Le Président de la République, SEM. Alassane Ouattara, a pris part hier, à Yokohama (JAPON), à deux séances thématiques dans le cadre de la cinquième Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD V).
Intervenant sur la première thématique : ‘’Le renforcement des bases sectorielles pour la croissance’’, le Chef de l’Etat a soutenu que l’intégration est une nécessité et un élément essentiel pour la croissance du continent Africain. Cette intégration, a-t-il précisé, devra mettre l’accent sur le développement de quatre secteurs essentiels : les infrastructures routières et ferroviaires régionales et sous régionales (avec notamment les échanges intra-Africains grâce au lancement de grands projets tels la voie expresse qui reliera la Côte d’Ivoire au Nigéria et le chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Niger) ; l’énergie ; l’agriculture (qui devra tendre vers une agriculture industrielle et manufacturière) et les ressources humaines qualifiées (sans lesquelles tous ces projets ne sauraient se faire).
Sur la deuxième thématique : ‘’Le renforcement de la Construction de la Paix’’, le Président de la République est intervenu spécifiquement sur ‘’l’Initiative Africaine et les Efforts Régionaux’’.
A cet égard, il a affirmé que l’Afrique est entrain de consolider son décollage économique et plusieurs Etats aspirent à devenir des pays émergeants d’ici la fin de cette décennie. Ces progrès, a-t-il fait remarquer, coïncident avec la baisse notable des conflits sur le continent et la progression de la démocratie.
Cependant, a relevé le Chef de l’Etat, l’Afrique est confronté à de nouvelles menaces globales telles que le terrorisme, la piraterie maritime, le trafic de drogue et la criminalité transnationale. De nouveaux fléaux qui font naître chez les Etats et leurs économies en pleine croissance, le besoin de consolider leur sécurité et leurs Institutions à l’intérieur d’ensembles régionaux et sous-régionaux stables.
Pour le Chef de l’Etat, à la lumière des crises récentes et des modalités de leur gestion, trois défis essentiels restent à relever : insérer l’Afrique dans la gouvernance mondiale, afin que le continent soit entendu au plus haut niveau sur les questions qui concernent la paix et la sécurité ; doter les organisations régionales et sous-régionales de moyens indispensables au maintien ou à l’imposition de la paix dans leurs espaces ; et enfin, bâtir une paix durable par l’intégration régionale, afin de permettre la réalisation des grands projets intra-nationaux dans le domaine des infrastructures.
Pour finir, le Président de la République a souhaité que la TICAD s’investisse davantage dans les domaines des infrastructures et de l’énergie en accroissant substantiellement l’enveloppe des ressources allouées à ces secteurs.
Après les séances thématiques, le Président de la République a accordé deux audiences au Dr José Graziano Da Silva, Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et à M. Jim Young Cai, Président de la Société Financière Internationale (SFI).
A sa sortie d’audience, le DG de la FAO a indiqué avoir échangé avec le Chef de l’Etat sur l’initiative sur la production du riz que la FAO va engager avec le Japon dans le cadre de la TICAD 5 et pour laquelle la Côte d’Ivoire a été retenue.
Quant au Président de la SFI, il a dit avoir fait au Chef de l’Etat le point des actions menées par la SFI en Côte d’Ivoire. Il a également annoncé l’arrivée d’une mission de la SFI à Abidjan la semaine prochaine pour des échanges avec le Gouvernement.
Dans la soirée, le couple présidentiel a participé au banquet officiel de la TICAD V offert par le Premier ministre Japonais, M. Shinzo Abe.
Demain, le Chef de l’Etat assistera à la cérémonie de clôture de la TICAD V, avant de se rendre à Tokyo pour prendre part à la cérémonie de thé au Palais Impérial.
Service communication de la présidence
Intervenant sur la première thématique : ‘’Le renforcement des bases sectorielles pour la croissance’’, le Chef de l’Etat a soutenu que l’intégration est une nécessité et un élément essentiel pour la croissance du continent Africain. Cette intégration, a-t-il précisé, devra mettre l’accent sur le développement de quatre secteurs essentiels : les infrastructures routières et ferroviaires régionales et sous régionales (avec notamment les échanges intra-Africains grâce au lancement de grands projets tels la voie expresse qui reliera la Côte d’Ivoire au Nigéria et le chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Niger) ; l’énergie ; l’agriculture (qui devra tendre vers une agriculture industrielle et manufacturière) et les ressources humaines qualifiées (sans lesquelles tous ces projets ne sauraient se faire).
Sur la deuxième thématique : ‘’Le renforcement de la Construction de la Paix’’, le Président de la République est intervenu spécifiquement sur ‘’l’Initiative Africaine et les Efforts Régionaux’’.
A cet égard, il a affirmé que l’Afrique est entrain de consolider son décollage économique et plusieurs Etats aspirent à devenir des pays émergeants d’ici la fin de cette décennie. Ces progrès, a-t-il fait remarquer, coïncident avec la baisse notable des conflits sur le continent et la progression de la démocratie.
Cependant, a relevé le Chef de l’Etat, l’Afrique est confronté à de nouvelles menaces globales telles que le terrorisme, la piraterie maritime, le trafic de drogue et la criminalité transnationale. De nouveaux fléaux qui font naître chez les Etats et leurs économies en pleine croissance, le besoin de consolider leur sécurité et leurs Institutions à l’intérieur d’ensembles régionaux et sous-régionaux stables.
Pour le Chef de l’Etat, à la lumière des crises récentes et des modalités de leur gestion, trois défis essentiels restent à relever : insérer l’Afrique dans la gouvernance mondiale, afin que le continent soit entendu au plus haut niveau sur les questions qui concernent la paix et la sécurité ; doter les organisations régionales et sous-régionales de moyens indispensables au maintien ou à l’imposition de la paix dans leurs espaces ; et enfin, bâtir une paix durable par l’intégration régionale, afin de permettre la réalisation des grands projets intra-nationaux dans le domaine des infrastructures.
Pour finir, le Président de la République a souhaité que la TICAD s’investisse davantage dans les domaines des infrastructures et de l’énergie en accroissant substantiellement l’enveloppe des ressources allouées à ces secteurs.
Après les séances thématiques, le Président de la République a accordé deux audiences au Dr José Graziano Da Silva, Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et à M. Jim Young Cai, Président de la Société Financière Internationale (SFI).
A sa sortie d’audience, le DG de la FAO a indiqué avoir échangé avec le Chef de l’Etat sur l’initiative sur la production du riz que la FAO va engager avec le Japon dans le cadre de la TICAD 5 et pour laquelle la Côte d’Ivoire a été retenue.
Quant au Président de la SFI, il a dit avoir fait au Chef de l’Etat le point des actions menées par la SFI en Côte d’Ivoire. Il a également annoncé l’arrivée d’une mission de la SFI à Abidjan la semaine prochaine pour des échanges avec le Gouvernement.
Dans la soirée, le couple présidentiel a participé au banquet officiel de la TICAD V offert par le Premier ministre Japonais, M. Shinzo Abe.
Demain, le Chef de l’Etat assistera à la cérémonie de clôture de la TICAD V, avant de se rendre à Tokyo pour prendre part à la cérémonie de thé au Palais Impérial.
Service communication de la présidence
