« Que les Eléphants apprennent à se connaitre »
« Si nous sommes saisis, la crise à l’Africa sera réglée »
L’actualité sportive est dominée par des troubles depuis un moment. ministère-présidents de fédérations, crise à l’Africa, meurtre à la boxe, le cas Eléphants. Le président de la Conférence des Président de Fédérations sportives, Soumahoro Mamadou parle à ‘’Le Mandat’’
La Conférence des présidents de Fédérations existent depuis quelques années. Mais, l’on vous a vraiment découvert lors du bras de fer avec le ministère des Sports. qu’est-ce qui explique cela ?
Il faut dire que mes prédécesseurs ont véritablement travaillé. Parce que tous les sillons que nous suivons aujourd’hui, c’est eux qui les ont tracés. Donc, on ne peut pas dire qu’on ne les a pas vus. On est arrivé dans un programme et c’est ce que nous suivons avec notre méthode et notre tempérament. S’il est bon ou pas, on l’a suivi et on l’a fait. En fait, on n’était pas en conflit avec le ministère. Il y avait des incompréhensions. Et pour cela, on avait pris les précautions d’écrire aux autorités de ce pays en prévision à une incompréhension qui se dessinait à l’horizon. Je pense que nous avons discuté. Et comme nous sommes tous des sportifs, on a fait match nul. La Commission d’homologation nous a reçus. On a dit ce que chacun devait faire et à la fin, on a signé un protocole d’accords, qui, je pense est en train de se mettre en route.
Après ce protocole d’accord qu’avez-vous obtenu pour mettre fin à votre grève ?
Vous savez, quand on va en négociation, chacun campe sur sa position. Mais avant, vous mettez une médiane et chacun en approche, jusqu’à ce qu’on trouve un terrain d’entente. On a levé notre mot d’ordre de suspension des compétitions. Le ministère a compris aussi qu’il avait demandé trop de choses, il a dû mettre de l’eau dans son vin. on a dit au ministère qu’on ne veut plus du comité de supervision et de contrôle, on a demandé aussi que les activités du comité intérimaire n’influe pas sur le nouveau comité directeur qui va se mettre en place pour le Handball, on a demandé aussi à être membres du comité de gestion de la parafiscalité, on a demandé également à être membres du nouveau comité paritaire qui va être mis en place pour la nouvelle réforme, on a même demandé la direction. On a demandé aussi que les compétitions internationales qui étaient prévues pour le budget 2013 soient autorisées. On a également demandé que désormais les communications en conseil des ministres soient communiquées aux Fédérations deux semaines avant leur départ. On a demandé que la parafiscalité soit payée dès que les présidents déposent les justificatifs. Toutes nos propositions ont été acceptées. Aujourd’hui (mercredi dernier), les parafiscalités ont déjà commencé à être payées. Il n’y a donc plus de raison à nous mettre dans une position de conflit
Justement, vous êtes les grands gagnants
Je pense que c’est le sport ivoirien qui a gagné.
Passée la tempête du ministère, quels autres dossiers chauds vous attendent ?
Nous avions des incompréhensions. Nous avons trouvé un terrain d’entente. Nos préoccupations seront désormais des propositions et non des revendications. Pour nos relations, nous allons les raffermir. Pour ce qui est du partenariat entre Ministère et Fédérations, nous allons en parler sérieusement. Les relations entre le ministère et les fédérations devaient être des relations de partenariat. Un partenariat suivi d’une interaction entre les fédérations, le ministère et le comité national olympique. Et chacun, autonome dans son secteur. Cela doit être fait par une délégation de pouvoir dans un cadre règlementaire. Aussi, s’il y a un problème dans une fédération, elle en parle d’abord à la Conférence et la Conférence saisit le Cno qui saisit à son tour les instances internationales au cas où ça ne va pas. Mais ce n’est pas le ministère qui doit s’imposer. Il faut que ça change. Aussi, faut-il que nos relations soient basées sur une convention d’objectifs. Il faut que les communications soient déposées deux ou trois mois avant les compétitions pour qu’on prépare véritablement les équipes. Pour qu’on ne connaisse plus des problèmes. Comme aujourd’hui, la délégation de du Jeu de Dames est en Russie et veut se faire expulser pour un souci de deux millions FCFA. Même la délégation de Pétanque est au Maroc et a besoin d’argent. Tout cela, c’est de l’amateurisme dont il faut sortir. Il y a la loi sur le sport, les réformes que le ministre veut faire. Nous sommes d’accord avec lui et disposés à travailler jusqu’à ce qu’on nous écorche encore.
En tant que président de la Fédération de Motocyclisme de Côte d’Ivoire, quel bilan à mi-parcours pour la saison 2013 ?
On a commencé notre championnat au mois de mars. Parce qu’après nos compétitions de l’année dernière, on avait deux compétitions prévues en janvier et février à l’International. A cause des incompréhensions avec le ministère, on n’a pas pu les tenir. On a fait une compétition en mars, en avril, on a fait une autre à San Pedro, et le 2 mai dernier, on a fait une autre à Port-Bouët et le 16 mai prochain, nous faisons une compétition à Dabou. En plus de cela, nous avons fait une compétition à l’International au Burkina. Nous avons une fréquence d’une compétition par mois.
Quelles difficultés rencontrez-vous avec votre Fédération ?
D’abord, nous n’avons pas de sponsor. Ensuite, on voulait faire la promotion des petites cylindrées 49 cm3 (les Mobs ou mobylettes). Malheureusement, on ne les fabrique plus. Il faut donc faire remonter tout le monde au 100 et 126 Cm3. Nous sommes en train de vraiment batailler pour cela. L’autre problème qui se pose et qui nous embête, c’est notre affiliation à la Fédération internationale de Motocyclisme (FIM). Mais il y a un montant de 5 500 Euros, soit 3.602. 500 FCFA qu’il faut payer.
Quelle marque voulez-vous imprimer à la moto en Côte d’Ivoire ?
Nous voulons faire la promotion de la Moto à l’intérieur. Pour nos athlètes qui n’ont pas la possibilité de s’acheter une moto à 7 ou 9 millions FCFA, nous allons chercher à leur faire payer des motos de 500 000 FCFA à un million pour courir. Nous cherchons également à nous mettre en contact avec des Fédérations un peu plus huppées en Europe qui vont nous donner des seconde-mains que nous allons mettre à leur disposition. À côté de cela, nous sommes en train de voir si nous pouvons faire du motocyclisme de loisir. Aussi, inciter les filles faire de la moto et surtout encourager les gens à pratiquer la moto. Nous allons demander des portions de terre aux maires pour faire des circuits. Il y a aussi des difficultés financières, mais nous n’allons pas crouler devant cela.
Depuis plus d’un mois, il y a une crise qui pourrit l’atmosphère sportive en Côte d’Ivoire, notamment celle de l’Africa Sports. N’avez-vous pas votre part à jouer ?
Quand il y a des problèmes d’intérêt général, il ne faut pas les régler avec les émotions. On ne règle pas les problèmes avec les émotions encore moins les sentiments ou avec fougue. Il faut d’abord identifier le mal. Une fois identifié, il faut l’extirper parce que c’est lui le problème. Et vous vous donnez les moyens de les régler. Ça peut être dans la conciliation, dans l’application des textes. Mais en tout cas, il faut déceler le problème. Est-ce qu’au niveau de l’Africa, on a identifié le problème ? Mais tant que ce n’est pas fait, on va passer le temps à s’accuser. Ce n’est pas seulement l’argent qui gère le sport. Beaucoup de paramètres entrent en ligne de compte.
Allez-vous laisser la situation se dégrader sans rien y faire ou alors, vous n’êtes pas habilité à intervenir ?
Nous n’avons pas encore été saisis du problème. Si nous sommes saisis, nous règlerons tout de suite le problème. Si nous sommes saisis, le Cno et nous, on se mettra en place et pour régler cela. Les clubs sont attachés à des Fédérations et les Fédérations à des Fédérations internationales. Et tous ceux-ci se retrouvent dans le Cno. Il y a des comportements qu’il ne faut pas avoir quand on est président de club. Et si nous sommes saisis, nous ne saisirons même pas le ministère et apprécier le problème immédiatement. La conférence est une bonne machine à la disposition de tout le monde. On va bientôt s’autosaisir. On attend de rapprocher certaines choses, rencontrer certaines compétences du pays. On va discuter et trouver la solution. On va le faire dès la semaine prochaine.
Les Eléphants sont en regroupement pour rencontrer la Gambie samedi prochain. Un mot sur l’équipe ?
Les Eléphants ont une très bonne équipe. Il y a une très bonne atmosphère. Je félicite d’ailleurs la FIF. Elle a tout bloqué et cadré. C’est ça le chef. A un moment donné, le chef ne réfléchit pas, il agit. Maintenant, la FIF parle moins, elle a un porte-parole.
Très bonne équipe, vous l’avez dit. Mais les résultats ne suivent pas.
C’est vrai, les résultats ne suivent pas. Mais au sport, les choses ne sont pas aléatoires. Tout n’est pas non plus donné. Il y a de très bons athlètes mais il n’y a pas de résultats. Il y a une insuffisance de chances. Il nous faut un préparateur psychologique, celui qui peut jouer véritablement sur le mental des Eléphants. Quelqu’un peut aider les Eléphants, en leur parlant pour qu’ils découvrent ce qu’ils sont. Il faut que les joueurs des Eléphants apprennent à se connaitre eux-mêmes. Parce qu’arriver à un certain niveau, tout le monde est bon. Parce qu’il n’y a pas de petites équipes. On gagne sur des détails. Or, ce sont des détails qui manquent aux Eléphants. Il faut que le préparateur montre à chaque joueur ce qu’il vaut ici et ailleurs. Quand ils vont comprendre cela, ils pourront gagner. La Conférence souhaite les rencontrer pour en parler.
Au niveau de la boxe, comment appréciez-vous l’événement malheureux qui est arrivé ?
Ce n’était pas l’intention du président Waby de tuer quelqu’un. Mais quand il y a quelque chose, il faut se faire entourer par des professionnels, des spécialistes. En Côte d’Ivoire, nous avons combien de médecins spécialisés en médecine de sport. S’il y en a, combien ont des équipements adéquats pour la médecine de sports ? Waby Spider veut organiser une compétition de boxe dans ce mois de juin, nous allons lui dire ce qu’il faut faire. Par rapport à la sécurité publique, par rapport à la sécurité médicale. Si ce n’est pas fait, je ne pense pas qu’il aura l’autorisation de le faire. On va prendre des dispositions pour l’encourager et lui dire ce qu’il faut faire pour éviter ces situations malheureuses.
Interview réalisée par A.F
« Si nous sommes saisis, la crise à l’Africa sera réglée »
L’actualité sportive est dominée par des troubles depuis un moment. ministère-présidents de fédérations, crise à l’Africa, meurtre à la boxe, le cas Eléphants. Le président de la Conférence des Président de Fédérations sportives, Soumahoro Mamadou parle à ‘’Le Mandat’’
La Conférence des présidents de Fédérations existent depuis quelques années. Mais, l’on vous a vraiment découvert lors du bras de fer avec le ministère des Sports. qu’est-ce qui explique cela ?
Il faut dire que mes prédécesseurs ont véritablement travaillé. Parce que tous les sillons que nous suivons aujourd’hui, c’est eux qui les ont tracés. Donc, on ne peut pas dire qu’on ne les a pas vus. On est arrivé dans un programme et c’est ce que nous suivons avec notre méthode et notre tempérament. S’il est bon ou pas, on l’a suivi et on l’a fait. En fait, on n’était pas en conflit avec le ministère. Il y avait des incompréhensions. Et pour cela, on avait pris les précautions d’écrire aux autorités de ce pays en prévision à une incompréhension qui se dessinait à l’horizon. Je pense que nous avons discuté. Et comme nous sommes tous des sportifs, on a fait match nul. La Commission d’homologation nous a reçus. On a dit ce que chacun devait faire et à la fin, on a signé un protocole d’accords, qui, je pense est en train de se mettre en route.
Après ce protocole d’accord qu’avez-vous obtenu pour mettre fin à votre grève ?
Vous savez, quand on va en négociation, chacun campe sur sa position. Mais avant, vous mettez une médiane et chacun en approche, jusqu’à ce qu’on trouve un terrain d’entente. On a levé notre mot d’ordre de suspension des compétitions. Le ministère a compris aussi qu’il avait demandé trop de choses, il a dû mettre de l’eau dans son vin. on a dit au ministère qu’on ne veut plus du comité de supervision et de contrôle, on a demandé aussi que les activités du comité intérimaire n’influe pas sur le nouveau comité directeur qui va se mettre en place pour le Handball, on a demandé aussi à être membres du comité de gestion de la parafiscalité, on a demandé également à être membres du nouveau comité paritaire qui va être mis en place pour la nouvelle réforme, on a même demandé la direction. On a demandé aussi que les compétitions internationales qui étaient prévues pour le budget 2013 soient autorisées. On a également demandé que désormais les communications en conseil des ministres soient communiquées aux Fédérations deux semaines avant leur départ. On a demandé que la parafiscalité soit payée dès que les présidents déposent les justificatifs. Toutes nos propositions ont été acceptées. Aujourd’hui (mercredi dernier), les parafiscalités ont déjà commencé à être payées. Il n’y a donc plus de raison à nous mettre dans une position de conflit
Justement, vous êtes les grands gagnants
Je pense que c’est le sport ivoirien qui a gagné.
Passée la tempête du ministère, quels autres dossiers chauds vous attendent ?
Nous avions des incompréhensions. Nous avons trouvé un terrain d’entente. Nos préoccupations seront désormais des propositions et non des revendications. Pour nos relations, nous allons les raffermir. Pour ce qui est du partenariat entre Ministère et Fédérations, nous allons en parler sérieusement. Les relations entre le ministère et les fédérations devaient être des relations de partenariat. Un partenariat suivi d’une interaction entre les fédérations, le ministère et le comité national olympique. Et chacun, autonome dans son secteur. Cela doit être fait par une délégation de pouvoir dans un cadre règlementaire. Aussi, s’il y a un problème dans une fédération, elle en parle d’abord à la Conférence et la Conférence saisit le Cno qui saisit à son tour les instances internationales au cas où ça ne va pas. Mais ce n’est pas le ministère qui doit s’imposer. Il faut que ça change. Aussi, faut-il que nos relations soient basées sur une convention d’objectifs. Il faut que les communications soient déposées deux ou trois mois avant les compétitions pour qu’on prépare véritablement les équipes. Pour qu’on ne connaisse plus des problèmes. Comme aujourd’hui, la délégation de du Jeu de Dames est en Russie et veut se faire expulser pour un souci de deux millions FCFA. Même la délégation de Pétanque est au Maroc et a besoin d’argent. Tout cela, c’est de l’amateurisme dont il faut sortir. Il y a la loi sur le sport, les réformes que le ministre veut faire. Nous sommes d’accord avec lui et disposés à travailler jusqu’à ce qu’on nous écorche encore.
En tant que président de la Fédération de Motocyclisme de Côte d’Ivoire, quel bilan à mi-parcours pour la saison 2013 ?
On a commencé notre championnat au mois de mars. Parce qu’après nos compétitions de l’année dernière, on avait deux compétitions prévues en janvier et février à l’International. A cause des incompréhensions avec le ministère, on n’a pas pu les tenir. On a fait une compétition en mars, en avril, on a fait une autre à San Pedro, et le 2 mai dernier, on a fait une autre à Port-Bouët et le 16 mai prochain, nous faisons une compétition à Dabou. En plus de cela, nous avons fait une compétition à l’International au Burkina. Nous avons une fréquence d’une compétition par mois.
Quelles difficultés rencontrez-vous avec votre Fédération ?
D’abord, nous n’avons pas de sponsor. Ensuite, on voulait faire la promotion des petites cylindrées 49 cm3 (les Mobs ou mobylettes). Malheureusement, on ne les fabrique plus. Il faut donc faire remonter tout le monde au 100 et 126 Cm3. Nous sommes en train de vraiment batailler pour cela. L’autre problème qui se pose et qui nous embête, c’est notre affiliation à la Fédération internationale de Motocyclisme (FIM). Mais il y a un montant de 5 500 Euros, soit 3.602. 500 FCFA qu’il faut payer.
Quelle marque voulez-vous imprimer à la moto en Côte d’Ivoire ?
Nous voulons faire la promotion de la Moto à l’intérieur. Pour nos athlètes qui n’ont pas la possibilité de s’acheter une moto à 7 ou 9 millions FCFA, nous allons chercher à leur faire payer des motos de 500 000 FCFA à un million pour courir. Nous cherchons également à nous mettre en contact avec des Fédérations un peu plus huppées en Europe qui vont nous donner des seconde-mains que nous allons mettre à leur disposition. À côté de cela, nous sommes en train de voir si nous pouvons faire du motocyclisme de loisir. Aussi, inciter les filles faire de la moto et surtout encourager les gens à pratiquer la moto. Nous allons demander des portions de terre aux maires pour faire des circuits. Il y a aussi des difficultés financières, mais nous n’allons pas crouler devant cela.
Depuis plus d’un mois, il y a une crise qui pourrit l’atmosphère sportive en Côte d’Ivoire, notamment celle de l’Africa Sports. N’avez-vous pas votre part à jouer ?
Quand il y a des problèmes d’intérêt général, il ne faut pas les régler avec les émotions. On ne règle pas les problèmes avec les émotions encore moins les sentiments ou avec fougue. Il faut d’abord identifier le mal. Une fois identifié, il faut l’extirper parce que c’est lui le problème. Et vous vous donnez les moyens de les régler. Ça peut être dans la conciliation, dans l’application des textes. Mais en tout cas, il faut déceler le problème. Est-ce qu’au niveau de l’Africa, on a identifié le problème ? Mais tant que ce n’est pas fait, on va passer le temps à s’accuser. Ce n’est pas seulement l’argent qui gère le sport. Beaucoup de paramètres entrent en ligne de compte.
Allez-vous laisser la situation se dégrader sans rien y faire ou alors, vous n’êtes pas habilité à intervenir ?
Nous n’avons pas encore été saisis du problème. Si nous sommes saisis, nous règlerons tout de suite le problème. Si nous sommes saisis, le Cno et nous, on se mettra en place et pour régler cela. Les clubs sont attachés à des Fédérations et les Fédérations à des Fédérations internationales. Et tous ceux-ci se retrouvent dans le Cno. Il y a des comportements qu’il ne faut pas avoir quand on est président de club. Et si nous sommes saisis, nous ne saisirons même pas le ministère et apprécier le problème immédiatement. La conférence est une bonne machine à la disposition de tout le monde. On va bientôt s’autosaisir. On attend de rapprocher certaines choses, rencontrer certaines compétences du pays. On va discuter et trouver la solution. On va le faire dès la semaine prochaine.
Les Eléphants sont en regroupement pour rencontrer la Gambie samedi prochain. Un mot sur l’équipe ?
Les Eléphants ont une très bonne équipe. Il y a une très bonne atmosphère. Je félicite d’ailleurs la FIF. Elle a tout bloqué et cadré. C’est ça le chef. A un moment donné, le chef ne réfléchit pas, il agit. Maintenant, la FIF parle moins, elle a un porte-parole.
Très bonne équipe, vous l’avez dit. Mais les résultats ne suivent pas.
C’est vrai, les résultats ne suivent pas. Mais au sport, les choses ne sont pas aléatoires. Tout n’est pas non plus donné. Il y a de très bons athlètes mais il n’y a pas de résultats. Il y a une insuffisance de chances. Il nous faut un préparateur psychologique, celui qui peut jouer véritablement sur le mental des Eléphants. Quelqu’un peut aider les Eléphants, en leur parlant pour qu’ils découvrent ce qu’ils sont. Il faut que les joueurs des Eléphants apprennent à se connaitre eux-mêmes. Parce qu’arriver à un certain niveau, tout le monde est bon. Parce qu’il n’y a pas de petites équipes. On gagne sur des détails. Or, ce sont des détails qui manquent aux Eléphants. Il faut que le préparateur montre à chaque joueur ce qu’il vaut ici et ailleurs. Quand ils vont comprendre cela, ils pourront gagner. La Conférence souhaite les rencontrer pour en parler.
Au niveau de la boxe, comment appréciez-vous l’événement malheureux qui est arrivé ?
Ce n’était pas l’intention du président Waby de tuer quelqu’un. Mais quand il y a quelque chose, il faut se faire entourer par des professionnels, des spécialistes. En Côte d’Ivoire, nous avons combien de médecins spécialisés en médecine de sport. S’il y en a, combien ont des équipements adéquats pour la médecine de sports ? Waby Spider veut organiser une compétition de boxe dans ce mois de juin, nous allons lui dire ce qu’il faut faire. Par rapport à la sécurité publique, par rapport à la sécurité médicale. Si ce n’est pas fait, je ne pense pas qu’il aura l’autorisation de le faire. On va prendre des dispositions pour l’encourager et lui dire ce qu’il faut faire pour éviter ces situations malheureuses.
Interview réalisée par A.F