Le gouvernement annonce la traque de l’auteur du fameux sms ayant créé la psychose au sein de la population abidjanaise dans la nuit de mardi à mercredi, précisant au passage qu'il subira les foudres des lois ivoiriennes.
«Aujourd’hui plus qu’avant nous avons les moyens de remonter ce type d’actes malveillants, » a prévenu le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’occasion d’une rencontre avec la presse.
Bruno Nabagné Koné a par ailleurs affirmé que des enquêtes sont en cours pour arrêter l’auteur du SMS.
«La personne qui est à l’origine de cela, à un moment ou un autre sera connu. Evidemment, il subira les foudres de nos lois, » a-t-il tranché.
En attendant que la police ne mette la main sur l’individu qui a distillé le SMS mensonger, le ministre de la Poste et des TIC répondant à une question concernant la lenteur de la justice ivoirien précise.
«Vous savez, c’est très facile qu’on n’est pas dans la position dans laquelle sont nos enquêteurs et nos juges de décréter que tout cela est lent. Nous avons pu voir ailleurs y compris dans des pays développés des enquêtes ou des procès qui ont mis plusieurs années. Il suffit de regarder dans certaines presses là-bas pour voir qu’il y a des tueries qui n’ont jamais été élucidées. La justice prend son temps elle fait ses enquêtes en faisant des recherches.»
Estimant que l’on veut coller une image galvaudée à la justice ivoirienne, le porte-parole du gouvernement reconnait néanmoins qu’avec la crise la Côte d’Ivoire a connu une cassure.
«Au-delà de cela, il faut comprendre que notre pays sort de crise. Nous n’arrêtons pas de le dire, notre pays, après les élections de 2010, a connu une grosse cassure, tous les services étaient arrêtés y compris ceux de la justice. Qu’il a fallu reconstituer progressivement. Aujourd’hui, ces services-là sont à l’œuvre, sont en train de mener leurs enquêtes .Vous savez très bien le principe de séparation entre l’exécutif et le judiciaire. Nous faisons en sorte de ne pas nous mêler des travaux qui sont effectués par nos services de justice. Ils sont en train de faire leurs enquêtes, » a-t-il mentionné.
Bruno Nabagné Koné ne doute pas non plus de la justice de son pays. Il est confiant que la justice donnera un jour ou l’autre son verdict tout comme il l'avait également annoncé, entre autres, pour l’enquête du drame du 1er janvier dont nous sommes toujours par ailleurs sans nouvelles.
«Le jour où ils auront suffisamment d’éléments pour commencer à juger et condamner, évidemment ils le feront. Il n’y a absolument aucune complaisance de la part du gouvernement, je vous le dis et je vous l’assure, » a-t-il martelé, rassurant enfin qu’il s’agit des délais normaux des traitements d’affaires aussi complexes.
Reste désormais à savoir si la Côte d'Ivoire actuelle aura les moyens techniques nécessaires pour mener à bien ce type d'investigations quand on sait que des envois de sms en masse peuvent s'effectuer depuis des applications internet et ce hors du territoire.
«Aujourd’hui plus qu’avant nous avons les moyens de remonter ce type d’actes malveillants, » a prévenu le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’occasion d’une rencontre avec la presse.
Bruno Nabagné Koné a par ailleurs affirmé que des enquêtes sont en cours pour arrêter l’auteur du SMS.
«La personne qui est à l’origine de cela, à un moment ou un autre sera connu. Evidemment, il subira les foudres de nos lois, » a-t-il tranché.
En attendant que la police ne mette la main sur l’individu qui a distillé le SMS mensonger, le ministre de la Poste et des TIC répondant à une question concernant la lenteur de la justice ivoirien précise.
«Vous savez, c’est très facile qu’on n’est pas dans la position dans laquelle sont nos enquêteurs et nos juges de décréter que tout cela est lent. Nous avons pu voir ailleurs y compris dans des pays développés des enquêtes ou des procès qui ont mis plusieurs années. Il suffit de regarder dans certaines presses là-bas pour voir qu’il y a des tueries qui n’ont jamais été élucidées. La justice prend son temps elle fait ses enquêtes en faisant des recherches.»
Estimant que l’on veut coller une image galvaudée à la justice ivoirienne, le porte-parole du gouvernement reconnait néanmoins qu’avec la crise la Côte d’Ivoire a connu une cassure.
«Au-delà de cela, il faut comprendre que notre pays sort de crise. Nous n’arrêtons pas de le dire, notre pays, après les élections de 2010, a connu une grosse cassure, tous les services étaient arrêtés y compris ceux de la justice. Qu’il a fallu reconstituer progressivement. Aujourd’hui, ces services-là sont à l’œuvre, sont en train de mener leurs enquêtes .Vous savez très bien le principe de séparation entre l’exécutif et le judiciaire. Nous faisons en sorte de ne pas nous mêler des travaux qui sont effectués par nos services de justice. Ils sont en train de faire leurs enquêtes, » a-t-il mentionné.
Bruno Nabagné Koné ne doute pas non plus de la justice de son pays. Il est confiant que la justice donnera un jour ou l’autre son verdict tout comme il l'avait également annoncé, entre autres, pour l’enquête du drame du 1er janvier dont nous sommes toujours par ailleurs sans nouvelles.
«Le jour où ils auront suffisamment d’éléments pour commencer à juger et condamner, évidemment ils le feront. Il n’y a absolument aucune complaisance de la part du gouvernement, je vous le dis et je vous l’assure, » a-t-il martelé, rassurant enfin qu’il s’agit des délais normaux des traitements d’affaires aussi complexes.
Reste désormais à savoir si la Côte d'Ivoire actuelle aura les moyens techniques nécessaires pour mener à bien ce type d'investigations quand on sait que des envois de sms en masse peuvent s'effectuer depuis des applications internet et ce hors du territoire.