Abengourou – Le président régional de la chambre des métiers de la région l’Indénié- Djuablin, Ouattara Adoulaye, révèle que les artisans, dans la région, éprouvent d'énormes difficultés pour assurer leur insertion sociale, citant notamment la concurrence déloyale dont est l'objet le corps de métier des photographes.
Jeudi, lors d'une assemblée générale de la chambre régionale des métiers de l’Indénié-Djuablin, tenue à la salle des fêtes de la mairie d’Abengourou, M. Ouattara a surtout déploré la concurrence déloyale que subissent les photographes face à des particuliers non reconnus dans leur fichier qui leur livrent illégalement, puisque n'étant assujettis à aucun impôt, la concurrence.
Il dénonce également le coût élevé des patentes et impôts, l’exploitation illégale du bois, le déguerpissement des artisans installés en face de la Bceao qui ne sont pas encore, à ce jour, recasés, ainsi que l’absence de couverture sociale et le manque de formation des artisans.
Le premier responsable des artisans de la région de l’Indénié-Djuablin rassure ses pairs que des initiatives sont en cours pour trouver des réponses ou solutions à ces questions. Il a fait savoir que, entre autres, des perspectives pourraient provenir des organismes tels que le PAIA-ID, le Fdfp, l’Agefop et la BNI pour assurer la formation et le financement des artisans.
Le président national de la chambre des métiers, Bamba Kassoum, a pour sa part déploré le manque d’intérêt des artisans aux choses qui les touchent et affectent leur secteur. Il a indiqué qu'il espère que progressivement, avec l'information et la communication, tous azimuts, les mentalités vont évoluer, avant d'exhorter ses camarades à être assidus aux différentes réunions et à se mobiliser en masse sur les projets les concernant.
M. Bamba a profité pour sensibiliser ses pairs sur l'exigence du civisme fiscal, et fait savoir qu'il est un devoir civique et citoyen de s'acquitter de l’impôt pour tous les citoyens exerçant un métier, quel qu'il soit, afin de donner les moyens à l'Etat d'assurer ses misions régaliennes au profit des ménages. Aussi, les a-t-il conscientisés à honorer ce devoir vis-à-vis des pouvoirs publics, afin de mieux les armer pour exercer dans des conditions adéquates leurs activités.
Pour sa part, il s'est engagé à oeuvrer auprès des autorités compétentes afin que celles-ci fassent grand cas de leur situation en leur assurant les conditions d'exercice libre et sécurisées de leurs activités, notamment en mettant à leur disposition un ou des sites propres à eux.
Il a par ailleurs exprimé sa gratitude au premier responsable régional qui obtenu auprès d'organismes de la place le financement pour un coût de 59 millions de francs un projet de formation à l'intention d'acteurs de leur organisation patronale.
Au nom des autorités préfectorales, le sous-préfet d’Aniassué, Topka Soumahoro, représentant le préfet d’Abengourou, a appelé les artisans à s'affranchir de l’informel, expliquant que cet état de fait est dommageable à leur propre épanouissement et nuit à leurs intérêts vitaux.
M. Soumahoro leur a signifié que par ce fait il leur est difficile d'accéder à des financements auprès d'institutions financières ou bancaires, et que le recensement exhaustif des acteurs, notifié dans les registres de l'administration, devrait mieux favoriser la défense de leurs intérêts auprès des pouvoirs publics.
A cette assemblée générale, marquée par la signature d’une convention de partenariat avec la compagnie d'assurances Serenity SA pour une couverture sociale en faveur d'artisans, le bureau régional a été investi.
La chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire, ayant mission d’assurer le bien-être de l’artisan dans l’exercice de son activité, est une chambre consulaire représentant les intérêts économiques des artisans auprès des pouvoirs publics.
Elle encadre 245 corps de métiers, répartis en sept branches d’activité suivantes: le bâtiment, les métaux-mécanique, le bois, le textile et l'habillement, les cuirs et peau, l’hygiène alimentaire et services, l’artisanat d’art et l’électronique –froid, signale-t-on. Au plan régional, elle est représentée par 12 chambres régionales.
Jeudi, lors d'une assemblée générale de la chambre régionale des métiers de l’Indénié-Djuablin, tenue à la salle des fêtes de la mairie d’Abengourou, M. Ouattara a surtout déploré la concurrence déloyale que subissent les photographes face à des particuliers non reconnus dans leur fichier qui leur livrent illégalement, puisque n'étant assujettis à aucun impôt, la concurrence.
Il dénonce également le coût élevé des patentes et impôts, l’exploitation illégale du bois, le déguerpissement des artisans installés en face de la Bceao qui ne sont pas encore, à ce jour, recasés, ainsi que l’absence de couverture sociale et le manque de formation des artisans.
Le premier responsable des artisans de la région de l’Indénié-Djuablin rassure ses pairs que des initiatives sont en cours pour trouver des réponses ou solutions à ces questions. Il a fait savoir que, entre autres, des perspectives pourraient provenir des organismes tels que le PAIA-ID, le Fdfp, l’Agefop et la BNI pour assurer la formation et le financement des artisans.
Le président national de la chambre des métiers, Bamba Kassoum, a pour sa part déploré le manque d’intérêt des artisans aux choses qui les touchent et affectent leur secteur. Il a indiqué qu'il espère que progressivement, avec l'information et la communication, tous azimuts, les mentalités vont évoluer, avant d'exhorter ses camarades à être assidus aux différentes réunions et à se mobiliser en masse sur les projets les concernant.
M. Bamba a profité pour sensibiliser ses pairs sur l'exigence du civisme fiscal, et fait savoir qu'il est un devoir civique et citoyen de s'acquitter de l’impôt pour tous les citoyens exerçant un métier, quel qu'il soit, afin de donner les moyens à l'Etat d'assurer ses misions régaliennes au profit des ménages. Aussi, les a-t-il conscientisés à honorer ce devoir vis-à-vis des pouvoirs publics, afin de mieux les armer pour exercer dans des conditions adéquates leurs activités.
Pour sa part, il s'est engagé à oeuvrer auprès des autorités compétentes afin que celles-ci fassent grand cas de leur situation en leur assurant les conditions d'exercice libre et sécurisées de leurs activités, notamment en mettant à leur disposition un ou des sites propres à eux.
Il a par ailleurs exprimé sa gratitude au premier responsable régional qui obtenu auprès d'organismes de la place le financement pour un coût de 59 millions de francs un projet de formation à l'intention d'acteurs de leur organisation patronale.
Au nom des autorités préfectorales, le sous-préfet d’Aniassué, Topka Soumahoro, représentant le préfet d’Abengourou, a appelé les artisans à s'affranchir de l’informel, expliquant que cet état de fait est dommageable à leur propre épanouissement et nuit à leurs intérêts vitaux.
M. Soumahoro leur a signifié que par ce fait il leur est difficile d'accéder à des financements auprès d'institutions financières ou bancaires, et que le recensement exhaustif des acteurs, notifié dans les registres de l'administration, devrait mieux favoriser la défense de leurs intérêts auprès des pouvoirs publics.
A cette assemblée générale, marquée par la signature d’une convention de partenariat avec la compagnie d'assurances Serenity SA pour une couverture sociale en faveur d'artisans, le bureau régional a été investi.
La chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire, ayant mission d’assurer le bien-être de l’artisan dans l’exercice de son activité, est une chambre consulaire représentant les intérêts économiques des artisans auprès des pouvoirs publics.
Elle encadre 245 corps de métiers, répartis en sept branches d’activité suivantes: le bâtiment, les métaux-mécanique, le bois, le textile et l'habillement, les cuirs et peau, l’hygiène alimentaire et services, l’artisanat d’art et l’électronique –froid, signale-t-on. Au plan régional, elle est représentée par 12 chambres régionales.