En marge des Assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de Développement tenues au Maroc, le Roi Mohammed VI, a fait une importante déclaration à l’endroit des Etats africains. Il a invité chacun d’eux à créer les conditions d’épanouissement des peuples. Sa déclaration a été lue par son conseiller Omar Kabbaj.
Pour le roi du Maroc, l’Afrique peut se prévaloir d’importants atouts. Car, elle est riche de son vivier humain, avec une population jeune, en forte croissance et de plus en plus formée. Elle est également riche de ses abondantes ressources naturelles dont, les hydrocarbures et les minerais, des terres vastes et fertiles et d’importantes ressources hydriques. Enfin, l’Afrique est riche de son potentiel de développement économique et social. «Pour toutes ces raisons, nous assistons à un engouement sans précédent pour l’Afrique qui se présente comme une alternative plus qu’attrayante en termes de partenariat et de croissance économique. Dans cette configuration, la voie est désormais pavée pour que l’Afrique s’inscrive durablement dans une croissance inclusive, sous réserve de relever de manière audacieuse les grands défis de notre Continent», indique le Roi Mohammed VI. Raison pour laquelle, il dit militer pour les grandes assises dont les Assemblées de la Banque africaine de développement. Car, elles constituent la plateforme idoine pour échanger et élaborer une vision panafricaine pour un essor durable. Pour le roi du royaume chérifien, il faut réfléchir aux moyens de la transformation structurelle des économies africaines. «Pour concrétiser cette vision, nous devons éliminer les causes des conflits nationaux et régionaux afin d’instaurer la paix partout en Afrique, et nous engager dans de grands chantiers structurants, à même d’optimiser la gestion de nos ressources et de les pérenniser, pour le bien-être partagé de nos populations, et ce, dans le cadre de grands ensembles sous régionaux», conseille-t-il aux chefs d’Etat africains. Mais pour y arriver, Mohammed VI plaide ceci : « Il faudrait d’abord mener une politique d’industrialisation ciblée, fondée sur les atouts disponibles au niveau du capital humain et des matières premières, pour bâtir des expertises de métiers et se positionner sur toute la chaîne de valeurs productives, et non plus comme un simple pourvoyeur en matières de base. La réussite de cette politique requiert la mise en place d’infrastructures adaptées, favorisant l’intégration dans la carte des échanges régionaux et mondiaux». En deuxième lieu, précise-t-il, ‘’il est primordial d’assurer la sécurité alimentaire de l’ensemble des populations de notre continent, et de réduire notre dépendance dans ce domaine par la mise en place d’un marché agricole africain commun. Enfin, il convient de promouvoir des programmes d’aide et d’accompagnement pour réduire les inégalités sociales et spatiales et assurer une croissance inclusive et partagée’’. Le Maroc sous l’impulsion de sa Majesté Mohammed VI, a engagé une politique volontariste dans des secteurs industriels orientés vers l’exportation. Ce choix s’est traduit par la réalisation de grands projets d’investissement avec des partenaires internationaux dans des secteurs porteurs comme l’aéronautique ou l’automobile.
HK avec Lematin.ma
Pour le roi du Maroc, l’Afrique peut se prévaloir d’importants atouts. Car, elle est riche de son vivier humain, avec une population jeune, en forte croissance et de plus en plus formée. Elle est également riche de ses abondantes ressources naturelles dont, les hydrocarbures et les minerais, des terres vastes et fertiles et d’importantes ressources hydriques. Enfin, l’Afrique est riche de son potentiel de développement économique et social. «Pour toutes ces raisons, nous assistons à un engouement sans précédent pour l’Afrique qui se présente comme une alternative plus qu’attrayante en termes de partenariat et de croissance économique. Dans cette configuration, la voie est désormais pavée pour que l’Afrique s’inscrive durablement dans une croissance inclusive, sous réserve de relever de manière audacieuse les grands défis de notre Continent», indique le Roi Mohammed VI. Raison pour laquelle, il dit militer pour les grandes assises dont les Assemblées de la Banque africaine de développement. Car, elles constituent la plateforme idoine pour échanger et élaborer une vision panafricaine pour un essor durable. Pour le roi du royaume chérifien, il faut réfléchir aux moyens de la transformation structurelle des économies africaines. «Pour concrétiser cette vision, nous devons éliminer les causes des conflits nationaux et régionaux afin d’instaurer la paix partout en Afrique, et nous engager dans de grands chantiers structurants, à même d’optimiser la gestion de nos ressources et de les pérenniser, pour le bien-être partagé de nos populations, et ce, dans le cadre de grands ensembles sous régionaux», conseille-t-il aux chefs d’Etat africains. Mais pour y arriver, Mohammed VI plaide ceci : « Il faudrait d’abord mener une politique d’industrialisation ciblée, fondée sur les atouts disponibles au niveau du capital humain et des matières premières, pour bâtir des expertises de métiers et se positionner sur toute la chaîne de valeurs productives, et non plus comme un simple pourvoyeur en matières de base. La réussite de cette politique requiert la mise en place d’infrastructures adaptées, favorisant l’intégration dans la carte des échanges régionaux et mondiaux». En deuxième lieu, précise-t-il, ‘’il est primordial d’assurer la sécurité alimentaire de l’ensemble des populations de notre continent, et de réduire notre dépendance dans ce domaine par la mise en place d’un marché agricole africain commun. Enfin, il convient de promouvoir des programmes d’aide et d’accompagnement pour réduire les inégalités sociales et spatiales et assurer une croissance inclusive et partagée’’. Le Maroc sous l’impulsion de sa Majesté Mohammed VI, a engagé une politique volontariste dans des secteurs industriels orientés vers l’exportation. Ce choix s’est traduit par la réalisation de grands projets d’investissement avec des partenaires internationaux dans des secteurs porteurs comme l’aéronautique ou l’automobile.
HK avec Lematin.ma