Dimbokro - Le président directeur général (PDG) de l'usine textile de Dimbokro, M. Konaté Vassiriki, appelle l'Etat ivoirien a protéger le marché contre la contrefaçon.
Lors d'une émission sur les antennes de la radio locale, le patron de l'unité industrielle des textiles de Côte d'Ivoire(UTEXI) a estimé que l'Etat devra protéger le marché du textile contre la contrefaçon pour donner une chance aux entreprises nationales de vivre.
La protection de l'Etat consiste à mettre en place un laboratoire d'analyse des tissus pour distinguer le vrai du faux, a indiqué M. Vassiriki qui a dit ne pas comprendre qu'un usinier qui produit du tissu à 100% coton, subisse la concurrence déloyale des tissus importés.
Ces tissus importés souvent conçus avec des produits synthétiques exposent les consommateurs à des risques cancérigènes, selon lui, appelant, par ailleurs, les autorités à revoir à la baisse le coût de l'énergie pour la réduction des coûts de production des tissus en Côte d'Ivoire. L'usine de Dimbokro paie plus de 20 millions, soit 25% des charges, pour l'électricité et ce montant va atteindre 60 à 70 millions quand l'usine va fonctionner à plein régime, a fait savoir le président directeur général qui reconnait que la production nationale reste, à ce jour, en-deçà des besoins nationaux et le textile est un secteur porteur en Côte d'Ivoire dans la mesure où la consommation annuelle est de 80 millions de mètres de tissus.
"Gonfreville, Cotivo (Société cotonnière de Côte d'Ivoire) et Utexi peuvent produire près de 75 millions de mètres de tissus, mais la contrefaçon est l'une des menaces nuisibles au secteur", a-t-il déploré.
(AIP)
Lors d'une émission sur les antennes de la radio locale, le patron de l'unité industrielle des textiles de Côte d'Ivoire(UTEXI) a estimé que l'Etat devra protéger le marché du textile contre la contrefaçon pour donner une chance aux entreprises nationales de vivre.
La protection de l'Etat consiste à mettre en place un laboratoire d'analyse des tissus pour distinguer le vrai du faux, a indiqué M. Vassiriki qui a dit ne pas comprendre qu'un usinier qui produit du tissu à 100% coton, subisse la concurrence déloyale des tissus importés.
Ces tissus importés souvent conçus avec des produits synthétiques exposent les consommateurs à des risques cancérigènes, selon lui, appelant, par ailleurs, les autorités à revoir à la baisse le coût de l'énergie pour la réduction des coûts de production des tissus en Côte d'Ivoire. L'usine de Dimbokro paie plus de 20 millions, soit 25% des charges, pour l'électricité et ce montant va atteindre 60 à 70 millions quand l'usine va fonctionner à plein régime, a fait savoir le président directeur général qui reconnait que la production nationale reste, à ce jour, en-deçà des besoins nationaux et le textile est un secteur porteur en Côte d'Ivoire dans la mesure où la consommation annuelle est de 80 millions de mètres de tissus.
"Gonfreville, Cotivo (Société cotonnière de Côte d'Ivoire) et Utexi peuvent produire près de 75 millions de mètres de tissus, mais la contrefaçon est l'une des menaces nuisibles au secteur", a-t-il déploré.
(AIP)