Les lignes bougent dans l’affaire du détournement des fonds d’indemnisation des victimes des déchets toxiques. Accusé d’avoir détourné la somme de 4 milliards FCfa, Koné Cheick Oumar, président du groupe Koneco, a été convoqué, hier matin, au cabinet du juge d’instruction, Dosso Juliette, en charge du bureau No1. Arrivé aux environs de 9h dans le bureau de la juge d’instruction, accompagné de ses avocats, sans garde du corps, Koné Cheick Oumar a été reçu par un greffier. Le patron du groupe Koneco a été invité à attendre. Selon des sources judiciaires, il avait perdu sa sérénité. Il envoyait de nombreux Sms sur son portable, à l’occasion de sa première audition devant le juge d’instruction depuis la transmission du rapport de cette affaire par la police économique au parquet, le 16 février 2012.
Peu après, il a été auditionné sur les faits qui lui sont reprochés. Mais rien n’a filtré, à en croire les mêmes sources. Toutefois, selon des proches de Koné Cheick Oumar, la procédure ne fait que suivre son cours. Pour eux, il n’y a pas le feu en la demeure. Ils estiment que le patron du groupe Koneco a de solides arguments pour se défendre face à ses accusateurs qui ne seraient pas de vraies victimes des déchets toxiques. Mais les nombreux va-et-vient du juge d’instruction entre son bureau et celui du procureur de la République ont fait penser aux observateurs présents au Palais de justice que Koné Cheick Oumar était sur le point d’être mis sous mandat de dépôt.
Informées de la situation, des victimes des déchets toxiques, membres du Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Renadvidet-ci) ont accouru au tribunal. Aux environs de 16h, soit après 7h d’audition, Koné Cheick Oumar est sorti du bureau de la juge Dosso Juliette, la mine serrée et l’air fatigué. Il s’est engouffré dans son véhicule de type 4x4 de couleur grise et a quitté le Palais de justice en trombe. A la grande déception des victimes présentes qui ont manifesté le mercredi 12 juin dernier devant l’Assemblée nationale pour réclamer la levée de l’immunité parlementaire d’Adama Bictogo, député d’Agboville, incriminé également dans cette procédure. Mais pour détournement de la somme de 600 millions FCfa.
Didier Kéi
Peu après, il a été auditionné sur les faits qui lui sont reprochés. Mais rien n’a filtré, à en croire les mêmes sources. Toutefois, selon des proches de Koné Cheick Oumar, la procédure ne fait que suivre son cours. Pour eux, il n’y a pas le feu en la demeure. Ils estiment que le patron du groupe Koneco a de solides arguments pour se défendre face à ses accusateurs qui ne seraient pas de vraies victimes des déchets toxiques. Mais les nombreux va-et-vient du juge d’instruction entre son bureau et celui du procureur de la République ont fait penser aux observateurs présents au Palais de justice que Koné Cheick Oumar était sur le point d’être mis sous mandat de dépôt.
Informées de la situation, des victimes des déchets toxiques, membres du Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Renadvidet-ci) ont accouru au tribunal. Aux environs de 16h, soit après 7h d’audition, Koné Cheick Oumar est sorti du bureau de la juge Dosso Juliette, la mine serrée et l’air fatigué. Il s’est engouffré dans son véhicule de type 4x4 de couleur grise et a quitté le Palais de justice en trombe. A la grande déception des victimes présentes qui ont manifesté le mercredi 12 juin dernier devant l’Assemblée nationale pour réclamer la levée de l’immunité parlementaire d’Adama Bictogo, député d’Agboville, incriminé également dans cette procédure. Mais pour détournement de la somme de 600 millions FCfa.
Didier Kéi
