• Messieurs les Ministres d’Etat,
• Mesdames et Messieurs les Ministres,
• Excellence Monsieur Georges SERRE, Ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire,
• Monsieur le Directeur et les membres de l’AFD en Côte d’Ivoire,
• Distingués membres de l’AFD venant de France,
• Madame la responsable de la cellule technique du C2D,
• Honorables invités,
• Chers amis de la Presse,
• Mesdames et Messieurs,
C’est à la fois un grand honneur pour moi et un agréable devoir de prendre la parole ce matin, à l’occasion de cette cérémonie officielle d’ouverture du séminaire de réflexion sur l’amélioration des prévisions de décaissement du C2D au titre de l’année budgétaire 2013.
Je voudrais donc, avant tout propos, au nom du Chef de l’Etat, SEM Alassane OUATTARA, exprimer, mes vifs et sincères remerciements, à tous les participants à ce séminaire.
Les remerciements vont de façon particulière à l’endroit des autorités françaises à travers l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire SEM. Georges SERRE et la représentation de l’AFD en Côte d’Ivoire.
Je salue vos efforts dans l’esprit de la parité et de la coresponsabilité qui caractérisent le C2D et votre dévouement pour le bon déroulement de sa mise en œuvre.
J’apprécie également votre soutien et votre engagement constant à nos côtés à accompagner la Côte d’Ivoire, dans ses efforts de relance économique après plus d’une décennie de crise.
Ce soutien s’est manifesté singulièrement lors de la dernière crise post-électorale par des missions d’assistance technique, des appuis financiers et par des financements de programmes de développement à impact direct sur nos populations. Il se matérialise également au sein de la plateforme d’échange avec les Partenaires Techniques et Financiers qui nous réunit chaque trimestre. Le Contrat de Désendettement et de Développement, objet du présent séminaire en est une illustration parfaite.
Je voudrais très sincèrement rendre hommage à la France et noter la forte relance de la coopération franco-ivoirienne sous la haute autorité des présidents François HOLLANDE et Alassane OUATTARA.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
La présente plateforme d’échange sur le C2D m’offre l’occasion de revenir sur les efforts de reconstruction et la relance économique accomplis par le Gouvernement. Les efforts visent à apporter des réponses concrètes aux importants défis consécutifs à la crise post-électorale qui a affaibli l’Etat, secoué les bases de l’équilibre social et détérioré la machine et le potentiel économiques du pays.
Il est à noter qu’au titre de la relance économique le Gouvernement s’emploie au quotidien au renforcement et à l’accélération de la mise en œuvre effective d’un ensemble de réformes structurelles et sectorielles en vue d’améliorer la compétitivité de l’Economie et de l’Environnement des affaires. Ce faisant, le gouvernement ambitionne créer des conditions de développement d’un secteur privé dynamique pour soutenir l’effort de développement national.
Nous sommes conscients que ces défis demandent encore des efforts importants de la part du gouvernement ivoirien, mais les actions vigoureuses déjà engagées dans ce sens ont permis des avancées notables sur le chemin de la normalisation de la vie nationale. La Côte d’Ivoire renoue avec le sentier de la croissance.
En effet, selon les données des institutions de BRETTON WOODS (FMI, BIRD), la croissance économique en Côte d’Ivoire a atteint le taux de 9,8 % en 2012 (contre 8,1 % prévu initialement). L’ambition du Gouvernement est d’atteindre une croissance de 9% en 2013 et une croissance à deux chiffres dès 2014.
Tous les secteurs d’activités contribuent à cette dynamique. Ainsi, le secteur primaire devrait renouer avec des performances plus fortes, avec une croissance moyenne de 5% entre 2013 et 2015, contre une prévision initiale de 0,7% en 2012.
Quant aux secteurs secondaire et tertiaire, ils devraient poursuivre l’élan enregistré depuis la reprise des activités en 2011, avec des taux de croissance se situant au-dessus de 12% l’an sur cette même période.
L’investissement constitue l’un des principaux piliers de la croissance aux cotés de la consommation des ménages et des exportations.
Le Plan National de Développement (PND) 2012-2015 traduit la volonté du Président de la République SEM Alassane OUATTARA de « faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 ». L’effort d’investissement pour soutenir cette ambition est évalué à 11.076 milliards de FCFA sur la période 2012-2015 dont 413,25 milliards FCFA au titre du C2D.
La mise en œuvre de ce plan de développement nécessite des efforts considérables pour accroître notre capacité d’absorption dans la mise en œuvre des projets d’investissement en général et les projets du C2D en particulier. C’est tout le sens de l’engagement pris par l’Etat de Côte d’Ivoire au titre de la consommation du budget 2013 des projets C2D à hauteur de 98,4 milliards FCFA.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, le premier C2D a été signé entre la France et la Côte d’Ivoire le 1er décembre 2012 pour la période 2012-2015 (soit 3 ans et demi) pour un montant de 413,25 milliards FCFA. Mais en réalité, au vu de l’état d’avancement des projets, il s’agit de consommer ce montant en 2 ans et demi.
A ce jour, 16,4 milliards FCFA ont été utilisés au titre de l’appui budgétaire au paiement des arriérés intérieurs. Les premières conventions d’affectation pour la mise en œuvre des projets du C2D devront être signées dans le courant de ce mois de juin 2013.
Il est ressorti de la simulation effectuée par le Secrétariat Technique du C2D et les ministères techniques, qu’en suivant le rythme actuel d’instruction des projets, seulement 60% du budget 2013, soit 57,75 milliards FCFA, pourra être consommé sur les 98,4 milliards FCFA prévus.
Je tiens à cet égard à rappeler que S.E.M le Président de la République a pris l’engagement pour que les montants des échéances de remboursement de la dette d’avril et d’octobre 2013 soient maintenus et que le budget du C2D au titre de l’année 2013 soit entièrement consommé.
Cette instruction de Monsieur le Président de la République doit être tenue et nous avons l’obligation de nous donner les moyens de le tenir.
Dès lors, il est primordial de faire un état des lieux avec vous, afin de prendre les mesures nécessaires pour atteindre des objectifs de décaissement beaucoup plus importants.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
C’est tout le sens de ce séminaire de réflexion organisé par le Secrétariat Technique du C2D, en collaboration avec l’AFD. C’est également à cette fin que j’ai décidé d’instituer des rencontres chaque quinzaine pour faire personnellement le suivi régulier des diligences majeures avec tous les ministères impliqués dans la gestion du premier C2D. La première réunion de ce genre s’est tenue le 14 juin 2013.
En ce qui concerne le présent séminaire, je tiens à indiquer que les résultats attendus du C2D au titre de l’année 2013 sont d’une importance capitale. C’est donc dire qu’il faudrait sortir de ce séminaire avec un rapport et des propositions qui répondent à nos principales attentes qui résident dans la consommation intégrale des prévisions annuelles du budget alloué au C2D au titre de l’année 2013. De façon plus globale, les réflexions doivent se poursuivre pour, selon nous, la mise en œuvre intégrale du C2D pour 2020 au plus tard.
Il faudra donc, selon nous, lancer dès 2014, les préparatifs du second et du dernier C2D (2016-2020) qui couvriront les 1486,75 Milliards FCFA. Le montant total du C2D étant de 1 900 Milliards FCFA après l’effacement net d’une partie de cette dette, à hauteur d’environ 600 milliards de FCFA.
Excellences, Mesdames et Messieurs, chers séminaristes,
Le Président de la République de Côte d’Ivoire, l’ensemble du Gouvernement, les partenaires techniques et financiers de notre pays et par-dessus tout, nos parents et nos populations, attendent beaucoup des conclusions et recommandations concrètes au sortir de ce séminaire.
Nous fondons beaucoup d’espoir sur cet instrument financier pour la croissance, la relance économique et le progrès social de notre pays.
La Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020 sera évidemment une Côte d’Ivoire qui aurait su tirer meilleure partie, tant de ces investissements publics que des investissements privés, à travers une bonne capacité d’absorption des ressources dédiées à cet effet.
En renouvelant notre confiance aux participants pour la justesse attendue de leurs propositions et tout en souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouvert le Séminaire National sur le C2D, portant sur le thème « réflexion sur l’amélioration des prévisions de décaissement du C2D au titre de l’année budgétaire 2013 ».
Je vous remercie de votre aimable attention.
Fait à Abidjan, le 24 juin 2013
Daniel Kablan DUNCAN,
Premier Ministre, Chef du gouvernement
• Mesdames et Messieurs les Ministres,
• Excellence Monsieur Georges SERRE, Ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire,
• Monsieur le Directeur et les membres de l’AFD en Côte d’Ivoire,
• Distingués membres de l’AFD venant de France,
• Madame la responsable de la cellule technique du C2D,
• Honorables invités,
• Chers amis de la Presse,
• Mesdames et Messieurs,
C’est à la fois un grand honneur pour moi et un agréable devoir de prendre la parole ce matin, à l’occasion de cette cérémonie officielle d’ouverture du séminaire de réflexion sur l’amélioration des prévisions de décaissement du C2D au titre de l’année budgétaire 2013.
Je voudrais donc, avant tout propos, au nom du Chef de l’Etat, SEM Alassane OUATTARA, exprimer, mes vifs et sincères remerciements, à tous les participants à ce séminaire.
Les remerciements vont de façon particulière à l’endroit des autorités françaises à travers l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire SEM. Georges SERRE et la représentation de l’AFD en Côte d’Ivoire.
Je salue vos efforts dans l’esprit de la parité et de la coresponsabilité qui caractérisent le C2D et votre dévouement pour le bon déroulement de sa mise en œuvre.
J’apprécie également votre soutien et votre engagement constant à nos côtés à accompagner la Côte d’Ivoire, dans ses efforts de relance économique après plus d’une décennie de crise.
Ce soutien s’est manifesté singulièrement lors de la dernière crise post-électorale par des missions d’assistance technique, des appuis financiers et par des financements de programmes de développement à impact direct sur nos populations. Il se matérialise également au sein de la plateforme d’échange avec les Partenaires Techniques et Financiers qui nous réunit chaque trimestre. Le Contrat de Désendettement et de Développement, objet du présent séminaire en est une illustration parfaite.
Je voudrais très sincèrement rendre hommage à la France et noter la forte relance de la coopération franco-ivoirienne sous la haute autorité des présidents François HOLLANDE et Alassane OUATTARA.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
La présente plateforme d’échange sur le C2D m’offre l’occasion de revenir sur les efforts de reconstruction et la relance économique accomplis par le Gouvernement. Les efforts visent à apporter des réponses concrètes aux importants défis consécutifs à la crise post-électorale qui a affaibli l’Etat, secoué les bases de l’équilibre social et détérioré la machine et le potentiel économiques du pays.
Il est à noter qu’au titre de la relance économique le Gouvernement s’emploie au quotidien au renforcement et à l’accélération de la mise en œuvre effective d’un ensemble de réformes structurelles et sectorielles en vue d’améliorer la compétitivité de l’Economie et de l’Environnement des affaires. Ce faisant, le gouvernement ambitionne créer des conditions de développement d’un secteur privé dynamique pour soutenir l’effort de développement national.
Nous sommes conscients que ces défis demandent encore des efforts importants de la part du gouvernement ivoirien, mais les actions vigoureuses déjà engagées dans ce sens ont permis des avancées notables sur le chemin de la normalisation de la vie nationale. La Côte d’Ivoire renoue avec le sentier de la croissance.
En effet, selon les données des institutions de BRETTON WOODS (FMI, BIRD), la croissance économique en Côte d’Ivoire a atteint le taux de 9,8 % en 2012 (contre 8,1 % prévu initialement). L’ambition du Gouvernement est d’atteindre une croissance de 9% en 2013 et une croissance à deux chiffres dès 2014.
Tous les secteurs d’activités contribuent à cette dynamique. Ainsi, le secteur primaire devrait renouer avec des performances plus fortes, avec une croissance moyenne de 5% entre 2013 et 2015, contre une prévision initiale de 0,7% en 2012.
Quant aux secteurs secondaire et tertiaire, ils devraient poursuivre l’élan enregistré depuis la reprise des activités en 2011, avec des taux de croissance se situant au-dessus de 12% l’an sur cette même période.
L’investissement constitue l’un des principaux piliers de la croissance aux cotés de la consommation des ménages et des exportations.
Le Plan National de Développement (PND) 2012-2015 traduit la volonté du Président de la République SEM Alassane OUATTARA de « faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 ». L’effort d’investissement pour soutenir cette ambition est évalué à 11.076 milliards de FCFA sur la période 2012-2015 dont 413,25 milliards FCFA au titre du C2D.
La mise en œuvre de ce plan de développement nécessite des efforts considérables pour accroître notre capacité d’absorption dans la mise en œuvre des projets d’investissement en général et les projets du C2D en particulier. C’est tout le sens de l’engagement pris par l’Etat de Côte d’Ivoire au titre de la consommation du budget 2013 des projets C2D à hauteur de 98,4 milliards FCFA.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, le premier C2D a été signé entre la France et la Côte d’Ivoire le 1er décembre 2012 pour la période 2012-2015 (soit 3 ans et demi) pour un montant de 413,25 milliards FCFA. Mais en réalité, au vu de l’état d’avancement des projets, il s’agit de consommer ce montant en 2 ans et demi.
A ce jour, 16,4 milliards FCFA ont été utilisés au titre de l’appui budgétaire au paiement des arriérés intérieurs. Les premières conventions d’affectation pour la mise en œuvre des projets du C2D devront être signées dans le courant de ce mois de juin 2013.
Il est ressorti de la simulation effectuée par le Secrétariat Technique du C2D et les ministères techniques, qu’en suivant le rythme actuel d’instruction des projets, seulement 60% du budget 2013, soit 57,75 milliards FCFA, pourra être consommé sur les 98,4 milliards FCFA prévus.
Je tiens à cet égard à rappeler que S.E.M le Président de la République a pris l’engagement pour que les montants des échéances de remboursement de la dette d’avril et d’octobre 2013 soient maintenus et que le budget du C2D au titre de l’année 2013 soit entièrement consommé.
Cette instruction de Monsieur le Président de la République doit être tenue et nous avons l’obligation de nous donner les moyens de le tenir.
Dès lors, il est primordial de faire un état des lieux avec vous, afin de prendre les mesures nécessaires pour atteindre des objectifs de décaissement beaucoup plus importants.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
C’est tout le sens de ce séminaire de réflexion organisé par le Secrétariat Technique du C2D, en collaboration avec l’AFD. C’est également à cette fin que j’ai décidé d’instituer des rencontres chaque quinzaine pour faire personnellement le suivi régulier des diligences majeures avec tous les ministères impliqués dans la gestion du premier C2D. La première réunion de ce genre s’est tenue le 14 juin 2013.
En ce qui concerne le présent séminaire, je tiens à indiquer que les résultats attendus du C2D au titre de l’année 2013 sont d’une importance capitale. C’est donc dire qu’il faudrait sortir de ce séminaire avec un rapport et des propositions qui répondent à nos principales attentes qui résident dans la consommation intégrale des prévisions annuelles du budget alloué au C2D au titre de l’année 2013. De façon plus globale, les réflexions doivent se poursuivre pour, selon nous, la mise en œuvre intégrale du C2D pour 2020 au plus tard.
Il faudra donc, selon nous, lancer dès 2014, les préparatifs du second et du dernier C2D (2016-2020) qui couvriront les 1486,75 Milliards FCFA. Le montant total du C2D étant de 1 900 Milliards FCFA après l’effacement net d’une partie de cette dette, à hauteur d’environ 600 milliards de FCFA.
Excellences, Mesdames et Messieurs, chers séminaristes,
Le Président de la République de Côte d’Ivoire, l’ensemble du Gouvernement, les partenaires techniques et financiers de notre pays et par-dessus tout, nos parents et nos populations, attendent beaucoup des conclusions et recommandations concrètes au sortir de ce séminaire.
Nous fondons beaucoup d’espoir sur cet instrument financier pour la croissance, la relance économique et le progrès social de notre pays.
La Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020 sera évidemment une Côte d’Ivoire qui aurait su tirer meilleure partie, tant de ces investissements publics que des investissements privés, à travers une bonne capacité d’absorption des ressources dédiées à cet effet.
En renouvelant notre confiance aux participants pour la justesse attendue de leurs propositions et tout en souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouvert le Séminaire National sur le C2D, portant sur le thème « réflexion sur l’amélioration des prévisions de décaissement du C2D au titre de l’année budgétaire 2013 ».
Je vous remercie de votre aimable attention.
Fait à Abidjan, le 24 juin 2013
Daniel Kablan DUNCAN,
Premier Ministre, Chef du gouvernement
