Le handball ivoirien va mal. Deux clans s’opposent depuis la fin du mandat du comité directeur sortant. Dans cet entretien, Gnamkey Joseph, ancien international, ancien membre de la FIHB et aujourd’hui président de club dit ses vérités. Il demande au CNO de travailler au consensus avant les élections. Interview.
Le Patriote : Le handball ivoirien est dirigé depuis le mois de janvier par un comité intérimaire mis en place par le ministre des Sports. Quelle appréciation faites-vous de ce comité ?
Gnamkey Joseph : Nous remercions le ministre des Sports d’avoir mis en place un comité intérimaire pour sauver le handball. Je vais revenir un peu sur ce qui s’est passé à l’Assemblée générale. Lors de cette assemblée générale, le comité sortant a fait venir des militaires. C’était tout sauf du handball. Les militaires avaient cadré tout l’espace, ce sont eux qui filtraient les entrées et seuls les partisans du président sortant étaient presqu’admis dans la salle. Je vais vous faire une confidence. Inza Camara, le mari du ministre de l’Education nationale Mme Kandia Camara, un ancien handballeur, ancien international et capitaine de l’équipe nationale, qui était venu en simple observateur s’est vu refuser l’accès à la salle. Les noms des personnes autorisées à entrer dans la salle étaient déjà sur une feuille comme à un concours d’entrée en sixième. Ce jour-là, c’était tout sauf du sport. Le ministre des Sports a eu l’intelligence d’esprit d’avoir pris la décision de mettre en place, un comité ad ‘hoc. Ce comité a organisé un championnat auquel nous avons pris part. Les champions sont connus depuis samedi dernier et nous sommes satisfaits. Nous remercions le ministre d’avoir sauver le handball en organisant ce championnat.
LP : Vous saluez la mise en place d’un comité intérimaire qui a fait couler beaucoup d’encre. Avec ce comité, il est reproché au ministre son ingérence dans la gestion du handball ?
GJ : Je prends au mot l’international français d’origine ivoirienne, Daouda Karaboué. Il a assisté le samedi dernier aux finales du championnat national et il a demandé que le handball se joue. C’est dans cette même vision que le ministre a mis en place le comité intérimaire pour faire vivre le handball dans la mesure où il n’existait plus de comité directeur. On voit les gens crier sur tous les toits comme s’ils aiment la chose plus que d’autres. Le Comité national olympique (CNO) qui s’active aujourd’hui là ne fait-il pas de l’ingérence. Est-ce que le CNO peut-il nous sortir un passage de sa feuille de route où c’est écrit qu’il a la capacité d’organiser des élections au sein d’une fédération ? Non ! Le comité intérimaire était mis en place juste le temps d’organiser de nouvelles élections. Je félicite l’existence du comité qui a permis à 95 clubs de participer au championnat et d’éviter la mort du handball. Quel intérêt avions-nous à bouder un comité que je peux même qualifier de comité de sauvetage du handball ?
LP : 10 mois pour un comité intérimaire, c’était trop tout de même ?
GJ : Les 10 mois étaient simplement indicatifs. Il revenait au comité d’assainir le milieu et de convoquer les acteurs pour de nouvelles élections. Pendant ce temps, il fallait faire vivre le handball. Aujourd’hui, on a terminé le championnat dans de très bonnes conditions et on attend de disputer la Coupe nationale. Le Comité intérimaire a fait ce qu’il fallait. Si on avait laissé de côté nos intérêts personnels et accompagner le comité intérimaire dans un mouvement d’ensemble, je pense qu’on ne serait pas encore là à parler d’élection. On aurait fini avec tout cela.
LP : Vous parlez de 95 clubs qui ont pris part au championnat 2013. Quel intérêt a ce championnat quand on sait que les plus grands clubs du pays n’y ont pas pris part ?
GJ : A qui faites-vous allusion quand vous parlez de grands clubs ? Le Red Star champion 2012 chez les hommes a participé au championnat organisé par le comité de gestion intérimaire. L’AUC a pris part au championnat. On ne peut plus parler de Rombo puisque cette équipe n’existe plus. Toutes les joueuses sont allées à Tanda et l’AS Tanda a remporté le championnat de 2ème Division. Il y a l’Africa, le RAC, Tiassalé, la SOA pour ne citer qu’elles. Mais que valent ces équipes devant toutes celles qui ont disputé le championnat ? Est-ce à dire qu’il n’y aura plus de handball en Côte d’Ivoire si d’aventure ces équipes décident, pour une raison ou une autre, de ne pas prendre part à une compétition ? Nous avons pris part à un championnat organisé par le comité de tutelle et ce championnat a la même importance que celui qu’aurait organisé la fédération si elle était en place. La question que je me pose aujourd’hui, c’est de savoir si la nouvelle équipe fédérale qui sera mise en place à l’issue de l’assemblée va rétrograder l’AS Tanda en 2ème division, une équipe qui s’est battue pour avoir le droit d’évoluer en 1ère division la saison prochaine. Il faut savoir raison gardée.
LP : La persistance du ministère à maintenir le comité intérimaire a amené la CAHB et l’IHF à suspendre la Côte d’Ivoire...
GJ : La CAHB et l’IHF font toujours une mauvaise appréciation des situations dans les fédérations nationales. Il y a eu un problème au niveau du handball. La CAHB et l’IHF étaient donc d’avis qu’on laisse pourrir la situation et que notre pays assiste sans rien faire à la mort du handball. Il est du devoir du ministère en charge des Sports de réagir et c’est qu’il a fait. On nous parle de sanctions, suspension à l’international. C’est juste de la diversion. Ce sont les équipes participantes qui paient leurs droits d’y être. Aux compétitions internationales, on paie pour jouer et je ne vois pas la CAHB refuser la participation à un club qui aurait payé ses charges de participation. Qu’on arrête de nous distraire. Nous devons penser à l’avenir de notre discipline.
LP : A vous écouter, on retient que les champions issus du championnat organisé par le comité intérimaire peuvent participer aux compétitions de la CAHB ?
GJ : Nous avons pris part au championnat du comité intérimaire parce que nous sommes respectueux des lois de notre pays. L’Etat de Côte d’Ivoire organise un championnat. Notre rôle, en tant que club, c’est de participer à ce championnat. La participation aux compétitions internationales est autorisée et financée par le Gouvernement ivoirien par l’entremise du ministère des Sports. Je ne suis pas sûr que le ministère veuille discréditer un championnat qu’il a financé, organisé et suivi de bout en bout. On attend le ministère au moment d’aller aux compétitions de la CAHB. Le Red Star a été champion chez les hommes et National d’Abobo chez les dames. Si ces deux clubs paient leur participation à la CAHB, ils vont participer.
LP : L’avenir du handball, c’est bien sûr l’assemblée générale élective à venir…
GJ : (Il nous interrompt). Le ministre nous a signifié que le CNO-CIV allait organiser les élections. Même si ce n’était pas notre avis, nous nous sommes alignés parce que, si c’est la voie pour sauver notre discipline, ramener la paix, il faut la suivre. Mais aujourd’hui, nous désespérons du CNO-CIV. Le Comité mis en place par le Général Lassana Palenfo fonce droit dans le mur. Parce que ce qui a provoqué des histoires à l’AG de janvier est remis encore sur la table. Je sais que le Général ne le sait pas. La secrétaire générale du comité mis en place pour les élections n’est autre que la secrétaire générale du comité directeur sortant, Tenin Camara. Les manigances qui ont exclu les clubs de Korhogo, de Man, d’Abengourou et certains clubs d’Abidjan ont été reprises. Ces clubs ont été exclus encore. Pensez-vous que le CNO-CIV, à cette allure, va réussir sa mission ? Je dis non. La preuve, M. Coulibaly Siaka qui fait office de président de ce comité chargé des élections n’a jamais rencontré l’ensemble des clubs. Il ne travaille qu’avec les clubs qui ont refusé de prendre part au championnat. Savez-vous que sur les 10 dix clubs dames, 4 ont pris part au championnat et que sur les 10 clubs hommes, 7 ont disputé le championnat ? Il y a aussi les clubs de 2ème division et les nombreux centres de formation. Le comité mis en place par le CNO-CIV a donc travaillé avec qui ? C’est avec les clubs qui refusent l’autorité du ministère que le CNO-CIV organisera-t-il les élections ? Nous ne nous sentons pas concernés par les actions du comité du CNO-CIV. Nous sommes respectueux du CNO-CIV mais nous lui demandons d’éviter de créer des histoires. Nous voulons des élections propres mais nous sentons un parti pris du CNO-CIV. Nous sommes majoritaires et le CNO-CIV ne doit pas nous négliger. Le handball, ce sont tous les clubs et non les quelques clubs qui se donnent un statut de grands qu’ils n’ont pas.
LP : Justement, c’est pour éviter tous ces problèmes que le ministère a édité des statuts types à adopter avant l’AG. Mais le CNO-CIV a opté pour le contraire.
GJ : C’est ce qui nous offusque. Parce que le CNO-CIV se comporte comme le garant du sport en Côte d’Ivoire. Il foule aux pieds les décisions du ministère. On n’a vu ça nulle part. Le CNO-CIV est-il venu pour arranger ou pour détruire ? Je souhaite vivement que le comité fasse des efforts pour qu’on aille à des élections apaisées et acceptées par tous. La liste électorale arrêtée par le CNO-CIV avec la complicité des hommes du comité directeur sortant est la même qui nous a envoyé des problèmes. On joue au handball à Korhogo, on joue à Abengourou, on joue à Man, on joue à San-Pedro. Pourquoi exclut-on ces clubs ? Le ministre qui est le garant du sport ivoirien a édité des textes et le CNO-CIV aurait dû s’aligner sur cette position en acceptant d’aller à une AG d’adoption des textes avant de convoquer une assemblée générale élective. Le CNO-CIV ne sait pas ce qui se passe avec le comité mis en place pour les élections. Nous interpelons le Général Palenfo pour qu’il prenne ses responsabilités face au faux que font Tenin Camara et les autres. Ils sont en train de l’induire en erreur et cela n’est pas fait pour assurer une bonne élection au handball.
Par OUATTARA Gaoussou
Le Patriote : Le handball ivoirien est dirigé depuis le mois de janvier par un comité intérimaire mis en place par le ministre des Sports. Quelle appréciation faites-vous de ce comité ?
Gnamkey Joseph : Nous remercions le ministre des Sports d’avoir mis en place un comité intérimaire pour sauver le handball. Je vais revenir un peu sur ce qui s’est passé à l’Assemblée générale. Lors de cette assemblée générale, le comité sortant a fait venir des militaires. C’était tout sauf du handball. Les militaires avaient cadré tout l’espace, ce sont eux qui filtraient les entrées et seuls les partisans du président sortant étaient presqu’admis dans la salle. Je vais vous faire une confidence. Inza Camara, le mari du ministre de l’Education nationale Mme Kandia Camara, un ancien handballeur, ancien international et capitaine de l’équipe nationale, qui était venu en simple observateur s’est vu refuser l’accès à la salle. Les noms des personnes autorisées à entrer dans la salle étaient déjà sur une feuille comme à un concours d’entrée en sixième. Ce jour-là, c’était tout sauf du sport. Le ministre des Sports a eu l’intelligence d’esprit d’avoir pris la décision de mettre en place, un comité ad ‘hoc. Ce comité a organisé un championnat auquel nous avons pris part. Les champions sont connus depuis samedi dernier et nous sommes satisfaits. Nous remercions le ministre d’avoir sauver le handball en organisant ce championnat.
LP : Vous saluez la mise en place d’un comité intérimaire qui a fait couler beaucoup d’encre. Avec ce comité, il est reproché au ministre son ingérence dans la gestion du handball ?
GJ : Je prends au mot l’international français d’origine ivoirienne, Daouda Karaboué. Il a assisté le samedi dernier aux finales du championnat national et il a demandé que le handball se joue. C’est dans cette même vision que le ministre a mis en place le comité intérimaire pour faire vivre le handball dans la mesure où il n’existait plus de comité directeur. On voit les gens crier sur tous les toits comme s’ils aiment la chose plus que d’autres. Le Comité national olympique (CNO) qui s’active aujourd’hui là ne fait-il pas de l’ingérence. Est-ce que le CNO peut-il nous sortir un passage de sa feuille de route où c’est écrit qu’il a la capacité d’organiser des élections au sein d’une fédération ? Non ! Le comité intérimaire était mis en place juste le temps d’organiser de nouvelles élections. Je félicite l’existence du comité qui a permis à 95 clubs de participer au championnat et d’éviter la mort du handball. Quel intérêt avions-nous à bouder un comité que je peux même qualifier de comité de sauvetage du handball ?
LP : 10 mois pour un comité intérimaire, c’était trop tout de même ?
GJ : Les 10 mois étaient simplement indicatifs. Il revenait au comité d’assainir le milieu et de convoquer les acteurs pour de nouvelles élections. Pendant ce temps, il fallait faire vivre le handball. Aujourd’hui, on a terminé le championnat dans de très bonnes conditions et on attend de disputer la Coupe nationale. Le Comité intérimaire a fait ce qu’il fallait. Si on avait laissé de côté nos intérêts personnels et accompagner le comité intérimaire dans un mouvement d’ensemble, je pense qu’on ne serait pas encore là à parler d’élection. On aurait fini avec tout cela.
LP : Vous parlez de 95 clubs qui ont pris part au championnat 2013. Quel intérêt a ce championnat quand on sait que les plus grands clubs du pays n’y ont pas pris part ?
GJ : A qui faites-vous allusion quand vous parlez de grands clubs ? Le Red Star champion 2012 chez les hommes a participé au championnat organisé par le comité de gestion intérimaire. L’AUC a pris part au championnat. On ne peut plus parler de Rombo puisque cette équipe n’existe plus. Toutes les joueuses sont allées à Tanda et l’AS Tanda a remporté le championnat de 2ème Division. Il y a l’Africa, le RAC, Tiassalé, la SOA pour ne citer qu’elles. Mais que valent ces équipes devant toutes celles qui ont disputé le championnat ? Est-ce à dire qu’il n’y aura plus de handball en Côte d’Ivoire si d’aventure ces équipes décident, pour une raison ou une autre, de ne pas prendre part à une compétition ? Nous avons pris part à un championnat organisé par le comité de tutelle et ce championnat a la même importance que celui qu’aurait organisé la fédération si elle était en place. La question que je me pose aujourd’hui, c’est de savoir si la nouvelle équipe fédérale qui sera mise en place à l’issue de l’assemblée va rétrograder l’AS Tanda en 2ème division, une équipe qui s’est battue pour avoir le droit d’évoluer en 1ère division la saison prochaine. Il faut savoir raison gardée.
LP : La persistance du ministère à maintenir le comité intérimaire a amené la CAHB et l’IHF à suspendre la Côte d’Ivoire...
GJ : La CAHB et l’IHF font toujours une mauvaise appréciation des situations dans les fédérations nationales. Il y a eu un problème au niveau du handball. La CAHB et l’IHF étaient donc d’avis qu’on laisse pourrir la situation et que notre pays assiste sans rien faire à la mort du handball. Il est du devoir du ministère en charge des Sports de réagir et c’est qu’il a fait. On nous parle de sanctions, suspension à l’international. C’est juste de la diversion. Ce sont les équipes participantes qui paient leurs droits d’y être. Aux compétitions internationales, on paie pour jouer et je ne vois pas la CAHB refuser la participation à un club qui aurait payé ses charges de participation. Qu’on arrête de nous distraire. Nous devons penser à l’avenir de notre discipline.
LP : A vous écouter, on retient que les champions issus du championnat organisé par le comité intérimaire peuvent participer aux compétitions de la CAHB ?
GJ : Nous avons pris part au championnat du comité intérimaire parce que nous sommes respectueux des lois de notre pays. L’Etat de Côte d’Ivoire organise un championnat. Notre rôle, en tant que club, c’est de participer à ce championnat. La participation aux compétitions internationales est autorisée et financée par le Gouvernement ivoirien par l’entremise du ministère des Sports. Je ne suis pas sûr que le ministère veuille discréditer un championnat qu’il a financé, organisé et suivi de bout en bout. On attend le ministère au moment d’aller aux compétitions de la CAHB. Le Red Star a été champion chez les hommes et National d’Abobo chez les dames. Si ces deux clubs paient leur participation à la CAHB, ils vont participer.
LP : L’avenir du handball, c’est bien sûr l’assemblée générale élective à venir…
GJ : (Il nous interrompt). Le ministre nous a signifié que le CNO-CIV allait organiser les élections. Même si ce n’était pas notre avis, nous nous sommes alignés parce que, si c’est la voie pour sauver notre discipline, ramener la paix, il faut la suivre. Mais aujourd’hui, nous désespérons du CNO-CIV. Le Comité mis en place par le Général Lassana Palenfo fonce droit dans le mur. Parce que ce qui a provoqué des histoires à l’AG de janvier est remis encore sur la table. Je sais que le Général ne le sait pas. La secrétaire générale du comité mis en place pour les élections n’est autre que la secrétaire générale du comité directeur sortant, Tenin Camara. Les manigances qui ont exclu les clubs de Korhogo, de Man, d’Abengourou et certains clubs d’Abidjan ont été reprises. Ces clubs ont été exclus encore. Pensez-vous que le CNO-CIV, à cette allure, va réussir sa mission ? Je dis non. La preuve, M. Coulibaly Siaka qui fait office de président de ce comité chargé des élections n’a jamais rencontré l’ensemble des clubs. Il ne travaille qu’avec les clubs qui ont refusé de prendre part au championnat. Savez-vous que sur les 10 dix clubs dames, 4 ont pris part au championnat et que sur les 10 clubs hommes, 7 ont disputé le championnat ? Il y a aussi les clubs de 2ème division et les nombreux centres de formation. Le comité mis en place par le CNO-CIV a donc travaillé avec qui ? C’est avec les clubs qui refusent l’autorité du ministère que le CNO-CIV organisera-t-il les élections ? Nous ne nous sentons pas concernés par les actions du comité du CNO-CIV. Nous sommes respectueux du CNO-CIV mais nous lui demandons d’éviter de créer des histoires. Nous voulons des élections propres mais nous sentons un parti pris du CNO-CIV. Nous sommes majoritaires et le CNO-CIV ne doit pas nous négliger. Le handball, ce sont tous les clubs et non les quelques clubs qui se donnent un statut de grands qu’ils n’ont pas.
LP : Justement, c’est pour éviter tous ces problèmes que le ministère a édité des statuts types à adopter avant l’AG. Mais le CNO-CIV a opté pour le contraire.
GJ : C’est ce qui nous offusque. Parce que le CNO-CIV se comporte comme le garant du sport en Côte d’Ivoire. Il foule aux pieds les décisions du ministère. On n’a vu ça nulle part. Le CNO-CIV est-il venu pour arranger ou pour détruire ? Je souhaite vivement que le comité fasse des efforts pour qu’on aille à des élections apaisées et acceptées par tous. La liste électorale arrêtée par le CNO-CIV avec la complicité des hommes du comité directeur sortant est la même qui nous a envoyé des problèmes. On joue au handball à Korhogo, on joue à Abengourou, on joue à Man, on joue à San-Pedro. Pourquoi exclut-on ces clubs ? Le ministre qui est le garant du sport ivoirien a édité des textes et le CNO-CIV aurait dû s’aligner sur cette position en acceptant d’aller à une AG d’adoption des textes avant de convoquer une assemblée générale élective. Le CNO-CIV ne sait pas ce qui se passe avec le comité mis en place pour les élections. Nous interpelons le Général Palenfo pour qu’il prenne ses responsabilités face au faux que font Tenin Camara et les autres. Ils sont en train de l’induire en erreur et cela n’est pas fait pour assurer une bonne élection au handball.
Par OUATTARA Gaoussou