Avant d’aller prendre ses nouvelles fonctions au Mali, l’ancien chef de mission de l’Onu en Côte d’Ivoire, Bert Koenders a tenu à rendre hommage aux Ivoiriens, après la crise postélectorale qu’ils ont connue.
« Le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon vient de me confier de nouvelles responsabilités que j’ai acceptées. En me faisant l’honneur de me désigner comme son représentant spécial pour le Mali, le Secrétaire général m’a demandé de m’atteler, dès à présent, à la mise en place de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), créée par le Conseil de sécurité le 25 avril dernier, qui devrait commencer à se déployer à partir du 1er juillet 2013.
Au cours de l’audience que le Premier ministre du gouvernement de la Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan a fait l’honneur de m’accorder, à la veille de mon départ, pour le Mali, le lundi 3 juin, je lui ai dit combien ce fut pour moi un grand privilège, au cours des dix-huit derniers mois, en tant que représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d’Ivoire, de servir le gouvernement et le peuple ivoirien, en appuyant leurs efforts sur la route de la paix et du relèvement. Je lui ai aussi fait part de mon optimisme pour l’avenir du pays, et combien j’étais confiant que les défis importants qui demeurent seront relevés, grâce aux efforts soutenus du gouvernement et du peuple ivoirien, avec l’appui de leurs partenaires, dont les Nations unies. La Côte d’Ivoire revient de loin. Je suis heureux de pouvoir témoigner du chemin parcouru ces deux dernières années et des efforts importants déployés par les Ivoiriens et leurs dirigeants, sous la conduite du président Alassane Ouattara, en vue de la stabilisation de la situation sécuritaire, de la normalisation institutionnelle et de la reprise économique. De grands chantiers de réformes essentielles ont été lancés, dans les secteurs de la sécurité (Rss), du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration (Ddr) des ex-combattants, de la Justice, et du redressement économique et social. Le pays connaît des changements profonds. Il est maintenant essentiel que les progrès soient visibles aux yeux de tous et que leurs effets soient ressentis par le plus grand nombre. Ces réformes doivent donc être renforcées. Je suis confiant que la Côte d’Ivoire saura consolider les acquis de ces deux dernières années, et fera, avec courage et détermination, face aux défis qui demeurent et exigent une attention urgente, en s’inscrivant dans une approche de développement d’une culture de la paix, de processus inclusifs, solidaires et justes pour les relever et les surmonter. J’en appelle au gouvernement et à tous les acteurs ivoiriens pour qu’ils s’attèlent, ensemble, et sans tarder à la gestion des causes profondes des conflits et crises successives qui ont secoué le pays, telles que la question foncière et la question identitaire. C’est parce qu’il incarne à lui seul le lien intrinsèque existant entre la sécurité, avec des questions telles que la Rss, le Ddr, la circulation des armes, les ex-com zones, le foncier, la réconciliation, et la justice équitable que l’Ouest de la Côte d’Ivoire, qui demeure fragile, a besoin qu’on lui accorde la plus grande priorité. Après une décennie d’une crise complexe, et une violente crise postélectorale qui a couté la vie à plus de 3.000 personnes, les Ivoiriens aspirent à vivre en paix, dans un pays stable et prospère où la sécurité, le bien-être, les droits fondamentaux et la justice - une justice impartiale et équitable - sont assurés pour tous. Je tiens à les assurer qu’ils continueront de bénéficier, dans cette quête, du plein soutien de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), du Système des Nations unies et de la communauté internationale. Permettez-moi de vous souhaiter bonne chance et de vous dire combien j’ai apprécié votre ouverture, la richesse de nos échanges, de nos partenariats, ainsi que la beauté de votre culture, dans toute sa diversité, et dans toutes les régions du pays. J’ai été heureux et fier de servir les Nations unies dans votre beau pays; j’espère sincèrement avoir contribué à une amélioration positive dans la vie de tous les Ivoiriens et Ivoiriennes, sans exclusion ni discrimination. Je voudrais maintenant vous demander de m'accorder la route, ou du moins, la moitié de la route, puisque je continuerai de servir la paix dans votre région, au Mali voisin. Je me réjouis de continuer à travailler très étroitement avec la Commission économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et son président, le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. Je me réjouis également de travailler avec l’Union africaine et tous les autres partenaires engagés dans la résolution de la crise malienne. C’est une mission pleine de défis, mais qui en vaut la peine, car nous poursuivons tous un objectif commun: voir le Mali stabilisé, en paix avec lui même et ses populations retrouver leur dignité, et leurs droits, à commencer par les plus fondamentaux d’entre eux, respectés».
NB : La titraille et le chapô sont de la rédaction.
« Le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon vient de me confier de nouvelles responsabilités que j’ai acceptées. En me faisant l’honneur de me désigner comme son représentant spécial pour le Mali, le Secrétaire général m’a demandé de m’atteler, dès à présent, à la mise en place de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), créée par le Conseil de sécurité le 25 avril dernier, qui devrait commencer à se déployer à partir du 1er juillet 2013.
Au cours de l’audience que le Premier ministre du gouvernement de la Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan a fait l’honneur de m’accorder, à la veille de mon départ, pour le Mali, le lundi 3 juin, je lui ai dit combien ce fut pour moi un grand privilège, au cours des dix-huit derniers mois, en tant que représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d’Ivoire, de servir le gouvernement et le peuple ivoirien, en appuyant leurs efforts sur la route de la paix et du relèvement. Je lui ai aussi fait part de mon optimisme pour l’avenir du pays, et combien j’étais confiant que les défis importants qui demeurent seront relevés, grâce aux efforts soutenus du gouvernement et du peuple ivoirien, avec l’appui de leurs partenaires, dont les Nations unies. La Côte d’Ivoire revient de loin. Je suis heureux de pouvoir témoigner du chemin parcouru ces deux dernières années et des efforts importants déployés par les Ivoiriens et leurs dirigeants, sous la conduite du président Alassane Ouattara, en vue de la stabilisation de la situation sécuritaire, de la normalisation institutionnelle et de la reprise économique. De grands chantiers de réformes essentielles ont été lancés, dans les secteurs de la sécurité (Rss), du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration (Ddr) des ex-combattants, de la Justice, et du redressement économique et social. Le pays connaît des changements profonds. Il est maintenant essentiel que les progrès soient visibles aux yeux de tous et que leurs effets soient ressentis par le plus grand nombre. Ces réformes doivent donc être renforcées. Je suis confiant que la Côte d’Ivoire saura consolider les acquis de ces deux dernières années, et fera, avec courage et détermination, face aux défis qui demeurent et exigent une attention urgente, en s’inscrivant dans une approche de développement d’une culture de la paix, de processus inclusifs, solidaires et justes pour les relever et les surmonter. J’en appelle au gouvernement et à tous les acteurs ivoiriens pour qu’ils s’attèlent, ensemble, et sans tarder à la gestion des causes profondes des conflits et crises successives qui ont secoué le pays, telles que la question foncière et la question identitaire. C’est parce qu’il incarne à lui seul le lien intrinsèque existant entre la sécurité, avec des questions telles que la Rss, le Ddr, la circulation des armes, les ex-com zones, le foncier, la réconciliation, et la justice équitable que l’Ouest de la Côte d’Ivoire, qui demeure fragile, a besoin qu’on lui accorde la plus grande priorité. Après une décennie d’une crise complexe, et une violente crise postélectorale qui a couté la vie à plus de 3.000 personnes, les Ivoiriens aspirent à vivre en paix, dans un pays stable et prospère où la sécurité, le bien-être, les droits fondamentaux et la justice - une justice impartiale et équitable - sont assurés pour tous. Je tiens à les assurer qu’ils continueront de bénéficier, dans cette quête, du plein soutien de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), du Système des Nations unies et de la communauté internationale. Permettez-moi de vous souhaiter bonne chance et de vous dire combien j’ai apprécié votre ouverture, la richesse de nos échanges, de nos partenariats, ainsi que la beauté de votre culture, dans toute sa diversité, et dans toutes les régions du pays. J’ai été heureux et fier de servir les Nations unies dans votre beau pays; j’espère sincèrement avoir contribué à une amélioration positive dans la vie de tous les Ivoiriens et Ivoiriennes, sans exclusion ni discrimination. Je voudrais maintenant vous demander de m'accorder la route, ou du moins, la moitié de la route, puisque je continuerai de servir la paix dans votre région, au Mali voisin. Je me réjouis de continuer à travailler très étroitement avec la Commission économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et son président, le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. Je me réjouis également de travailler avec l’Union africaine et tous les autres partenaires engagés dans la résolution de la crise malienne. C’est une mission pleine de défis, mais qui en vaut la peine, car nous poursuivons tous un objectif commun: voir le Mali stabilisé, en paix avec lui même et ses populations retrouver leur dignité, et leurs droits, à commencer par les plus fondamentaux d’entre eux, respectés».
NB : La titraille et le chapô sont de la rédaction.