Bonne nouvelle pour les «Immortels » ivoiriens. L'Académie des sciences, des arts, des cultures d'Afrique et des diasporas africaines (ASCAD) est désormais membre de la prestigieuse Union Académique Internationale (UAI). Elle a été admise au sein de cette institution au cours de la 87ème Assemblée de l'UAI, qui s'est tenue du 11 au 18 mai dernier au siège de Union der deutschen Akademien der Wissenschaften (Académie des sciences et de littérature) de Mayence, près de Frankfort en Allemagne. Hier, dans ses locaux situés au Plateau, l'ASCAD a porté l'information, à travers une rencontre avec la presse, à la connaissance du grand public.
« Le dossier de candidature de l'ASCAD a été patronné par deux Académies membres : l'Académie Royale des Sciences d'Outre-mer de Belgique et l'Académie slovaque des Sciences », a indiqué le Pr Kouakou N'Guessan, Académicien, qui avait à ses côtés les Professeurs Barthélémy Kotchy (Président) et Daouda Aïdara (Vice-président). Selon lui, ce sont les deux délégués de ces structures, à savoir Pr Danielle Swinne, Secrétaire perpétuelle de l'Académie belge et Pr Viera Pawlikova Vilhanova, Directrice du projet Fontes Historiae Africanae, qui ont dressé le rapport final relatif au dossier de l'ASCAD. Ensuite, le comité ad-hoc a pris connaissance du document avant d'exprimer un avis favorable à l'adhésion de l'ASCAD à l'UAI, en tant que « membre affilié». Et cette décision, mise aux voix à l'Assemblée Générale du lundi 13 mai 2013, a été votée à l'unanimité des 64 délégations présentes. C'est ainsi que l'ASCAD de Côte d'Ivoire a été admise en même temps que deux autres Académies nationales : l'Académie des sciences de Mongolie et l'Académie des sciences de la Nouvelle-Zélande. « Pour nous, c'est un sentiment de fierté, de grande satisfaction parce que c'est un pas important, un pas en avant pour notre Académie. Une pareille affiliation nous permet de bénéficier de certaines structures de travail, d'échanges et aussi de promotion collective », s'est réjoui le Pr Kouakou N'Guessan.
A l'en croire, l'ASCAD sera, également, présente dans les assemblées générales, les colloques et autres occasions d'apprendre, de recevoir des connaissances au plan scientifique. « Nous avons certaines préoccupations spécifiquement nationales ivoiriennes, spécifiquement africaines, mais au-delà de cette spécificité, il y a des champs communs d'investigation au niveau scientifique et il faut se rapprocher des autres pour que ce travail d'universitaires et de savants se fasse selon la progression scientifique elle-même et ces normes de dynamisme interne et externe. Donc nous pensons que nous aurons l'épaulement nécessaire pour pouvoir effectivement continuer avec les autres cette grande marche de l'universel scientifique », a conclu le Pr Kouakou N'Guessan.
Y. Sangaré
« Le dossier de candidature de l'ASCAD a été patronné par deux Académies membres : l'Académie Royale des Sciences d'Outre-mer de Belgique et l'Académie slovaque des Sciences », a indiqué le Pr Kouakou N'Guessan, Académicien, qui avait à ses côtés les Professeurs Barthélémy Kotchy (Président) et Daouda Aïdara (Vice-président). Selon lui, ce sont les deux délégués de ces structures, à savoir Pr Danielle Swinne, Secrétaire perpétuelle de l'Académie belge et Pr Viera Pawlikova Vilhanova, Directrice du projet Fontes Historiae Africanae, qui ont dressé le rapport final relatif au dossier de l'ASCAD. Ensuite, le comité ad-hoc a pris connaissance du document avant d'exprimer un avis favorable à l'adhésion de l'ASCAD à l'UAI, en tant que « membre affilié». Et cette décision, mise aux voix à l'Assemblée Générale du lundi 13 mai 2013, a été votée à l'unanimité des 64 délégations présentes. C'est ainsi que l'ASCAD de Côte d'Ivoire a été admise en même temps que deux autres Académies nationales : l'Académie des sciences de Mongolie et l'Académie des sciences de la Nouvelle-Zélande. « Pour nous, c'est un sentiment de fierté, de grande satisfaction parce que c'est un pas important, un pas en avant pour notre Académie. Une pareille affiliation nous permet de bénéficier de certaines structures de travail, d'échanges et aussi de promotion collective », s'est réjoui le Pr Kouakou N'Guessan.
A l'en croire, l'ASCAD sera, également, présente dans les assemblées générales, les colloques et autres occasions d'apprendre, de recevoir des connaissances au plan scientifique. « Nous avons certaines préoccupations spécifiquement nationales ivoiriennes, spécifiquement africaines, mais au-delà de cette spécificité, il y a des champs communs d'investigation au niveau scientifique et il faut se rapprocher des autres pour que ce travail d'universitaires et de savants se fasse selon la progression scientifique elle-même et ces normes de dynamisme interne et externe. Donc nous pensons que nous aurons l'épaulement nécessaire pour pouvoir effectivement continuer avec les autres cette grande marche de l'universel scientifique », a conclu le Pr Kouakou N'Guessan.
Y. Sangaré
