‘’Il n’est jamais trop tard pour bien faire’’ dit l’adage. Le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités (SNGRC), a décidé de mener une lutte acharnée contre un fléau qui mine l’économie ivoirienne : la corruption. Pour ce faire, le SNGRC a lancé le mardi 9 juillet, la première phase de cette action, par une campagne sur la sensibilisation aux maux que provoque ce fléau à travers l’affichage de messages allant dans ce sens. Mais elle a été précédée la veille, d’une rencontre d’échange avec la presse. Le SNGRC a eu raison de prendre ‘’Le taureau par les cornes’’ car la situation de la Côte d’Ivoire sur le problème n’est pas du tout reluisante. La Côte d’Ivoire perd annuellement plus de 300 milliards de FCFA du fait du racket et de la corruption. A en croire d’autres études menées par la Banque mondiale et des organismes internationaux, l’Etat perd annuellement plus de 130 milliards de FCFA du fait du racket. Les tendances sont également alarmantes s’agissant du classement de la Côte d’Ivoire parmi les pays les plus corrompus. D’ailleurs, le Secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités, Méïté Sindou, a affirmé, à l’ouverture d’un séminaire sur la corruption organisé à l’attention de la société civile et des médias, que « Notre pays fait partie des 50 pays les plus corrompus dans le monde ». Dans le même ordre d’idées, le classement 2012 de l’Indice de Perception de la Corruption publié par Transparency International classe le pays au 130ème rang sur 180 pays avec un score de 29 sur 100.
Ce rang est en progrès par rapport au classement de 2011 dans lequel, il occupait la 154ème place sur 182 pays avec une note de 22 sur 100.
Des ministères cités
Des ministères indexés
Au cours des échanges avec la presse, Steve Fayomi, représentant l’agence de communication qui dirige la campagne, a fait des révélations de taille. Il a annoncé sur la base d’une étude menée dans le cadre de la lutte contre la corruption, que des ministères ont été cités parmi les structures les plus corrompues. Au nombre de ceux-ci, les ministères de l’Education nationale, de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, de la Fonction publique et de la réforme administrative, et de l’Economie et des finances.
Face à ce triste tableau, l’on ne peut que se poser des questions dans la mesure où la Côte d’Ivoire a ratifié en novembre 2011, la Convention des Nations Unies de lutte contre la corruption (CNUCC), en même temps que la Convention de l’Union Africaine relative à la prévention et à la lutte contre la corruption. La Convention des Nations Unies de lutte contre la corruption (CNUCC), est entrée en vigueur le 14 décembre 2005. Elle a été ratifiée par 165 États membres.
Jérémy Junior
Légende et Photo : Méïté Sindou, le responsable du SNGRC
Ce rang est en progrès par rapport au classement de 2011 dans lequel, il occupait la 154ème place sur 182 pays avec une note de 22 sur 100.
Des ministères cités
Des ministères indexés
Au cours des échanges avec la presse, Steve Fayomi, représentant l’agence de communication qui dirige la campagne, a fait des révélations de taille. Il a annoncé sur la base d’une étude menée dans le cadre de la lutte contre la corruption, que des ministères ont été cités parmi les structures les plus corrompues. Au nombre de ceux-ci, les ministères de l’Education nationale, de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, de la Fonction publique et de la réforme administrative, et de l’Economie et des finances.
Face à ce triste tableau, l’on ne peut que se poser des questions dans la mesure où la Côte d’Ivoire a ratifié en novembre 2011, la Convention des Nations Unies de lutte contre la corruption (CNUCC), en même temps que la Convention de l’Union Africaine relative à la prévention et à la lutte contre la corruption. La Convention des Nations Unies de lutte contre la corruption (CNUCC), est entrée en vigueur le 14 décembre 2005. Elle a été ratifiée par 165 États membres.
Jérémy Junior
Légende et Photo : Méïté Sindou, le responsable du SNGRC