Le président de la section UFC (Union Fédérale des Consommateurs) de Port-Bouët, Kouamé Yao Augustin est arrivé dans notre rédaction complètement abattu la semaine dernière. L’homme est venu dénoncer la descente d’éléments FRCI dans des habitations du quartier Gonzagueville; au motif que les branchements d’électricité étaient illégaux.
Le défenseur des droits des consommateurs déplore la manière dont le rappel à l’ordre a été fait même si la cause est justifiée. Kouamé Yao Augustin explique que le quartier subit régulièrement des coupures d’électricité. Pour ce quartier précaire, des démarches ont été effectuées auprès de la direction régionale Abidjan-Sud, afin que les habitants obtiennent des conditions promotionnelles d’abonnement à la CIE. Avec toutes ces démarches, rien n’a été fait malgré les assurances données par le responsable de ce service, M. Dotia. C’est lors la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qu’un écran géant a été installé dans un endroit public pour permettre aux résidents du quartier de suivre la fête du football africain. Pourtant, pendant les premières coupures d’électricité, des résidents se sont donnés du mal pour prendre leur compteur. Selon le représentant de l’UFC à Port-Bouët, la section s’est battue afin que les résidents les plus défavorisés puissent également remplir cette formalité. Pour Kouamé Yao Augustin, l’espoir d’obtenir gain de cause s’est accru lorsque récemment, le Ministre du pétrole, des mines et de l’énergie, Adama Tounkara a annoncé une campagne promotionnelle de compteurs CIE au prix de 20 000francs dans les quartiers précaires. C’est dans l’attente de cette faveur que, selon Yao Augustin, les populations de la route de Grand-Bassam sont effrayées par des tirs insupportables. Il étaye sa plaidoirie par le fait qu’au cours de son meeting de campagne pour la présidentielle en 2011, le Président de la République a subi lui-même une coupure d’électricité dans le quartier. Ce jour là, poursuit-il, le Président a promis trouver une solution à ce problème, si toutefois il est élu. Yao Augustin s’interroge sur la mise en œuvre de cette promesse. Il ajoute que même les installations pour l’éclairage public ont fonctionné seulement trois jours ; puis plus rien. Depuis, cette partie de la commune administrée par Hortense Aka Anghui depuis plus de trente ans, est constamment plongée dans le noir, favorisant les vols. Une situation que vient couronner les tirs des FRCI, rien que pour s’abonner à la CIE. Est-ce le seul moyen pour informer ces pauvres populations ? Toutes nos tentatives pour avoir la réaction des responssables de la CIE d’abidjan sud sont restées vaines.
Natacha Koné
Le défenseur des droits des consommateurs déplore la manière dont le rappel à l’ordre a été fait même si la cause est justifiée. Kouamé Yao Augustin explique que le quartier subit régulièrement des coupures d’électricité. Pour ce quartier précaire, des démarches ont été effectuées auprès de la direction régionale Abidjan-Sud, afin que les habitants obtiennent des conditions promotionnelles d’abonnement à la CIE. Avec toutes ces démarches, rien n’a été fait malgré les assurances données par le responsable de ce service, M. Dotia. C’est lors la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qu’un écran géant a été installé dans un endroit public pour permettre aux résidents du quartier de suivre la fête du football africain. Pourtant, pendant les premières coupures d’électricité, des résidents se sont donnés du mal pour prendre leur compteur. Selon le représentant de l’UFC à Port-Bouët, la section s’est battue afin que les résidents les plus défavorisés puissent également remplir cette formalité. Pour Kouamé Yao Augustin, l’espoir d’obtenir gain de cause s’est accru lorsque récemment, le Ministre du pétrole, des mines et de l’énergie, Adama Tounkara a annoncé une campagne promotionnelle de compteurs CIE au prix de 20 000francs dans les quartiers précaires. C’est dans l’attente de cette faveur que, selon Yao Augustin, les populations de la route de Grand-Bassam sont effrayées par des tirs insupportables. Il étaye sa plaidoirie par le fait qu’au cours de son meeting de campagne pour la présidentielle en 2011, le Président de la République a subi lui-même une coupure d’électricité dans le quartier. Ce jour là, poursuit-il, le Président a promis trouver une solution à ce problème, si toutefois il est élu. Yao Augustin s’interroge sur la mise en œuvre de cette promesse. Il ajoute que même les installations pour l’éclairage public ont fonctionné seulement trois jours ; puis plus rien. Depuis, cette partie de la commune administrée par Hortense Aka Anghui depuis plus de trente ans, est constamment plongée dans le noir, favorisant les vols. Une situation que vient couronner les tirs des FRCI, rien que pour s’abonner à la CIE. Est-ce le seul moyen pour informer ces pauvres populations ? Toutes nos tentatives pour avoir la réaction des responssables de la CIE d’abidjan sud sont restées vaines.
Natacha Koné