L'ex-footballeur Basile Boli était présent hier à l'ouverture de son procès à Nanterre pour abus de confiance dans la gestion d'une association de coopération avec l'Afrique qu'il dirigeait.
Costume sombre, l'ancien défenseur de l'Olympique de Marseille et de l'équipe de France ne s'est pas exprimé avant l'ouverture de l'audience devant la 14ème chambre du tribunal correctionnel.
La justice le soupçonne d'avoir détourné des fonds publics lorsqu'il dirigeait l'association Entreprendre et réussir en Afrique (ERA).
Fondé en septembre 2007 par M. Boli, ERA avait pour vocation d'aider les migrants africains à se réinstaller dans leur pays et à y monter des projets économiques.
L'ex-joueur comparaît aux côtés de l'ancien trésorier et directeur général de cette structure Patrick Givanovitch, poursuivi également pour abus de confiance.
Les deux prévenus sont jugés sur citation du parquet de Nanterre.
Partie civile dans cette affaire, l'Office français de l'Immigration et de l'Intégration (Ofii), qui subventionnait largement ERA réclame quelque 496.000 euros aux deux hommes, une somme qui correspondrait au montant des détournements présumés entre 2007 et 2008 au détriment de l'organisme d'Etat.
Entré dans la légende du football français en marquant le but décisif de l'Olympique de Marseille en finale de la Ligue des Champions face au Milan AC, en 1993, Basile Boli avait aussi évolué sous les couleurs de l'AJ Auxerre et des Glasgow Rangers.
Après sa carrière sportive, il s'était rapproché de la vie associative, mais aussi politique. Il avait d'abord décliné une proposition du PS pour être candidat aux élections législatives de juin 2007, avant de soutenir Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle la même année.
Quelques mois plus tard, M. Boli avait été nommé secrétaire national de l'UMP en charge du codéveloppement, poste qu'il n'occupe plus.
Costume sombre, l'ancien défenseur de l'Olympique de Marseille et de l'équipe de France ne s'est pas exprimé avant l'ouverture de l'audience devant la 14ème chambre du tribunal correctionnel.
La justice le soupçonne d'avoir détourné des fonds publics lorsqu'il dirigeait l'association Entreprendre et réussir en Afrique (ERA).
Fondé en septembre 2007 par M. Boli, ERA avait pour vocation d'aider les migrants africains à se réinstaller dans leur pays et à y monter des projets économiques.
L'ex-joueur comparaît aux côtés de l'ancien trésorier et directeur général de cette structure Patrick Givanovitch, poursuivi également pour abus de confiance.
Les deux prévenus sont jugés sur citation du parquet de Nanterre.
Partie civile dans cette affaire, l'Office français de l'Immigration et de l'Intégration (Ofii), qui subventionnait largement ERA réclame quelque 496.000 euros aux deux hommes, une somme qui correspondrait au montant des détournements présumés entre 2007 et 2008 au détriment de l'organisme d'Etat.
Entré dans la légende du football français en marquant le but décisif de l'Olympique de Marseille en finale de la Ligue des Champions face au Milan AC, en 1993, Basile Boli avait aussi évolué sous les couleurs de l'AJ Auxerre et des Glasgow Rangers.
Après sa carrière sportive, il s'était rapproché de la vie associative, mais aussi politique. Il avait d'abord décliné une proposition du PS pour être candidat aux élections législatives de juin 2007, avant de soutenir Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle la même année.
Quelques mois plus tard, M. Boli avait été nommé secrétaire national de l'UMP en charge du codéveloppement, poste qu'il n'occupe plus.