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Politique Publié le mardi 11 juin 2013 | L’intelligent d’Abidjan

CPI / Après l’ajournement du verdict de l’audience de confirmation des charges - La liste des chefs d’Etats africains fâchés contre la Cour s’allonge

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
CPI : l’ex Président Laurent Gbagbo devant les juges
Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité.
Le Jeune Afrique, l’hebdomadaire panafricain dans son dernier numéro revient sur la décision des juges de la Cour pénale internationale (CPI) de ne pas ouvrir le procès de l’ancien président ivoirien tant que la procureure Bensouda n’aura pas apporté des éléments de preuve plus solides à son encontre. L’hebdomadaire relève surtout que la défiance des chefs d’Etat africains vis-à-vis de cette cour est grandissante.

Selon le journal, l’affaire Gbagbo est devenue le révélateur d’un malaise plus profond à l’égard d’une Cour accusée de ne poursuivre que les Africains. On apprend ainsi que même si le bureau du procureur examine la situation de l’Afghanistan, de la Colombien de la Géorgie, et du Honduras, aucune affaire n’a été ouverte dans ces pays. Les huit (8) enquêtes en cours (Ouganda, RD Congo, Centrafrique, Soudan, Kenya, Libye, Côte d’Ivoire et Mali) ne concernent que le continent. Et les cinq (5) détenus à la prison de Scheveningen sont tous africains (Thomas Lubanga, Germain Katanga et Bosco Ntaganda (RD Congo) ; Jean Pierre Bemba (Congo) ; Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire). hormis Joyce Banda et Ian Khama, les présidents du Malawi et du Botswana, aucun chef d’Etat du continent ne soutient officiellement la CPI dans le dossier Omar el-Béchir. Ils sont mêmes de plus en plus nombreux à manifester leur incompréhension, voire leur indignation. « Ne se passe-t-il rien au Pakistan, en Tchétchénie ? », lançait Jean Ping, l’ex-président de la Commission de l’UA en juin 2012. « On reproche à la Cour son silence à l’égard de Hamed Ben Issa Al Khalifa, le roi de Bahreïn, d’Ali Abdallah Saleh l’ex-président du Yémen, ou de Bachar al-Assad, le raïs syrien. On voudrait qu’elle se penche sur les crimes commis à Gaza durant l’opération ‘’Plomb durci’’ », rapporte le journal. De Paul Gagamé, du Rwanda à Jerry Rawling, ex-président du Ghana ou même des modérés comme Dramani Mahama, le chef d’Etat ghanéen, la fronde contre la CPI s’allonge et la colère gronde.

Olivier Guédé
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