Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a suspendu hier vendredi la participation de l’Egypte à l’organisation panafricaine, après le renversement par l’armée du président égyptien Mohamed Morsi.
En effet, « le renversement du président Morsi démocratiquement élu n’obéit pas aux dispositions pertinentes de la Constitution égyptienne et correspond donc à la définition du changement inconstitutionnel de pouvoir », a déclaré le secrétaire du Conseil de paix et de sécurité (le CPS) Admore Kambudzi pour expliquer le décrêt de l’UA.
Au début de la réunion, l’ambassadeur égyptien auprès de l’UA, Mohamed Edrees, avait tenté de convaincre le CPS de ne pas suspendre son pays, arguant que l’armée n’avait fait que répondre à l’appel du peuple égyptien et que le renversement de Mohammed Morsi n’était que la suite de la révolution populaire ayant chassé Hosni Moubarak du pouvoir en février 2011.
Depuis le début du printemps arabe, l’ambassadeur Edrees pose un défi à l’Union africaine. L’UA, à l’époque du renversement de Hosni Moubarak, avait qualifié ce qui s’était passé en Egypte de « révolution populaire qui devait donc être traité en conséquence », a-t-il souligné. D’après lui, le renversement de Morsi est une nouvelle « phase de ce qui s’est passé auparavant et mérite le même traitement ».
En effet, « le renversement du président Morsi démocratiquement élu n’obéit pas aux dispositions pertinentes de la Constitution égyptienne et correspond donc à la définition du changement inconstitutionnel de pouvoir », a déclaré le secrétaire du Conseil de paix et de sécurité (le CPS) Admore Kambudzi pour expliquer le décrêt de l’UA.
Au début de la réunion, l’ambassadeur égyptien auprès de l’UA, Mohamed Edrees, avait tenté de convaincre le CPS de ne pas suspendre son pays, arguant que l’armée n’avait fait que répondre à l’appel du peuple égyptien et que le renversement de Mohammed Morsi n’était que la suite de la révolution populaire ayant chassé Hosni Moubarak du pouvoir en février 2011.
Depuis le début du printemps arabe, l’ambassadeur Edrees pose un défi à l’Union africaine. L’UA, à l’époque du renversement de Hosni Moubarak, avait qualifié ce qui s’était passé en Egypte de « révolution populaire qui devait donc être traité en conséquence », a-t-il souligné. D’après lui, le renversement de Morsi est une nouvelle « phase de ce qui s’est passé auparavant et mérite le même traitement ».