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Politique Publié le lundi 8 juillet 2013 | Ministères

Lutte contre le racket : l’OFT et l’ULCR adoptent de nouvelles stratégies

© Ministères Par DR
l’Unité de Lutte Contre le Racket échangent avec et les principaux acteurs du transport routier
Vendredi 5 juillet 2013.
Faire redorer la blason de la Côte d’Ivoire en matière de contrôle routier, tel est le vœux exprimé par Dr Kouyaté Mohamed, Secrétaire Général de l’Observatoire de la Fluidité des Transports (OFT). C’était le vendredi 5 juillet dernier au sein de sa structure à l’occasion d’une réunion qui a réuni outre l’OFT, l’Unité de Lutte Contre le Racket et les principaux acteurs du transport routier, notamment le Haut Patronat des Transports, la Coordination des gares routières et la Confédération des Syndicats des Conducteurs Routiers de l’Afrique de l’Ouest (CSCRAO).

Cette rencontre a constitué une véritable aubaine que les transporteurs n’ont pas manqué de saisir pour égrener les difficultés qui sont les leurs lors des contrôles routiers effectués par les forces de l’ordre. De Touré Adama, Président de la Coordination des Gares Routières à Diaby Ibrahim, Secrétaire Exécutif du Haut Patronat des Transporteurs, les récriminations étaient identiques, de même que les espoirs suscités par les nouvelles dispositions annoncées pour freiner le mal du racket. Aussi, ont-ils unanimement salué cette initiative tout en souhaitant son suivi régulier sur le terrain et l’application effective des sanctions à l’encontre des agents racketteurs.

Message reçu parfaitement par Dr Kouayaté Mohamed, qui a, séance tenante, rappelé la réactivation des 33 barrages sur l’ensemble du territoire telle que recommandée par le ministre de la défense. Le Secrétaire Général de l’OFT annoncé dans la foulée plusieurs actions que sa structure entend mener sur le terrain, surtout dans les zones incriminées de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, à l’effet de démanteler les barrages illégaux. Il a mentionné le caractère vital de la lutte contre le racket en ce sens que selon une étude de la banque mondiale, c’est la somme de 350 milliards que le pays perd chaque année du fait de ce phénomène dont la conséquence la plus visible est la pauvreté galopante due à la cherté de la vie.

Pour sa part, le lieutenant Diarrassouba, commandant en second de l’ULCR, a fait savoir aux transporteurs que dorénavant, le comportement des chauffeurs au cours des contrôles dans les barrages doit être le contraire de ce qui avait cours c’est-à-dire le chauffeur qui allait vers l’agent avec ses pièces. Désormais, c’est l’agent qui ira vers le chauffeur. Et si les pièces de celui-ci ne sont pas en règle, son véhicule sera purement et simplement retiré de la circulation et qu’en cas de tentative de corruption, le chauffeur sera arrêté et subira la rigueur de la loi. Il a révélé, preuve à l’appui, que sur près de 327 pièces retirées à des chauffeurs qui n’étaient pas en règle, plus de 100 contenaient des sommes d’argent qui étaient destinées à la corruption des agents, soit un montant de 132 000 fcfa. Toute chose qui n’aura plus droit de cité dans la nouvelle phase de la lutte qui s’ouvre. C’est donc à une intensification de la guerre contre le racket sous toutes ses formes que tous les acteurs se sont engagés au sortir de cette réunion.


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