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Politique Publié le jeudi 27 juin 2013 | AIP

Macky Sall à Obama :’’Nous ne comptons pas dépénaliser l’homosexualité"

© AIP Par DR
Politique: les Présidents Alassane Ouattara et Macky Sall à la cérémonie d`ouverture du Congrès de l`Internationale libérale
Vendredi 19 octobre 2012. Abidjan. Palais des congrès de l`Hôtel Ivoire. Cérémonie d`ouverture du 58è Congrès de l`Internationale libérale, en présence du Président de la République, SEM Alassane Ouattara et de son homologue du Sénégal, SEM Macky Sall
Abidjan - Le Sénégal n’est pour le moment "pas prêt à dépénaliser l’homosexualité", a déclaré, jeudi à Dakar, le président sénégalais Macky Sall, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue américain Barack Obama.
"C’est l’option du Sénégal pour le moment’’, mais le pays compte en même temps veiller à ce que les homosexuels ne soient pas discriminés, a-t-il dit, en réponse à son homologue américain.
Barack Obama, répondant à une question sur le sujet, avait observé peu avant que la question de l’homosexualité fait l’objet de ‘’controverses dans plusieurs pays africains’’ et doit pour cela être appréhendée selon les convictions religieuses et culturelles des uns et des autres.
Mais, a indiqué le président américain, les Etats doivent veiller à ce que les homosexuels puissent bénéficier des mêmes traitements que les autres citoyens. Il a rappelé que cette position est conforme aux valeurs américaines basées sur la liberté et l’équité des citoyens.
"Le Sénégal, en ce qui le concerne, est un pays tolérant qui ne fait pas de discriminations (…)’’, mais ‘’nous ne sommes pas prêts à dépénaliser l’homosexualité’’, et cela ‘’ne veut pas dire que nous sommes homophobes’’, a-t-il poursuivi. ‘’Les homosexuels ne sont pas pourchassés’’ au Sénégal, a-t-il insisté.
Partant de ce que sur cette question ‘’il ne saurait y avoir un modèle fixe’’, il a dit que les sociétés africaines en particulier doivent bénéficier de plus de temps pour aborder cette question, ‘’en fonction de l’évolution des mentalités et de ce que les gens considèrent comme acceptables ou pas acceptables’’. Il a donné l’exemple de la peine de mort, abolie au Sénégal, mais qui continue d’être appliquée dans certains pays.
(AIP)
APS-ik/tm

(AIP)
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