Soubré – La localité de Petit Bondougou (18 km d’Oupoyo) a servi de cadre à une cérémonie de célébration de la journée mondiale contre le travail des enfants, vendredi, en présence du préfet de Méagui, Kouassi Lenoir.
Initiée par l’organisation non gouvernementale Femme-Action-Développement (FEMAD), la célébration de la journée mondiale contre le travail des enfants a porté sur le thème « Non au travail des enfants dans le travail domestique ».
Au dire de la présidente exécutive de la FEMAD, Mme Gogoua Dorothée, cette célébration est pleine de sens car elle concerne l’enfant et son avenir, mais aussi et surtout elle permet de montrer à tous que la place de l’enfant est à l’école.
Selon Mme Gogoua, pour réussir le pari de la scolarisation, les enfants doivent avoir nécessairement des actes de naissance, ce qui d’ailleurs est un droit pour eux. Aussi, a-t-elle félicité les populations de Petit Bondougou pour les actions menées en faveur des enfants, notamment la construction d’une école avec cantine et d’une coopérative agricole, gage d’action de lutte contre le travail des enfants.
Le préfet du département de Méagui a pour sa part salué l’ONG FEMAD pour son initiative de cette cérémonie qui met un point d’honneur sur la dignité des enfants. Pour lui, le choix du thème « Non au travail des enfants dans le travail domestique » se justifie par les chiffres alarmants que présente le Bureau international du travail (BIT) relatif au travail des enfants dans les ménages.
Il a rappelé que selon ce rapport, plus de 15 millions d’enfants de moins de 16 ans sont concernés par le travail domestique, un phénomène déplorable en augmentation dans les pays pauvres. En Côte d’Ivoire, près de 46 000 enfants âgés en moyenne de 14 ans sont concernés.
Aussi, l’administrateur civil a-t-il exhorté les populations de Petit Bondougou et ses environs à mettre leurs enfants, surtout les filles, à l’école. Il leur a surtout recommandé de ne plus les exposer aux charges lourdes, à l’utilisation des produits chimiques, aux longues et laborieuses journées de travail, ni aux traitements humiliants et dégradants faits de violences physiques et verbales.
(AIP)
km/cmas
Initiée par l’organisation non gouvernementale Femme-Action-Développement (FEMAD), la célébration de la journée mondiale contre le travail des enfants a porté sur le thème « Non au travail des enfants dans le travail domestique ».
Au dire de la présidente exécutive de la FEMAD, Mme Gogoua Dorothée, cette célébration est pleine de sens car elle concerne l’enfant et son avenir, mais aussi et surtout elle permet de montrer à tous que la place de l’enfant est à l’école.
Selon Mme Gogoua, pour réussir le pari de la scolarisation, les enfants doivent avoir nécessairement des actes de naissance, ce qui d’ailleurs est un droit pour eux. Aussi, a-t-elle félicité les populations de Petit Bondougou pour les actions menées en faveur des enfants, notamment la construction d’une école avec cantine et d’une coopérative agricole, gage d’action de lutte contre le travail des enfants.
Le préfet du département de Méagui a pour sa part salué l’ONG FEMAD pour son initiative de cette cérémonie qui met un point d’honneur sur la dignité des enfants. Pour lui, le choix du thème « Non au travail des enfants dans le travail domestique » se justifie par les chiffres alarmants que présente le Bureau international du travail (BIT) relatif au travail des enfants dans les ménages.
Il a rappelé que selon ce rapport, plus de 15 millions d’enfants de moins de 16 ans sont concernés par le travail domestique, un phénomène déplorable en augmentation dans les pays pauvres. En Côte d’Ivoire, près de 46 000 enfants âgés en moyenne de 14 ans sont concernés.
Aussi, l’administrateur civil a-t-il exhorté les populations de Petit Bondougou et ses environs à mettre leurs enfants, surtout les filles, à l’école. Il leur a surtout recommandé de ne plus les exposer aux charges lourdes, à l’utilisation des produits chimiques, aux longues et laborieuses journées de travail, ni aux traitements humiliants et dégradants faits de violences physiques et verbales.
(AIP)
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