Thème « le Renforcement de la construction de la paix : l’initiative africaine et les efforts sous-régionaux. »
Yokohama, le 2 juin 2013
Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs.
Je voudrais, en ma qualité de Président en exercice de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), adresser au nom de tous les pays membres de notre Organisation, nos sincères remerciements au Gouvernement japonais, qui, à travers la TICAD, a créé un cadre permanent de dialogue et de coopération au bénéfice de nos peuples et pour la paix et le développement en Afrique.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
L’Afrique est en train de consolider son décollage économique et plusieurs pays africains aspirent à devenir des pays émergents d’ici la fin de cette décennie. Ainsi, la carte des nouveaux rapports de force qui se dessine appelle à une meilleure gouvernance mondiale et au renforcement de la solidarité entre les Etats.
Notre conférence se tient à un moment où l’Afrique subsaharienne enregistre une croissance économique importante estimée entre 5,6 % et 6,1%. Cette croissance devrait être soutenue au sein de la CEDEAO et se situer autour de 7%. Je voudrais à cet égard, remercier le Japon pour le rôle important qu’il joue dans le développement des pays de la CEDEAO.
Mesdames et Messieurs
Ces progrès de l’économie africaine coïncident avec la baisse notable des conflits sur le continent et la progression de la démocratie. Dans le même temps, Notre continent est confronté à de nouvelles menaces globales telles que le terrorisme, la piraterie maritime, le trafic de drogue et la criminalité transnationale. Dans ce contexte particulier, les Etats africains et leurs économies en pleine croissance ont besoin de consolider leur sécurité et leurs institutions à l’intérieur d’ensembles régionaux et sous-régionaux stables. A la lumière des crises récentes et des modalités de leur gestion, il nous faudra relever plusieurs défis afin que notre cadre de concertation contribue à l’efficacité des initiatives de paix et au renforcement des organisations régionales et sous-régionales. Pour ma part je retiendrai trois défis principaux:
Le premier défi consiste à s’insérer dans la gouvernance mondiale, afin que l’Afrique soit entendue au plus haut niveau multilatéral sur les questions qui concernent la paix et la sécurité. Je pense notamment à la réforme du conseil de sécurité. Pour relever ce défi, la TICAD devra appuyer résolument l’Afrique dans sa recherche d’une meilleure représentativité du Continent dans cette instance internationale.
Le deuxième défi consiste à doter nos organisations régionales et sous-régionales des moyens indispensables au maintien ou à l’imposition de la paix dans leurs espaces. Il s’agit d’examiner la possibilité, pour la TICAD, de renforcer les capacités africaines dans ce domaine et mobiliser le soutien des partenaires bilatéraux et multilatéraux.
La situation au Sahel et en particulier la crise au Mali est un exemple criant du besoin de soutien et de partenariat stratégique. Le rôle de la CEDEAO a été déterminant dans la mobilisation de la communauté internationale en faveur du Mali, marquée notamment par l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution 2100 créant la MINUSMA. La CEDEAO a cependant été très vite limitée par le manque de moyens financiers, et de capacités logistiques. L’Union Africaine a été pour sa part, également confrontée aux mêmes difficultés. La TICAD pourrait ainsi constituer un Cadre pour mobiliser les ressources financières et nouer des partenariats stratégiques profitables à nos armées et à nos organisations.
Le troisième défi est de bâtir une paix durable par l’intégration régionale. Cette paix est indispensable à la réalisation des grands projets intra-régionaux dans le domaine des infrastructures.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Notre réunion se tient au moment où notre continent, confronté au défi du financement de ses infrastructures, ressent plus que jamais le besoin de pouvoir compter sur ses partenaires dont le Japon. Ces grands travaux contribueront à la création d’emplois au profit de la jeunesse et les femmes.
Je propose donc que la TICAD s’investisse davantage dans le domaine des infrastructures et de l’énergie, en accroissant substantiellement l’enveloppe des ressources allouées à ces secteurs.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Je voudrais conclure mon intervention en saluant les efforts continus du Gouvernement et du peuple Japonais en faveur du développement et de la sécurité en Afrique.
Je vous remercie.
Yokohama, le 2 juin 2013
Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs.
Je voudrais, en ma qualité de Président en exercice de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), adresser au nom de tous les pays membres de notre Organisation, nos sincères remerciements au Gouvernement japonais, qui, à travers la TICAD, a créé un cadre permanent de dialogue et de coopération au bénéfice de nos peuples et pour la paix et le développement en Afrique.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
L’Afrique est en train de consolider son décollage économique et plusieurs pays africains aspirent à devenir des pays émergents d’ici la fin de cette décennie. Ainsi, la carte des nouveaux rapports de force qui se dessine appelle à une meilleure gouvernance mondiale et au renforcement de la solidarité entre les Etats.
Notre conférence se tient à un moment où l’Afrique subsaharienne enregistre une croissance économique importante estimée entre 5,6 % et 6,1%. Cette croissance devrait être soutenue au sein de la CEDEAO et se situer autour de 7%. Je voudrais à cet égard, remercier le Japon pour le rôle important qu’il joue dans le développement des pays de la CEDEAO.
Mesdames et Messieurs
Ces progrès de l’économie africaine coïncident avec la baisse notable des conflits sur le continent et la progression de la démocratie. Dans le même temps, Notre continent est confronté à de nouvelles menaces globales telles que le terrorisme, la piraterie maritime, le trafic de drogue et la criminalité transnationale. Dans ce contexte particulier, les Etats africains et leurs économies en pleine croissance ont besoin de consolider leur sécurité et leurs institutions à l’intérieur d’ensembles régionaux et sous-régionaux stables. A la lumière des crises récentes et des modalités de leur gestion, il nous faudra relever plusieurs défis afin que notre cadre de concertation contribue à l’efficacité des initiatives de paix et au renforcement des organisations régionales et sous-régionales. Pour ma part je retiendrai trois défis principaux:
Le premier défi consiste à s’insérer dans la gouvernance mondiale, afin que l’Afrique soit entendue au plus haut niveau multilatéral sur les questions qui concernent la paix et la sécurité. Je pense notamment à la réforme du conseil de sécurité. Pour relever ce défi, la TICAD devra appuyer résolument l’Afrique dans sa recherche d’une meilleure représentativité du Continent dans cette instance internationale.
Le deuxième défi consiste à doter nos organisations régionales et sous-régionales des moyens indispensables au maintien ou à l’imposition de la paix dans leurs espaces. Il s’agit d’examiner la possibilité, pour la TICAD, de renforcer les capacités africaines dans ce domaine et mobiliser le soutien des partenaires bilatéraux et multilatéraux.
La situation au Sahel et en particulier la crise au Mali est un exemple criant du besoin de soutien et de partenariat stratégique. Le rôle de la CEDEAO a été déterminant dans la mobilisation de la communauté internationale en faveur du Mali, marquée notamment par l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution 2100 créant la MINUSMA. La CEDEAO a cependant été très vite limitée par le manque de moyens financiers, et de capacités logistiques. L’Union Africaine a été pour sa part, également confrontée aux mêmes difficultés. La TICAD pourrait ainsi constituer un Cadre pour mobiliser les ressources financières et nouer des partenariats stratégiques profitables à nos armées et à nos organisations.
Le troisième défi est de bâtir une paix durable par l’intégration régionale. Cette paix est indispensable à la réalisation des grands projets intra-régionaux dans le domaine des infrastructures.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Notre réunion se tient au moment où notre continent, confronté au défi du financement de ses infrastructures, ressent plus que jamais le besoin de pouvoir compter sur ses partenaires dont le Japon. Ces grands travaux contribueront à la création d’emplois au profit de la jeunesse et les femmes.
Je propose donc que la TICAD s’investisse davantage dans le domaine des infrastructures et de l’énergie, en accroissant substantiellement l’enveloppe des ressources allouées à ces secteurs.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Je voudrais conclure mon intervention en saluant les efforts continus du Gouvernement et du peuple Japonais en faveur du développement et de la sécurité en Afrique.
Je vous remercie.