Distingués Invités, chers participants,
Au moment où s’achève les travaux de la 3ème Assemblée Générale du Conseil des Collectivités de l’espace UEMOA, je voudrais, au nom du Bureau dudit Conseil, exprimer à toutes les délégations ici présentes, notre entière satisfaction ainsi que nos remerciements très appuyés à toutes les personnalités administratives, politiques, aux élus locaux, aux membres du Comité d’organisation, aux experts et personnes ressources et à l’ensemble des représentants de la société civile, à vous tous distingués participants, pour votre présence régulière, effective et même si enrichissant aux regard de la qualité des apports des uns et des autres, dans le cadre de nos réflexions, telles qu’inscrites dans les termes de référence de nos Assises.
Mes sincères remerciements iront à Monsieur le Secrétaire Général du Ministère en charge des Collectivités Territoriales, Représentant le Gouvernement du Burkina Faso qui montre encore une fois, qu’il est le pays où souffle l’esprit de l’intégration sous régionale au sommet comme à la base.
Chaleureuses félicitations et remerciements sans cesse renouvelés à Monsieur le Commissaire de l’UEMOA en charge de l’Aménagement du Territoire pour son appui constant aux Collectivités Territoriales de son espace.
Gratitude et encouragement aux associations des Elus locaux du Burkina Faso et des autres pays de l’espace UEMOA ainsi que nos frères venus de l’Afrique de l’Est pour leur participation assidue en tant qu’observateurs à ces présentes assises.
Trois jours durant, le conseil des Collectivités Territoriales de l’UEMOA, s’est penché sur la question majeure de l’autonomie de nos Collectivités Territoriales, par l’approche d’une part, de la politique agricole de l’UEMOA dans la perspective de l’atteinte à la sécurité alimentaire pour nos populations dans notre espace sous régional. D’autre part, par la présentation de deux rapports, l’un sur l’état de la décentralisation financière dans l’espace UEMOA, l’autre sur la définition de nouveaux mécanismes de financement du développement local.
Si, dans le cadre de la Politique Agricole, il est fait état d’une analyse macro-économique sur tout l’espace régional, par la Commission en charge de cette matière au sein de l’Union, il nous revient à nous, acteurs du développement local, de nous approprier de cette politique, par son observance, et par sa mise en œuvre à l’échelle locale en toute harmonie avec le niveau du transfert légal de compétence garanti par l’Etat.
En termes plus précis, quelle est la responsabilité et le rôle des Collectivités Territoriales dans la Politique Agricole de l’UEMOA ? Sous réserve des réponses à donner par nos spécialistes dans ce domaine, il me paraît évident que les Collectivités Territoriales, même si elles n’ont pas la compétence avérée, il n’en demeure pas moins qu’elles encourent la responsabilité morale de l’état d’insécurité alimentaire dans nos villes, quartiers et villages. C’est pourquoi il me paraît primordial que les Collectivités Territoriales prennent des mesures d’accompagnement, par des actions incitatives, telle la mise à disposition d’espace propice à l’agriculture ; un plaidoyer pour l’allègement des obligations fiscales au profit des agriculteurs ; des opérations de viabilisations en équipement de base : canalisations d’eau, électrifications et autres commodités favorisant la Politiques Agricole avec comme objectif essentiel l’autosuffisance alimentaire. Enfin, il nous appartient de marquer notre volonté par notre positionnement en qualité de membre statutaire au sein de la Commission de l’UEMOA en charge de la Politique Agricole et de sécurité alimentaire.
Sur la question du financement de la décentralisation, les mécanismes nouveaux et l’état des lieux si édifiants, qui ont été portés à notre connaissance, ont retenus fortement notre attention. Les Experts YATTA François, AGOSSOU Hervé et KASSEM Salam Sourwéma, à qui je réitère les chaleureuses félicitations du Conseil, ont démontré de fort belle manière que l’Afrique dispose de potentialités scientifiques, institutionnelles, techniques et humaines pour parvenir à l’autonomie de ses collectivités.
Des débats qui ont suivi les différentes rapports, même si ceux-ci doivent être complétés, actualisés et rapprochés des conclusions des travaux de la Commission Economique et Financière (CEF) du CCT, force est de reconnaître que les mécanismes proposés en leurs composantes que sont la subvention dans un esprit de solidarité agissante, l’emprunt invitant les Collectivités Territoriales à entrer dans les marchés financiers et enfin, l’Appui Institutionnel en vue du renforcement de capacité de nos faitières, constituent à eux seuls des instruments de dimension exceptionnelle, innovants qui amèneraient à coup sûr nos collectivités au rang d’entités administratives émergeants. Par ailleurs, l’état des lieux de la décentralisation financière qui nous fait prendre conscience de notre faible capacité à financer nos actions, donne par la même occasion des solutions avec des exemples de gestion équilibrée au Sénégal, et l’idéal ivoirien qui situerait nos collectivités aux portes des objectifs du millénaire pour le développement durable.
Comme je le disais hier dans mes propos liminaires, ces matières demeurent depuis longtemps dans le giron de la Commission de l’UEMOA. C’est le Conseil des Collectivités Territoriales, nouvellement créé et l’appui de nos partenaires extérieurs que sont principalement la France, l’Union Européenne et la Coopération Suisse, qui nous permettent de les ramener aux goûts et aux exigences de nos collectivités tout en faisant de ces dernières des instruments indéniables de l’intégration de nos peuples à la base.
Il appartient désormais au bureau de tenir compte des différents points des participants en vue d’en faire des recommandations qui seront traduites en un chronogramme de travail sur ces différentes étapes de la mission du CCT/UEMOA. En attendant, je demande à toutes les délégations ici présentes, d’engager des actions de sensibilisation des membres de leur association afin que ces propositions nouvelles soient appropriées de tous et mises en œuvre sous l’assistance-conseil de nos différentes tutelles administratives et financières de nos pays.
Il nous appartient également de rendre visible les efforts de l’Union à l’endroit de nos Associations Nationales de Pouvoirs Locaux. A ce titre, j’exhorte les Présidents d’APL de bien vouloir transmettre les requêtes de subvention adressées à la Commission de l’UEMOA par le canal du Bureau du CCT. En concertation avec le Président de la Commission, j’envisage d’inscrire au budget 2014 des Organes de l’UEMOA, une rubrique « Appui aux APL de l’espace UEMOA ». Cette ligne budgétaire sera destinée au renforcement des capacités de nos faîtières conformément aux recommandations de la présente Assemblée Générale.
Je réitère mes sincères gratitudes à tous les animateurs de ce séminaire :
- Les représentants de la Commission Politiques Agricole et de Sécurité Alimentaire de l’UEMOA pour leur disponibilité si généreuse ;
- La Commission Economique et Financière du CCT, à son Président, mon cher collègue, hardi et perfectionniste El Hadj Alioune DIOP ;
- Les Experts et autres personnes ressources ;
- A la prestigieuse table de séance :
• Son Président, Monsieur DABY DIAGNE, Conseiller Spécial du Secrétaire Général du CGLUA ;
• Monsieur Mahamadou DANDA, ancien Premier Ministre du Niger ;
• Monsieur Pierre Claver DAMIBA, Expert Consultant National et International.
Merci à tous et bon retour dans vos pays respectifs.
Au moment où s’achève les travaux de la 3ème Assemblée Générale du Conseil des Collectivités de l’espace UEMOA, je voudrais, au nom du Bureau dudit Conseil, exprimer à toutes les délégations ici présentes, notre entière satisfaction ainsi que nos remerciements très appuyés à toutes les personnalités administratives, politiques, aux élus locaux, aux membres du Comité d’organisation, aux experts et personnes ressources et à l’ensemble des représentants de la société civile, à vous tous distingués participants, pour votre présence régulière, effective et même si enrichissant aux regard de la qualité des apports des uns et des autres, dans le cadre de nos réflexions, telles qu’inscrites dans les termes de référence de nos Assises.
Mes sincères remerciements iront à Monsieur le Secrétaire Général du Ministère en charge des Collectivités Territoriales, Représentant le Gouvernement du Burkina Faso qui montre encore une fois, qu’il est le pays où souffle l’esprit de l’intégration sous régionale au sommet comme à la base.
Chaleureuses félicitations et remerciements sans cesse renouvelés à Monsieur le Commissaire de l’UEMOA en charge de l’Aménagement du Territoire pour son appui constant aux Collectivités Territoriales de son espace.
Gratitude et encouragement aux associations des Elus locaux du Burkina Faso et des autres pays de l’espace UEMOA ainsi que nos frères venus de l’Afrique de l’Est pour leur participation assidue en tant qu’observateurs à ces présentes assises.
Trois jours durant, le conseil des Collectivités Territoriales de l’UEMOA, s’est penché sur la question majeure de l’autonomie de nos Collectivités Territoriales, par l’approche d’une part, de la politique agricole de l’UEMOA dans la perspective de l’atteinte à la sécurité alimentaire pour nos populations dans notre espace sous régional. D’autre part, par la présentation de deux rapports, l’un sur l’état de la décentralisation financière dans l’espace UEMOA, l’autre sur la définition de nouveaux mécanismes de financement du développement local.
Si, dans le cadre de la Politique Agricole, il est fait état d’une analyse macro-économique sur tout l’espace régional, par la Commission en charge de cette matière au sein de l’Union, il nous revient à nous, acteurs du développement local, de nous approprier de cette politique, par son observance, et par sa mise en œuvre à l’échelle locale en toute harmonie avec le niveau du transfert légal de compétence garanti par l’Etat.
En termes plus précis, quelle est la responsabilité et le rôle des Collectivités Territoriales dans la Politique Agricole de l’UEMOA ? Sous réserve des réponses à donner par nos spécialistes dans ce domaine, il me paraît évident que les Collectivités Territoriales, même si elles n’ont pas la compétence avérée, il n’en demeure pas moins qu’elles encourent la responsabilité morale de l’état d’insécurité alimentaire dans nos villes, quartiers et villages. C’est pourquoi il me paraît primordial que les Collectivités Territoriales prennent des mesures d’accompagnement, par des actions incitatives, telle la mise à disposition d’espace propice à l’agriculture ; un plaidoyer pour l’allègement des obligations fiscales au profit des agriculteurs ; des opérations de viabilisations en équipement de base : canalisations d’eau, électrifications et autres commodités favorisant la Politiques Agricole avec comme objectif essentiel l’autosuffisance alimentaire. Enfin, il nous appartient de marquer notre volonté par notre positionnement en qualité de membre statutaire au sein de la Commission de l’UEMOA en charge de la Politique Agricole et de sécurité alimentaire.
Sur la question du financement de la décentralisation, les mécanismes nouveaux et l’état des lieux si édifiants, qui ont été portés à notre connaissance, ont retenus fortement notre attention. Les Experts YATTA François, AGOSSOU Hervé et KASSEM Salam Sourwéma, à qui je réitère les chaleureuses félicitations du Conseil, ont démontré de fort belle manière que l’Afrique dispose de potentialités scientifiques, institutionnelles, techniques et humaines pour parvenir à l’autonomie de ses collectivités.
Des débats qui ont suivi les différentes rapports, même si ceux-ci doivent être complétés, actualisés et rapprochés des conclusions des travaux de la Commission Economique et Financière (CEF) du CCT, force est de reconnaître que les mécanismes proposés en leurs composantes que sont la subvention dans un esprit de solidarité agissante, l’emprunt invitant les Collectivités Territoriales à entrer dans les marchés financiers et enfin, l’Appui Institutionnel en vue du renforcement de capacité de nos faitières, constituent à eux seuls des instruments de dimension exceptionnelle, innovants qui amèneraient à coup sûr nos collectivités au rang d’entités administratives émergeants. Par ailleurs, l’état des lieux de la décentralisation financière qui nous fait prendre conscience de notre faible capacité à financer nos actions, donne par la même occasion des solutions avec des exemples de gestion équilibrée au Sénégal, et l’idéal ivoirien qui situerait nos collectivités aux portes des objectifs du millénaire pour le développement durable.
Comme je le disais hier dans mes propos liminaires, ces matières demeurent depuis longtemps dans le giron de la Commission de l’UEMOA. C’est le Conseil des Collectivités Territoriales, nouvellement créé et l’appui de nos partenaires extérieurs que sont principalement la France, l’Union Européenne et la Coopération Suisse, qui nous permettent de les ramener aux goûts et aux exigences de nos collectivités tout en faisant de ces dernières des instruments indéniables de l’intégration de nos peuples à la base.
Il appartient désormais au bureau de tenir compte des différents points des participants en vue d’en faire des recommandations qui seront traduites en un chronogramme de travail sur ces différentes étapes de la mission du CCT/UEMOA. En attendant, je demande à toutes les délégations ici présentes, d’engager des actions de sensibilisation des membres de leur association afin que ces propositions nouvelles soient appropriées de tous et mises en œuvre sous l’assistance-conseil de nos différentes tutelles administratives et financières de nos pays.
Il nous appartient également de rendre visible les efforts de l’Union à l’endroit de nos Associations Nationales de Pouvoirs Locaux. A ce titre, j’exhorte les Présidents d’APL de bien vouloir transmettre les requêtes de subvention adressées à la Commission de l’UEMOA par le canal du Bureau du CCT. En concertation avec le Président de la Commission, j’envisage d’inscrire au budget 2014 des Organes de l’UEMOA, une rubrique « Appui aux APL de l’espace UEMOA ». Cette ligne budgétaire sera destinée au renforcement des capacités de nos faîtières conformément aux recommandations de la présente Assemblée Générale.
Je réitère mes sincères gratitudes à tous les animateurs de ce séminaire :
- Les représentants de la Commission Politiques Agricole et de Sécurité Alimentaire de l’UEMOA pour leur disponibilité si généreuse ;
- La Commission Economique et Financière du CCT, à son Président, mon cher collègue, hardi et perfectionniste El Hadj Alioune DIOP ;
- Les Experts et autres personnes ressources ;
- A la prestigieuse table de séance :
• Son Président, Monsieur DABY DIAGNE, Conseiller Spécial du Secrétaire Général du CGLUA ;
• Monsieur Mahamadou DANDA, ancien Premier Ministre du Niger ;
• Monsieur Pierre Claver DAMIBA, Expert Consultant National et International.
Merci à tous et bon retour dans vos pays respectifs.