x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le vendredi 7 juin 2013 | Le Patriote

Après l’ajournement du verdict de la CPI : Les victimes prêtes à fournir les preuves nécessaires à Bensouda

Le procureur de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, à qui les juges ont demandé des enquêtes supplémentaires ou des preuves additionnelles avant de se prononcer sur l’affaire qui l’oppose à l’ancien chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, peut compter sur les victimes de l’ex-dictateur pour corser son dossier. Hier, le Collectif des victimes de Côte d’Ivoire (CVCI) présidé par Diaby Issiaka était devant la presse pour traduire toute sa disposition à aider le bureau du procureur dans ses recherches de preuves irréfutables des crimes commis par l’ancien président et son entourage immédiat. Ils se disent prêts à aider le procureur à démontrer que les nombreux commis la soldatesque de Gbagbo obéissaient à une organisation parfaite. «Nous avons des preuves tangibles à soumettre au bureau du procureur. C’est à travers un plan bien élaboré que Laurent Gbagbo et ses forces ont massacré les populations ivoiriennes pour se maintenir au pouvoir d’Etat. Pour nous, il n’est pas question que Laurent Gbagbo soit libéré après les crimes graves que lui et son entourage ont commis en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, nous sommes prêts à collaborer avec le bureau du procureur afin de lui donner toutes les preuves dont il a besoin pour convaincre les juges», a annoncé le conférencier. Pour autant, le président de la CVCI n’a pas manqué de décrier le sort actuellement réservé aux victimes par le gouvernement ivoirien. Selon lui, depuis la fin de la crise postélectorale, ces suppliciés de l’ancien régime sont abandonnées à leur sort et sont en proie à toutes sortes de difficultés. «Nous sommes dans l’indifférence totale. Nous ne voulons pas faire des choses par dignité. Cependant, nous interpellons les autorités sur notre sort. Il ne faut pas que nos droits d’obtenir justice, réparation soient bafoués. C’est pourquoi, le CVCI se désole du fait que la CPI donne toujours droit aux préoccupations de Gbagbo, narguant les victimes à l’image du gouvernement ivoirien, qui semble malheureusement trainer les pieds dans cette affaire», a estimé Diaby Issiaka. C’est pourquoi, il a souhaité que le gouvernement ivoirien s’implique véritablement et sincèrement auprès des victimes en vue du respect de leurs droits.
LO
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ