverses réformes pour améliorer l’environnement économique, la flexibilité du code d’investissement et le poids économique de la Côte d’Ivoire dans la sous région (40% de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine – UEMOA). Moumouni Sylla, directeur de cabinet du ministère de la promotion de la jeunesse, des Sports et des Loisirs, a présenté à ses invités plusieurs projets dont le programme de réhabilitation des infrastructures sportives, la construction d’une cité olympique d’un coût total d’environ 210 milliards de francs CFA et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes dans le domaine agricole. Moumouni Sylla a en outre exhorté les investisseurs à se déterminer en vue de la signature d’un accord-cadre. Ce qui, précisera-t-il, devrait à terme aboutir à un accord de financement pour démarrer les travaux des différents projets. Si pour Neil Gordon, de l’entreprise de financement Mc Arthur Gordon Commodities, le projet de la construction de la cité olympique est pharaonique (puisque ledit projet doit couvrir une superficie de 287 ha), il reconnait que le projet est réalisable à condition que le projet soit fragmenté et dispatché entre plusieurs promoteurs.
P K
P K