« Le poisson est cher parce qu’en plus du prix élevé du carburant, nous ne maîtrisons pas sa commercialisation qui passe par des circuits non réglementaires », révélait Bakayoko Mamadou, PCA de la Coopérative des pêcheurs artisans maritimes d’Abidjan (Coopama). C’était en juin 2012, lors de l’Assemblée générale ordinaire de ladite coopérative. Un an après (juin 2013), le constat reste le même. Le prix du poisson sur les marchés du District d’Abidjan n’a pas changé. Il demeure exorbitant. Une visite dans deux communes (Port-Bouët et Yopougon) seulement, suffit pour s’en rendre compte.
Dans la commune du maire Aka Angui, « le carton de poisson acheté à 16.000f Cfa, est maintenant acheté à 30.000f, parfois 35.000f. Certains cartons de poissons Sosso vont jusqu’à 40.000f, voire 45.000f. Or, les femmes veulent du bon poisson pour manger chez elles », souligne Koffi Marthe, une vendeuse de poissons à Port-Bouët. « Avant, le prix du poisson était accessible. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. On ne s’en sort pas. Je prends le carton de poissons à 35.000f Cfa. Les clients se plaignent, mais nous ne pouvons rien faire », déplore dame Denise.
La commune de Yopougon ne fait pas l’exception. Ici, même si l’on ne remarque pas de différence significative entre les nouveaux et anciens prix, il faut savoir que c’est seulement au niveau des poissons d’élevage que le problème se pose. Une gérante de poissonnerie tente d’en donner l’explication. Notamment en ce qui concerne l’espèce dénommée « carpe de Chine ». Car, le carton de 20 Kilogramme de cette espèce est passé de 13.000f Cfa, à 17.000f Cfa. « Les prix augmentent lorsqu’il y a pénurie de poissons. C’est le cas de la carpe de Chine. Ça manque sur le marché, parce que c’est la période de reproduction. Et à cette période, le prix augmente forcément parce qu’on en trouve difficilement », explique la gérante de la poissonnerie « Poisson d’Afrique » qui a requis l’anonymat. « Mais cela va vite passer. Dans deux semaines environs, le prix reviendra à la normale », s’empresse-t-elle de rassurer. Faisant remarquer que c’est la deuxième fois en deux ans, que cela arrive.
Si l’explication de cette dame semble tenir, elle ignore cependant que beaucoup de vendeuse de poissons estiment que les prix sont à la hausse, « sans motif ». Quand d’autres vendeuses dénoncent des pratiques favorisant la pénurie de poissons sur nos marchés. Elles accusent également des pêcheurs de confier leurs poissons à leurs épouses qui les leur vendent chers. Le constat est donc là. Le poisson est cher sur le marché. Et chacun en fait à sa tête. Tel un désordre, que certains préfèrent nommer cafouillage indescriptible. Que faire ?
En attendant des mesures officielles à même de rendre intelligible ce marchandage flou, il est souhaitable que des efforts soient faits pour rendre les prix accessibles aux revendeurs afin que ces derniers puissent les céder à des prix abordables sur les marchés d’Abidjan.
Yohann Rachel C.
Dans la commune du maire Aka Angui, « le carton de poisson acheté à 16.000f Cfa, est maintenant acheté à 30.000f, parfois 35.000f. Certains cartons de poissons Sosso vont jusqu’à 40.000f, voire 45.000f. Or, les femmes veulent du bon poisson pour manger chez elles », souligne Koffi Marthe, une vendeuse de poissons à Port-Bouët. « Avant, le prix du poisson était accessible. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. On ne s’en sort pas. Je prends le carton de poissons à 35.000f Cfa. Les clients se plaignent, mais nous ne pouvons rien faire », déplore dame Denise.
La commune de Yopougon ne fait pas l’exception. Ici, même si l’on ne remarque pas de différence significative entre les nouveaux et anciens prix, il faut savoir que c’est seulement au niveau des poissons d’élevage que le problème se pose. Une gérante de poissonnerie tente d’en donner l’explication. Notamment en ce qui concerne l’espèce dénommée « carpe de Chine ». Car, le carton de 20 Kilogramme de cette espèce est passé de 13.000f Cfa, à 17.000f Cfa. « Les prix augmentent lorsqu’il y a pénurie de poissons. C’est le cas de la carpe de Chine. Ça manque sur le marché, parce que c’est la période de reproduction. Et à cette période, le prix augmente forcément parce qu’on en trouve difficilement », explique la gérante de la poissonnerie « Poisson d’Afrique » qui a requis l’anonymat. « Mais cela va vite passer. Dans deux semaines environs, le prix reviendra à la normale », s’empresse-t-elle de rassurer. Faisant remarquer que c’est la deuxième fois en deux ans, que cela arrive.
Si l’explication de cette dame semble tenir, elle ignore cependant que beaucoup de vendeuse de poissons estiment que les prix sont à la hausse, « sans motif ». Quand d’autres vendeuses dénoncent des pratiques favorisant la pénurie de poissons sur nos marchés. Elles accusent également des pêcheurs de confier leurs poissons à leurs épouses qui les leur vendent chers. Le constat est donc là. Le poisson est cher sur le marché. Et chacun en fait à sa tête. Tel un désordre, que certains préfèrent nommer cafouillage indescriptible. Que faire ?
En attendant des mesures officielles à même de rendre intelligible ce marchandage flou, il est souhaitable que des efforts soient faits pour rendre les prix accessibles aux revendeurs afin que ces derniers puissent les céder à des prix abordables sur les marchés d’Abidjan.
Yohann Rachel C.
